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  • Virus et maladies respiratoires : les gestes à adopter !

    La vie en collectivité, l’air confiné et la multiplication des déplacements des personnes et des transports de marchandises favorisent la transmission des virus et des maladies infectieuses respiratoires. Le respect des règles d’hygiène permet de limiter ces risques. Les principaux modes de transmission des virus sont : la voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air de virus par l’intermédiaire de la toux, de l’éternuement ou des postillons ; le contact rapproché avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ; le contact avec des objets contaminés par une personne malade. En cas de pandémie, le respect de mesures d’hygiène élémentaires est une règle indispensable pour limiter les risques de contamination. Ces règles d’hygiène essentielles concernent les points suivants. Le lavage de mains Le lavage des mains joue un rôle clé dans l’hygiène, puisque c’est par les mains que se propage la majeure partie des maladies infectieuses. En situation de pandémie, le lavage régulier des mains constitue un geste essentiel de protection. Il vaut mieux éviter de serrer les mains. Quand se laver les mains ? Il faut se laver les mains à l’eau et au savon ou, à défaut, se les désinfecter avec une solution hydro-alcoolique le plus souvent possible et notamment à certains moments essentiels : avant de préparer les repas et après avoir cuisiné ; avant de manger ; avant de nourrir les enfants ; après s’être mouché, avoir toussé, ou éternué, ou craché ; chaque fois qu’on rentre au domicile ; après avoir utilisé les transports collectifs ; après avoir rendu visite à une personne malade, ou avoir eu un contact proche avec le matériel qu’elle utilise ou ses effets personnels ; avant de mettre ou d’enlever ses verres de contact. De manière générale, vous devez vous laver les mains : après avoir retiré un masque ; après être allé aux toilettes ; après avoir changé une couche ou aidé un enfant à aller aux toilettes ; après avoir touché un animal ou ramassé ses excréments ; après avoir manipulé des ordures ; à chaque fois que vos mains sont sales. Le mouchage Se moucher, éternuer, cracher, tousser, sont des actions du quotidien qui peuvent être à haut risque en cas de maladie car elles disséminent les postillons. Pour freiner la pandémie et sauver des vies, quelques gestes simples font la différence : couvrez-vous la bouche quand vous toussez, avec un mouchoir à usage unique ou avec le bras ou la manche ; couvrez-vous le nez et la bouche lorsque vous éternuez, avec un mouchoir à usage unique ou avec le bras ou la manche ; ne crachez que dans un mouchoir ; lavez-vous les mains après avoir toussé, éternué et craché dans un mouchoir. Le mouchoir doit être en papier à usage unique. Après usage, il doit être jeté dans une poubelle munie d’un sac poubelle doublé et, si possible, dotée d’un couvercle. Le nettoyage des objets et des surfaces  Tout autour de nous, les objets et surfaces peuvent être salis par la toux et les postillons de personnes malades. Le nettoyage des objets et surfaces constitue un moyen efficace de lutte contre la contamination. Si quelqu’un est malade à domicile Les objets utilisés par le malade doivent subir un nettoyage rigoureux et régulier (au moins une fois par jour). Le linge du malade peut être lavé en machine ou à la main, en commun avec le linge du reste de la famille, avec la lessive habituelle à plus de 60°C. Il en est de même pour la vaisselle qui doit être faite à l’eau bien chaude et au savon. Chaque membre de la famille doit disposer de son propre linge, de ses propres serviettes de toilette et de sa propre brosse à dents. Les surfaces de contact (poignées de porte, meubles, cuvette des toilettes, télécommande, téléphone, etc.) doivent être lavées à l’eau chaude, avec du savon ou des produits ménagers habituels. Tous les déchets d’un malade atteint d'une maladie infectieuse respiratoire (masques, mouchoirs, serviettes en papier, etc.) sont contagieux et doivent être éliminés avec le plus grand soin. Ces déchets doivent être mis dans une poubelle si possible munie d’un couvercle et équipée d’un sac plastique. Éviter les contacts physiques Dès les premiers symptômes, une personne est contagieuse. Au plus fort de la pandémie, pour ne pas contaminer les autres, ni être soi-même contaminé, il est fortement recommandé : d’éviter tous les contacts directs entre personnes et particulièrement avec les personnes malades : ne pas embrasser, serrer la main ou caresser le visage ; de conserver, autant que possible, une distance minimale de protection sanitaire d’au moins 1 mètre entre personnes (les personnes malades doivent limiter les contacts avec les autres personnes et, quand cela n’est pas possible, porter un masque) ; de suspendre les activités de groupe, comme les sports collectifs, si une telle recommandation vous est donnée par les autorités locales ou gouvernementales. Le port de masques Il existe essentiellement deux types de masques contre la contamination : les masques anti-projections (de type chirurgical) sont destinés aux malades ; les masques FFP2 doivent être portés par les personnels soignant ou toute autre personne exposée directement au virus, et donc en contact prolongé, étroit et régulier avec des personnes malades. En vidéo Comment se protéger du coronavirus ? Le clip de prévention du Ministère de la Santé  
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_476/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/virus-et-maladies-respiratoires-les-gestes-a-adopter-.html
  • Alimentation et grossesse

    Durant la grossesse, les besoins nutritionnels et donc l'appétit augmentent. Manger pour deux, pas comme quatre. Même si la grossesse est un moment privilégié durant lequel vous pouvez céder à vos envies, la mesure reste de rigueur. Les rondeurs passent inaperçues mais les excès et les erreurs ont parfois un prix lourd à payer pour vous et pour votre bébé. Équilibre et hygiène sont plus que jamais deux principes à respecter. Avant la grossesse Pour un bon déroulement de la grossesse, il faut bien-sûr débuter celle-ci avec des réserves suffisantes. Il faut parfois plusieurs mois pour se constituer des réserves satisfaisantes en certains minéraux ou vitamines. En effet ces stocks serviront d’abord le bébé et ensuite, s’ils sont suffisants, la mère; dans le cas contraire, la mère se retrouvera en carence. Avant la grossesse, on note 3 nutriments à surveiller : les folates (ou vitamine B9) : il faut 4 mois pour restaurer les réserves en vitamines B9; pour cela une supplémentation préventive est parfois nécessaire (400μg/jour). On trouve les folates dans la levure alimentaire, les foies de volaille, le germe de blé, les haricots secs blancs, les lentilles sèches, le cresson, etc,  le fer : une supplémentation en fer précoce peut être nécessaire (25 à 35mg/j). Sources alimentaires de fer : boudin noir, foie de volaille cuit, de veau cuit, lentilles, haricots secs, jaune d’œuf, épinards, pistache, flocon d’avoine, etc,  l’iode : des besoins en iode accrues pendant la grossesse : 200μg/j. Sources alimentaires d’iode : fruits de mer, lait, yaourts, œufs, etc. Quelques habitudes à prendre pendant la grossesse Une alimentation équilibrée implique la consommation de toutes les catégories d’aliments. Ainsi, les besoins en protéines, glucides (sucres), lipides (graisses), vitamines et sels minéraux seront forcément couverts. C'est donc en variant vos plaisirs que vous préserverez votre santé et celle de bébé. La période de grossesse implique cependant des besoins supplémentaires bien spécifiques :  les lipides : un apport supplémentaire en graisses insaturées pourrait être nécessaire : huile d’olive, noix, arachides, avocat, soja, mais, tournesol,  les glucides : la demande en glucose est importante pour le fœtus ! Il faut donc favoriser les glucides lents, en les répartissant bien sur la journée. Le petit-déjeuner (glucides rapides + glucides lents) est très important,  le calcium : les besoins sont multipliés par 2 par rapport à la normale. La maman a besoin de 1200mg/j apportés sous forme de produits laitiers,  les vitamines : les besoins en toutes vitamines sont accrus pendant la grossesse. La vitamine qui est le plus à surveillée est la vitamine D (supplémentation nécessaire au 3e trimestre : 10μg/j),  l’apport hydrique : eau à volonté. Attention aux boissons sucrées et aux boissons alcoolisées à proscrire. Attention, si vous êtes végétarienne ou végétalienne, n’oubliez pas de le signaler à votre médecin. Il vous aidera à modifier vos apports quotidiens de façon à éviter toute carence pour vous et votre bébé. Où les trouver les protéines ? Vous devez veiller au bon équilibre entre les protéines animales et végétales. protéines animales : viande, poisson, œufs, lait, fromage ; protéines végétales : céréales, légumes secs, soja, noix. Où les trouver les glucides (sucres) ? Privilégiez les sucres lents car ceux-ci vous apportent l’énergie nécessaire jusqu’au prochain repas. Au contraire, les sucres rapides eux vont apportent un coup de fouet en cas de besoin, mais ils ne comblent pas autant votre appétit au cours du repas et ils favorisent une prise de poids. sucres lents : pain, céréales, légumineuses, pâtes, riz…  sucres rapides : sucre en poudre ou en morceaux, confiseries, pâtisseries, boissons sucrées, sodas… Où les trouver les lipides (graisses) ? Les aliments gras sont à consommer avec modération. Ils sont plus caloriques que les autres aliments et peuvent être difficiles à digérer. Cependant ne supprimez pas toutes les graisses, l'organisme a besoin de lipides en quantité modérée, car ils contiennent des vitamines et acides gras essentiels. apport en vitamine A (ou bêta-carotène) : foie, viande, poisson, crème fraîche et beurre, lait entier, fromages, œufs,  apport vitamine E (ou tocophérol) : huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisins, les noisettes et amandes, le germe de blé et les poissons gras, l’avocat,  apport en acides gras essentiels : huile de colza, de soja et d'olive, poissons gras, etc. Pendant la grossesse, la prise de poids est le meilleur guide pour apprécier le bon déroulement de la grossesse ; celle-ci doit être régulière. En moyenne la maman doit prendre 10-12kg. La sous-alimentation est dangereuse. Votre bébé risquerait de présenter un retard de croissance et un état de fatigue difficiles à rattraper. En revanche, toute prise de poids excessive engendrera des complications. Il faut savoir que le poids de l’enfant est étroitement lié à celui de la femme à la conception. Jouez la carte sécurité Outre l’équilibre alimentaire, bien manger durant sa grossesse, c’est aussi manger en toute sécurité. Plus qu’à tout autre moment, vous devez être attentive aux règles d’hygiène et de conservation de vos aliments. La toxoplasmose et la trop fameuse listériose peuvent vous guetter au fond de votre assiette et les risques sont considérables pour votre bébé (avortement spontané, mort in utero, séquelles neurologiques). Si votre test toxoplasmique, pratiqué au début de grossesse, s’avère négatif, vous devez vous passer de viande rouge au profit d’une viande bien cuite et vous ne consommerez que des crudités et des fruits parfaitement nettoyés par vos soins (au restaurant, choisissez des légumes cuits, même en plein été). La listériose, elle, concerne toutes les femmes enceintes. Pour éviter la prolifération de cette bactérie, soyez attentive à quelques principes simples. Lorsque vous allez faire vos courses, ne tardez pas à mettre vos aliments frais au réfrigérateur pour ne pas rompre la chaîne du froid. En été, lorsque la température de votre coffre de voiture peut atteindre 60°C, n’hésitez pas à utiliser une glacière pour transporter le frais. Veillez à la propreté de votre réfrigérateur et contrôlez sa température. Avant toute préparation et tout repas, lavez-vous les mains soigneusement. Enfin, laissez de côté un certain nombre d’aliments que sont : le lait ou le fromage cru, le fromage râpé, les fruits de mer, le poisson fumé, le surimi ou de tarama, les graines germées crues (soja), ou encore de charcuterie cuite (rillettes, pâtés, foie gras, produits en gelée…). Ainsi listés, ces principes d’équilibre et d’hygiène peuvent paraître fastidieux. Pourtant, ramenés au quotidien, ce ne sont que de nouvelles habitudes et de nouveaux réflexes qui seront bien vite acquis pour votre bien-être et, avant tout, pour celui de bébé. Alcool et bébés ne font pas bon ménage Chaque année en France, naissent environ 8 000 enfants fragilisés par les effets de l’alcool sur le fœtus, soit 1 % des naissances. L'alcool, qu'il s'agisse de faibles doses quotidiennes (risque à partir de 2 verres par jour) ou d'ivresses aiguës, même rares, entraîne de nombreuses répercussions sur le fœtus à tous les moments de la grossesse. L'alcool est responsable : d'une prématurité, d'un retard de croissance pré ou post-natal portant sur le poids et la taille, d'anomalies neurologiques (retard mental persistant ou s'aggravant à l'âge adulte), de troubles du comportement, de malformations du visage qui lui valent le surnom de "fœtus-araignée", d'un syndrome de manque à la naissance. Autant de bonnes raisons d'arrêter cette substance qui concerne plus de 2 millions de femmes françaises. Boire pendant la grossesse est très dangereux pour la santé de l'enfant. À très faible dose, les répercussions peuvent être importantes.  Sources - Attendre bébé, Éditions Hachette, 2000 - http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/%C5%93strog%C3%A8ne/14908#xsJWA4QHecF5B8jB.99 - http://www.ameli-sante.fr/osteoporose/definition-osteoporose.html - http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/lucite/14270 - http://inpes.santepubliquefrance.fr/30000/actus2012/028-grossesse-alcool.asp
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_718/menu-haut/bien-grandir/grossesse/sante-et-grossesse/alimentation-et-grossesse.html
  • Gastroscopie

    Grâce à cet examen, on peut également faire des prélèvements (ou biopsies) pour préciser la nature des anomalies observées, faire des photographies et pratiquer quelques petits gestes thérapeutiques. Ce que le médecin voit au travers de l’endoscope peut être enregistré sur vidéo. La gastroscopie est couramment utilisée pour rechercher des lésions inflammatoires (oesophagite, gastrite …), un ulcère de l’estomac ou du duodénum ou des lésions cancéreuses. Comment se déroule l’examen ? L’examen se pratique en salle d’endoscopie par un gastroentérologue. Le patient est le plus souvent allongé sur le côté gauche. Après anesthésie locale de la muqueuse du pharynx (le fond de la gorge) par vaporisation ou application d’un gel anesthésiant, le médecin introduit l’endoscope dans la bouche. Avaler sa salive à cet instant facilite le passage du tube. Il faut respirer calmement et amplement en concentrant toute son attention sur sa respiration. Cet examen n’empêche pas de respirer. Combien de temps dure l’examen ? Une gastroscopie dure environ 5 minutes. Est-ce douloureux ? C’est un examen non douloureux mais désagréable. Seule l’impression de devoir vomir au moment de l’introduction du tube dans le pharynx est inconfortable. Les biopsies, consistant à prélever des échantillons de la muqueuse à des fins d’analyse, sont indolores. De même que l’extraction éventuelle de polypes (il arrive très rarement qu’elle provoque une hémorragie, il est cependant possible de l’arrêter au cours de l’examen). Une anesthésie est-elle nécessaire ? Une pulvérisation d'un anesthésique local ou l’application d’un gel anesthésiant est nécessaire. Elle est réalisée dans la bouche, sur la muqueuse du pharynx, pour minimiser les sensations d’inconfort lors du passage de l’endoscope dans la gorge. Une anesthésie générale est rarement indiquée. Une hospitalisation est-elle nécessaire ? Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen) On doit être totalement à jeun (ne pas boire, ne pas manger ni fumer) depuis au moins 6 heures avant l’examen. Il faudra donc peut-être décaler la prise des médicaments du matin. Mieux vaut ne rien manger ni boire pendant l’heure qui suit l’examen en raison de l’anesthésie de la gorge. On peut repartir aussitôt après et reprendre normalement ses activités. Précautions particulières Il est conseillé d’avertir son médecin traitant en cas de traitement anticoagulant ou d’allergies. Quand peut-on avoir les résultats ? Les résultats des examens visuels sont connus le jour même, les résultats des divers prélèvements au bout de quelques jours. Est-ce remboursé ? Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles. Sources hepatoweb.com
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_900/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-endoscopiques/gastroscopie.html
  • Gamma GT

    La Gamma GT, ou Gamma glutamyl-transférase, est une enzyme contenu dans plusieurs organes (foie, pancréas, rate, reins, poumons) qui intervient dans le transport des acides aminés entre les cellules. Son taux dans le sang est essentiellement le reflet du fonctionnement hépatique. Valeurs normales Moins de 35 UI/l (unités internationales/litre). Variations physiologiques Les variations sont fonction de l’âge (plus élevées chez les enfants), du sexe plus chez l’homme que chez la femme), du poids (de 20% à 100%) et de la prise de médicaments activés par le foie. Signification d’une augmentation On observe une augmentation des Gamma GT à l’occasion de nombreuses maladies du foie telles que : les hépatites virales, médicamenteuses ou la cirrhose du foie, l’alcoolisme, lors de la prise de certains médicaments (barbituriques, antidiabétiques, pilule, médicaments antihypertenseurs, somnifères), l’obésité ou encore l’infarctus du myocarde, le diabète, l’hyperthyroïdie, la pancréatite, cancers du foie, du pancréas, du poumon, Maladies du foie (cholestase, stéatose) Signification d’une baisse On observe une baisse des GGT dans le sang quand il existe un déficit congénital en cet enzyme ou après l’utilisation de médicaments dont le but est de faire diminuer le taux de graisses dans le sang. Modalité de l’examen Aucune condition particulière n’est requise. Le prélèvement sanguin s’effectue au pli du coude. Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_927/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/gamma-gt.html
  • Globules blancs

    Produits par la moelle osseuse, les globules blancs, ou leucocytes, sont constitués de 5 grands types : neutrophiles, éosinophiles, basophiles, monocytes, lymphocytes, qui ont chacun des rôles bien différents. Les trois premiers sont également appelés polynucléaires ou encore granulocytes. Schématiquement, les globules blancs interviennent dans les mécanismes de l'inflammation, de l'immunité et donc de la défense de l'organisme contre les agressions microbiennes et virales. Ils sont présents dans le sang, les ganglions, la rate, les amygdales, les végétations et la lymphe ; Valeurs normales Chez l'adulte, entre 4 000 et 10 000/mm3. Une variation autour des chiffres normaux peut donc concerner l'une ou simultanément plusieurs des 5 variétés de globules blancs. Variations physiologiques Plus élevé pendant l'enfance et surtout chez les nourrissons, le nombre de globules blancs se normalise avant l'adolescence. Il peut être supérieur en cas de tabagisme. Certaines ethnies ont des chiffres normaux bas. Signification d’une augmentation En cas d'infections bactériennes ou de leucémies. Les éosinophiles peuvent être plus nombreux en cas d'allergie ou de parasitose. L'augmentation du nombre des globules blancs est appelée "hyperleucocytose".. Signification d’une baisse Des infections virales (baisse des éosinophiles lors du SIDA par exemple), certaines formes de leucémie, des médicaments (antalgiques, antibiotiques, anti-inflammatoires...) peuvent entraîner une chute du nombre de globules blancs, appelée encore "leucopénie". Modalité de l’examen On calcule leur nombre au moyen d'une prise de sang au pli du coude qui permet l'analyse de l'hémogramme. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun. Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d'un laboratoire à l'autre.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_928/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/globules-blancs.html
  • Globules rouges

    Les globules rouges, ou hématies, ou encore érythrocytes, sont chargés d'apporter l'oxygène (O2) dans les tissus. C'est l'hémoglobine, pigment (protéines et fer) situé dans les globules rouges, qui fixe l'oxygène. Ils sont fabriqués dans la moelle osseuse. Leur durée de vie est d’environ 120 jours). Valeurs normales Entre 4 et 5 millions d'hématies par mm3 de sang. Variations physiologiques Le nombre varie en fonction de l’âge (moins chez l’enfant), le sexe (plus chez les hommes que les femmes sauf pendant la grossesse) et l’altitude (séjour ou habitus en haute montagne). Signification d’une augmentation L'augmentation est appelée polyglobulie. Elle peut s'observer : lors de certaines maladies hématologiques comme la maladie de Vaquez lors de maladies cardiaques comme dans l'insuffisance cardiaque, après un séjour en haute montagne, ou encore après la prise d'EPO. Signification d’une baisse Seule la baisse de l'hémoglobine permet de parler d'anémie. Une baisse des globules rouges peut être liée : à une hémorragie ou des saignements répétés, à une hémolyse (destructions des globules rouges), à certaines maladies hématologiques ou médullaires osseuses, comme les leucémies, au cancer, à un syndrome inflammatoire chronique. Modalité de l’examen On calcule le nombre des globules rouges au moyen d'une prise de sang au pli du coude. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun. L'examen des globules rouges, ainsi que des autres éléments du sang, est appelé "hémogramme" ou encore "numération formule sanguine" (NFS). Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier légèrement d'un laboratoire à l'autre.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_929/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/globules-rouges.html
  • Glycémie/HBA1C

    Le glucose est le principal sucre dans l’organisme. C’est lui qui distribue de l’énergie aux cellules. Sa concentration demeure constante même si les apports alimentaires et les dépenses énergétiques (efforts physiques) varient. La glycémie désigne le taux de sucre dans le sang. Sa régulation se fait essentiellement par l’insuline, hormone secrétée par le pancréas. Valeurs normales Entre 0,6 et 1,10 g/l chez l’adulte. Variations physiologiques Chez le nouveau né, les valeurs normales oscillent entre 0,2 et 0,8 g/l. Par ailleurs, la glycémie varie en fonction : de l’activité de l’individu, de son alimentation, de ses capacités hormonales, de la quantité d'insuline circulante (hormone fabriquée par le pancréas et dont le rôle est la régulation de la glycémie) et de la capacité de l’organisme à l’utiliser (on parle d’insulino-résistance). Signification d’une augmentation Ou hyperglycémie (le taux est supérieur à 1,1 g/l). Les causes d’une augmentation de la glycémie sont diverses : maladie pancréatique, cause endocrinienne, grossesse, infection, manque d’activité physique, mauvaise hygiène alimentaire, stress. A partir de 1,26 g/l, on parle de diabète. Signification d’une baisse Ou hypoglycémie (le taux est inférieur à 0,5 g/l). On observe une baisse de la glycémie lors d’un surdosage de médicaments hypoglycémiants chez le patient diabétique, d’une malnutrition, d’un excès d’insuline, de certaines insuffisances endocriniennes, ou hépatiques. Modalité de l’examen Le patient doit être à jeun depuis 12 heures. Ne pas fumer ou manger de pâte à mâcher avant l’examen.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_930/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/glycemie-hba1c.html
  • Groupes sanguins

    Le groupe sanguin et le rhésus font partie de l’identité génétique d’un patient. Il donne la variété d’antigènes et d’anticorps contenus dans le sang. L’incompatibilité des groupes sanguins Des réactions hémolytiques graves (destruction des globules rouges) surviennent quand le sang transfusé n’est pas compatible avec celui du patient receveur. Les personnes du groupe AB sont appelées “receveurs universels” parce qu’elles n’ont pas ce genre d'anticorps : théoriquement, elles peuvent donc recevoir le sang de n’importe quel groupe. Ils ne peuvent donner qu’au groupe AB. A l’inverse, les individus du groupe O sont appelés “donneurs universels” parce que les globules de ce groupe ne provoquent aucune réaction de défense et, qu’en conséquence, ce sang peut théoriquement être transfusé à n’importe qui. Ils ne reçoivent que du sang du même groupe. Le sang du groupe A peut être transfusé aux individus du groupe A et AB, et ceux du groupe B aux sujets B et AB. Cependant, sauf en cas d’extrême urgence, on ne transfuse que le sang d’un donneur du même groupe sanguin que le receveur. Le rhésus est, lui aussi, un sous groupe sanguin existant dans les globules rouges de 85 % des sangs humains (Rh+) et absent chez les autres (Rh-). La détermination du groupe sanguin est indispensable lors d’une grossesse pour déterminer les incompatibilités parentales qui pourraient avoir des conséquences sur l’enfant et nécessiter des mesures préventives. Modalité de l’examen Aucune condition particulière n’est requise. On définit les groupes sanguins au moyen d’une prise de sang au pli du coude.
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_931/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/groupes-sanguins.html
  • Gastro-entérite


    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_992/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/gastro-enterite.html
  • Grippe

    Est-ce un vaccin obligatoire ? Non, mais il est fortement recommandé. Chez les personnes de 65 ans et plus et à risque de co-morbidité (diabète, cardiovasculaires, respiratoire), le risque accru de mortalité le rend indispensable.. Pourquoi se faire vacciner ? La grippe peut tuer : 7 500 morts par an en France chez les personnes de plus de 75 ans… Le vaccin est efficace dans 60 à 90 % des cas. Les recommandations officielles La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée pour : toutes les personnes de 65 ans et plus, les femmes enceintes, les personnes, à partir de l’âge de 6 mois, atteintes d’une affection chronique potentiellement grave : comme par exemple, les insuffisants respiratoires chroniques, les personnes cardiaques, les insuffisants rénaux, les diabétiques et les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies (voir le calendrier vaccinal), les professionnels de santé et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe. La vaccination ne doit pas faire oublier les recommandations d’hygiène indispensable pour éviter la propagation de la maladie : se laver les mains et utiliser si besoin des produits désinfectants (aniogel®) se moucher dans des mouchoirs en papier limiter les contacts avec les personnes fragiles Le vaccin est-il remboursé ? Oui, chez toutes les personnes de plus de 65 ans et les personnes à risque. En bénéficient également toutes les personnes, quel que soit leur âge, séjournant dans un établissement de santé de moyen ou long séjour. Sources www.mesvaccins.net
    https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1057/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccins-viraux/grippe.html