Nous ne sommes pas tous égaux face à l’ostéoporose. Les risques de développer cette maladie varient selon certains facteurs, répartis en deux catégories : ceux sur lesquels on peut agir et ceux sur lesquels aucune action n’est possible.
Les facteurs de risque non modifiables
Le sexe : les femmes sont davantage concernées que les hommes. Après 50 ans, la maladie touche une femme sur trois et un homme sur cinq.
L’âge : vers 50 ans, une perte osseuse sur tout le squelette apparaît.
L’origine ethnique : les personnes d’origine caucasienne ou asiatique sont davantage concernées par l’ostéoporose.
La corpulence : un poids « plume » prédispose à la diminution de la masse osseuse.
Les antécédents familiaux : les enfants dont les parents ont développé une ostéoporose ont un risque plus important au cours du vieillissement car ils ont une plus faible masse osseuse.
Une ménopause précoce : une ménopause avant 40 ans accélère la perte osseuse et donc favorise l’apparition de l’ostéoporose.
Les facteurs de risque modifiables
Une carence en calcium : une alimentation pauvre en calcium prédispose à la perte osseuse.
Une carence en vitamine D : le manque d’ensoleillement provoque une diminution de la synthèse de la vitamine D, vitamine qui contribue à la formation osseuse.
La sédentarité : le manque d’activité physique ou une immobilisation prolongée favorisent la perte osseuse.
L’alcool : une consommation excessive est responsable d’une diminution de la formation de l’os.
Le tabac : il exerce une action toxique sur les cellules osseuses.
Les régimes diététiques inappropriés :
- les régimes pauvres en lait (cause des carences en calcium) ;
- une alimentation trop riche en sel (responsable de fuite de calcium dans les urines) ;
- les régimes amaigrissants trop sévères.
La prise de certains médicaments :
- les corticoïdes nécessaires pendant une longue période (3 mois consécutifs minimum) ;
- surdosage en hormones thyroïdiennes.
Autres affections
Certaines pathologies, de par leurs conséquences ou traitements, constituent un facteur de risque
hystérectomie totale ou ovariectomie bilatérale précoce ;
maladies avec risque d’hyperthyroïdie ;
maladie de Parkinson par le risque de chute.
La grossesse et l’allaitement ne sont pas des facteurs de risque d’ostéoporose. Les pertes osseuses modérées qui se produisent pendant ces périodes sont récupérées dans les 6 mois suivant la fin de l’allaitement.