Le cancer colorectal est fréquent, mais detécté tot, il est soigné efficacement.
Le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers digestifs. Il représente, par sa fréquence, le 3ème cancer chez l'homme et le 2ème chez la femme. Son taux de survie avoisine 85 % lorsqu'il est diagnostiqué précocement, mais chute considérablement dès qu'il est dépisté à un stade avancé.
Le cancer colorectal est rare avant 50 ans (moins de 6 % des cas) mais c'est à partir de cet âge qu'il se manifeste, les cas étant d'autant plus nombreux que le nombre des années s'accroît, et ce plus volontiers chez les hommes que chez les femmes. En plus du facteur temps, un risque plus ou moins élevé existe en fonction de l'héritage familial. Si aucun membre de votre famille n'a jamais souffert de ce type de maladie ou d'une lésion du côlon (polype adénomateux), vous avez environ 3 % de risque de développer un tel cancer. En revanche, si un ou plusieurs parents de premier degré ont développé l'une ou l'autre de ces pathologies, le danger augmente, le risque est élevé et justifie une surveillance sérieuse. De même, si vous souffrez :
la méfiance s'impose.
Alors, si vous pensez entrer dans l'une de ces catégories, parlez-en à votre médecin traitant qui pourra évaluer avec vous la nécessité d'un dépistage.
Si vous avez :
Un seul « oui » motive un dépistage, test très simple qui recherche la présence de sang dans les selles.
Depuis 2002, les pouvoirs publics ont mis en place un dépistage organisé du cancer colorectal. Il est généralisé sur l'ensemble du territoire français depuis 2008.
- Ligue Contre le Cancer www.ligue-cancer.asso.fr
- Institut National du Cancer (INCa) www.e-cancer.fr
Auteur(s): Emmanuelle BILLON-BERNHEIM, journaliste