Difficultés à s’endormir, sommeil haché ou encore abrégé avant l’aube… cela peut arriver à tout âge.
L’enquête « Quand le sommeil prend de l’âge » de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), affiche des résultats positifs pour les personnes de plus de 50 ans qui :
dorment plus que leurs cadets, 7 h 13 la semaine et 7 h 30 le week-end en moyenne,
en majorité, se disent satisfaits de la qualité et de la quantité de leur sommeil,
pour près de 50% d’entre eux, renouent avec la sieste, 3 à 6 fois par semaine, selon la tranche d’âge.
Si tout se passe plutôt bien pour les seniors, les choses évoluent avec l’âge. A partir de 80 ans, les difficultés peuvent s’installer :
le temps mis pour s’endormir s’allonge légèrement,
le nombre et la durée des éveils augmentent,
les siestes deviennent trop longues et sont susceptibles d’entraîner des difficultés d’endormissement le soir.
Quelques conseils pour des nuits…sans insomnie
réajuster son horloge biologique grâce à la lumière : privilégier une bonne exposition à la lumière le matin, l’éviter en fin de journée, être dans l’obscurité au cours de la nuit. La régularité des heures du lever et du coucher est un atout,
rester au lit uniquement le temps nécessaire au sommeil : en cas d’éveil prolongé, plus de 10 à 15 minutes sans endormissement, mieux vaut se lever et avoir une activité relaxante,
éviter de trop dormir durant la journée : une courte sieste (20 minutes) en début d’après-midi est suffisante,
bouger suffisamment la journée, se relaxer le soir en évitant les tensions avant de se coucher,
privilégier un dîner léger sans alcool,
reconnaître les signes annonciateurs du sommeil : fatigue, bâillements, sensation de froid, yeux qui piquent…
éviter les somnifères : ils sont à prendre uniquement sur avis médical et sur de courtes périodes,
dormir dans un lit adapté à sa corpulence, dans une chambre calme et aérée tous les jours, à une température de 19°C,
garder une vie sociale active : sortir, participer à la vie associative, rencontrer des amis…