Burn-out, un mot qui effraie pour une pathologie très fréquente.
Quel que soit le poste (médecin, infirmier, aide-soignant, sage-femme…), le taux d’épuisement professionnel chez le personnel soignant est plus élevé que pour les autres métiers :
sont autant de facteurs qui peuvent expliquer le mal-être et la souffrance de certains soignants.
Les quatre phases qui mènent à l’épuisement :
1. l’enthousiasme : le soignant a de l’énergie à revendre, il se donne entièrement aux patients et s’en sent gratifié.
2. la stagnation : les obstacles et la fatigue commencent à freiner l’enthousiasme et à cause d’un surinvestissement, le corps et le mental s’épuisent : douleurs, sommeil difficile, tensions.
3. la désillusion, la frustration : le doute s’immisce dans le sens donné au travail, les compétences, le jugement. Les attitudes des patients et des collègues sont interprétées en irrespect, indifférence, ingratitude… Se sentant déconsidéré, le soignant devient irritable envers ses collègues et ses proches. C’est à cette période que les abus surviennent : déséquilibre alimentaire, médicaments, alcool, etc.
4. la démoralisation, l’apathie : le soignant est indifférent voire méprisant envers lui-même, les patients, les collègues. Le cynisme le pousse à envisager de tout arrêter jusqu’au suicide. La dépression est installée, la rupture peut survenir à tout moment.
- Guide du Zoom Stress - Harmonie Mutuelle
Auteur(s): La rédaction d'harmonie-prevention.fr