Pour réduire les facteurs de risque du cholestérol, rien ne vaut une bonne hygiène de vie et la prépartion de bon petit plat.
Les armes contre l'hypercholestérolémie appartiennent toutes à la panoplie d'une bonne hygiène de vie :
Parce qu'un traitement médicamenteux « hypolipémiant » est contraignant (il est souvent prescrit à vie), parfois assorti d'effets secondaires (en particulier des douleurs musculaires, avec les statines) et souvent injustifié en première intention, l'Assurance maladie et les autorités sanitaires recommandent donc d'adopter avant tout des mesures hygiéno-diététiques pour faire baisser un taux de "mauvais" cholestérol.
Or, adopter un meilleur comportement alimentaire ne relève absolument pas de la punition et reste conciliable avec les plaisirs de la table, comme le soulignent les médecins spécialistes de l'hypercholestérolémie dans de nombreux ouvrages publiés récemment sur la question. Il s'agit simplement de procéder par étapes et de remplacer certains aliments (en particulier les graisses nocives), par d'autres, comme dans le fameux régime méditerranéen.
Outre le beurre, il s'agit d'éliminer ou éviter la consommation de tout aliment riche en graisses saturées, c'est-à-dire issues d'animaux à quatre pattes :
On leur préférera :
Sont également à éviter :
qui renferment « des acides gras trans très toxiques pour les artères »,avertit le Dr Eric Ménat, autre spécialiste du cholestérol.
Bien sûr, méfiez-vous des aliments naturellement riches en cholestérol : le jaune d'œuf, les abats (en particulier la cervelle qui en contient 2,1 g/100 g).
En revanche, n'hésitez pas à consommer tous les jours, voire à chaque repas, des aliments à fibres et à « bons » glucides (sucres) :
Enfin, pour vous convaincre d'adopter une alimentation anti-cholestérol, souvenez-vous que ce type d'alimentation ne lutte pas seulement contre l'hypercholestérolémie, mais participe aussi entre autres à la prévention du surpoids et des maladies cardiovasculaires.
Auteur(s): Jacques HUGUENIN, journaliste