Imprimer Envoyer à un ami

La phase du pourquoi

La phase du pourquoi

Vers 3-4 ans, votre enfant s’ouvre au monde et fait chaque jour de nouvelles découvertes. Comme il maîtrise de mieux en mieux le langage, c’est l’occasion pour lui de vous demander des explications. Qui a-t-il derrière tous ses « pourquoi ? » et faut-il toujours y répondre ?

" Pourquoi les feuilles sont vertes ? ", " pourquoi tu cuis les légumes ? ", " pourquoi les bébés n’ont pas de dents ? "… Et à chaque réponse de votre part, une nouvelle question ! Cela peut vous sembler épuisant à la longue, mais il s’agit d’une étape importante du développement de votre enfant qu’il ne faut pas banaliser. Elle débute en général vers l’âge de 3 à 4 ans, et se prolonge, vers 5 ans, par les " comment ? ", les " quand "… Certains enfants s’intéressent à des thèmes précis, et auront tendance à répéter souvent les mêmes questions, d’autres au contraire sautent du coq à l’âne, et ne s’interdisent aucun sujet ! Enfin, ils peuvent aussi poser peu de questions, mais n’en sont pas moins curieux de leur environnement, préférant observer, expérimenter…

Répondre à leurs questions

À travers ses questions, un enfant cherche aussi l’attention et l’affection de ses parents, il trouve sa place dans la famille grâce à la parole. C’est pourquoi il est important d’y répondre, même si elles vous semblent farfelues, ou répétitives. Evidemment, il faut trouver les mots adaptés à son âge, en fonction de ce que l’enfant peut comprendre, et surtout ne pas mentir. Sinon vous pourriez remettre en cause la confiance qu’il place en vous, et votre crédibilité.Si le temps vous manque, vous pouvez faire des réponses courtes, dire à votre enfant que vous lui répondrez plus tard car ce n’est pas le bon moment, ou lui confier que vous ne connaissez pas la réponse à sa question. Et même, lorsqu’il devient un peu plus grand, essayer un " et toi, tu en penses quoi ? " !

Sources

La période des " Pourquoi ? " de bébé, sur le site BabyFrance
La phase du " pourquoi ? ", sur le site Yoopa

Auteur(s): Emilie Gillet - Mise à jour mardi 21 février 2017