Avant tout diagnostic d’une allergie, plusieurs tests sont nécessaires. Le médecin traitant oriente le patient vers un nutritionniste ou un allergologue après avoir vérifié que les symptômes ne relèvent pas d’une autre maladie.
Les tests commencent par l’examen de l’histoire familiale car celle-ci joue un rôle primordial dans l’identification des allergies alimentaires. Cette hérédité permet alors de détecter l’allergie très tôt. Les enfants ayant un parent allergique ont deux fois plus de risques de développer une allergie alimentaire que les autres.
Le spécialiste pourra ensuite utiliser divers méthodes de diagnostic :
La prévention des allergies se fait en trois phases : primaire, secondaire, tertiaire. La prévention primaire est une étape lors de laquelle on fait en sorte qu’il n’y est pas de sensibilisation chez l’enfant donc pas d’allergie par la suite, autrement dit on fait en sorte qu’il n’y ai pas contact trop tôt avec un allergène potentiel. La prévention secondaire est une étape de réduction de l’évolution et de la durée de la maladie. La prévention tertiaire correspond à la prévention des réactions allergique, c’est une phase pendant laquelle on fait en sorte de maîtriser le risque, dans le cas où l’individu a déjà une allergie alimentaire.
De nombreux aliments peuvent être la cause d’une allergie, mais seulement quelques-uns sont à l’origine du plus grand nombre des réactions. L’origine des allergies diffère généralement en fonction de l’âge. La plupart des allergies chez l'enfant sont liées à des allergènes de sources alimentaires animales, tels que le poisson ou l’œuf, tandis que les réactions chez l’adulte ont souvent une origine végétale.
Les principaux allergènes identifiés chez l’adulte sont : les fruits et légumes jaunes, orange et rouges à noyau (pomme, poire, abricot, cerise, pêche...), les fruits du groupe latex (avocat, kiwi, banane, châtaigne...), les ombellifères (céleri et fenouil essentiellement).
Les principaux allergènes sont bien identifiés, cependant, l’évolution permanente de l’humain et de son alimentation entraîne régulièrement la montée de nouveaux allergènes. Les derniers allergènes répertoriés à ce jour ont été : les épices, la moutarde, les fruits exotiques et les graines de sésame et de tournesol.
Certains de ces aliments peuvent être utilisés comme additifs ou auxiliaires de fabrication de l’industrie agroalimentaire. C’est pourquoi en 2011, l'Union européenne a adopté de nouvelles règles d'étiquetage des allergènes, de façon à rendre ces informations facilement identifiables par les consommateurs.
Une bonne connaissance des aliments nuisibles et une lecture attentive de l’étiquetage permet d’effectuer ses achats correctement et donc d’adopter une consommation qui évitera l’allergie. Cuisiner soi-même à partir de produits frais et de matières premières dont on connait la provenance et la composition, permet de limiter les mauvaises surprises.
Lorsque vous mangez à l’extérieur, n’hésitez pas à expliquer votre allergie et à vous renseigner sur les ingrédients et le mode de cuisson des plats, la présence de l’allergène dans un aliment pouvant être réduite par la cuisson.
Enfin, n’hésitez pas à consulter un diététicien ou un nutritionniste qui vous aidera à mettre en place un régime adapté ou à trouver des aliments de substitution.
Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste