Il existe plusieurs épilepsies mais un seul point de départ, le cerveau.
Les épilepsies sont classées en trois groupes :
Notre cerveau est constitué de cellules cérébrales plus connues sous le nom de neurones. Celles-ci sont formées d’un « corps », appelé péricaryon ou soma, auquel sont fixés deux types « d’antennes » leur permettant de communiquer entre elles : ce sont les axones et les dendrites, plus longs. La communication s’établit par le biais de relais appelés synapses qui libèrent des substances biochimiques à action excitatrice ou inhibitrice. Lors d’une crise d’épilepsie, l’équilibre entre ces deux effets extrêmes est rompu à cause d’une décharge électrique anormale, soudaine et excessive affectant le neurone et les synapses. L’excitation prend alors le dessus.
Les conséquences de cette décharge ne sont pas les mêmes selon sa localisation. Notre cerveau se divise en effet en quatre « lobes », chacun ayant une fonction propre :
Une décharge touchant le lobe temporal peut donc se traduire par des difficultés d’élocution ou des pertes de mémoire par exemple. Il existe ainsi une multitude de symptômes d’une crise d’épilepsie qui dépendent de la nature et de l’étendue de la zone cérébrale touchée.
On distingue en général deux grands types de crises d’épilepsie, en fonction de leurs symptômes : les crises généralisées et les crises partielles.
Elles touchent tout le cerveau, ou du moins la majeure partie. Elles relèvent de quatre sous-catégories :
Elles sont qualifiées de « simples » lorsque la conscience n’est pas altérée, qu’il n’y a pas de rupture de contact avec l’environnement. Le cas échéant, elles sont dites « complexes ». Ces deux types de crises partielles peuvent évoluer en crises tonico-cloniques.
Les symptômes d’une crise partielle sont nombreux car ils dépendent de la zone du cerveau touché. On peut ainsi observer une vision floue, partielle, ou entourée d’un halo, des troubles de l’audition comme des bourdonnements, des difficultés à trouver ses mots ou à parler, etc.
Les crises partielles complexes sont souvent précédées d’une aura (sensation subjective et passagère qui précède certaines pathologies). Au cours de ce type de crise, la personne peut avoir le regard fixe, faire des mouvements automatiques sans but, ne pas comprendre ce qui est dit ni répondre aux ordres simples tout en gardant une certaine perception de son environnement.
Face à des épilepsies aussi diverses dans leurs causes que dans leurs manifestations et leur gravité, il existe plusieurs méthodes permettant d’établir un diagnostic le plus précis possible.
- Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, lettre d’information Recherches et perspectives
- Chapitre du livre Ambulante Medizin. Evidenz auf einen Blick publié par Primary Care, journal Suisse des médecisn de premier recours
- Ligue Suisse contre l'Épilepsie
- Intégrascol, portail d'information destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation
Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste