Il est difficile de déceler l’ostéoporose en l’absence de fracture. C’est pourquoi, en cas de présence de facteurs de risque ou de signes évoquant l’ostéoporose, le médecin peut être amené à prescrire une ostéodensitométrie.
Cet examen permet de mesurer la densité minérale osseuse (DMO) et donc de diagnostiquer l’ostéoporose. Son déroulement est très simple : il suffit de s’allonger sur une table de radiologie et de rester immobile quelques minutes. Deux zones sont explorées car plus exposées au risque de fracture : la hanche et les vertèbres lombaires.
Le principe de l’ostéodensitométrie est le suivant : lorsqu’un faisceau d’énergie traverse un corps solide, une partie de cette énergie va être absorbée. Or la quantité absorbée est d’autant plus grande que le corps traversé a une densité élevée. Ainsi, pour apprécier la densité de l’os, il suffit de faire passer à travers le corps une certaine quantité d’énergie et de mesurer la quantité d’énergie qui en ressort. Avec une simple soustraction on obtient la quantité absorbée par l’os et donc on peut évaluer la “ densité ”, c’est-à-dire la qualité de minéralisation de l’os. En fonction de l’importance de la perte osseuse, le diagnostic est posé.
En cas d’ostéoporose, des examens sanguins et urinaires sont ensuite pratiqués pour chercher une cause à l’ostéoporose. Cette première mesure de la densité minérale osseuse sert de point de repère pour le traitement et la prise en charge. Une nouvelle ostéodensitométrie pratiquée sur la même machine permet d’en apprécier l’efficacité car les résultats sont comparables.
Auteur(s): Martine PICHOT, chargée de prévention