Imprimer Envoyer à un ami

DMLA : examens et traitements

DMLA : examens et traitements

Un dépistage précoce permettrait d'éviter son évolution irréversible vers un lourd handicap visuel. Il existe aujourd'hui des traitements, d'autant plus efficaces qu'ils sont appliqués tôt.

Les examens

Dès que la DMLA est suspectée, l'ophtalmologiste va rechercher l'existence de néovaisseaux au fond de l'œil par angiographie ou OCT (Optical coherent tomography).

L’angiographie est une photographie des vaisseaux rétiniens et choroïdiens après coloration. Deux colorants peuvent alors être administrés au patient par injection intraveineuse afin de différencier les différents types de néovaisseaux.

L’OCT (Optical coherent tomography) est un scanner de la rétine qui met en évidence les anomalies non visibles par le fond d’œil. Cet examen dure quelques minutes et peut être réalisé au cabinet de l’ophtalmologiste. Il est indispensable dans tout le suivi de la dégénérescence.

Ces deux examens vont permettre de distinguer la maladie en forme sèche de celle en forme exsudative, dite « humide », la seule accessible au traitement.

 

Les traitements

Un traitement préventif est valable pour les différentes formes de la DMLA. Il consiste à diminuer les facteurs de risques par :

  • l’arrêt de la consommation de tabac ;
  • l’équilibre de la tension artérielle et du cholestérol ;
  • la diminution de la surcharge pondérale.

Il est également recommandé de s’équiper de verres filtrant les UV (teinte jaune) pour protéger ses yeux du soleil.

Une importante étude américaine (AREDS) recommande la consommation de compléments alimentaires à base de :

  • vitamines E et C,
  • oméga 3 et 6,
  • lutéine,
  • zéaxanthine,
  • oligo-éléments (zinc, cuivre et sélénium).


Le traitement de la DMLA néovasculaire sous sa forme dite « humide », doit être entrepris rapidement, dès que le diagnostic est posé. Il consiste à détruire de manière sélective les vaisseaux anormaux afin de prévenir les retentissements de la DMLA. Les injections intravitréennes (IVT) d’agents anti-VEGF (Vascular endothelial growth factors) LUCENTIS et AVASTIN ont révolutionné le traitement.
Avec une durée d’action d’un mois, ils agissent comme un « désherbant » sélectif sur les vaisseaux anormaux. La persistance ou la repousse de ces néovaisseaux expliquent la nécessité d’injections répétées.

D’autres actes thérapeutiques comme le laser ou la photothérapie dynamique peuvent être encore utilisés.

 

 Sources

- Association Retina France, BP 62 - 31771 Colombiers Cedex, n°Azur : 0 810 30 20 50 (prix d'un appel local)
- Dr Alina Oprina, Dr Monique Lascaux et Dr Jean Michel Bosc, Département de rétine médico-chirurgical, Clinique Jules Verne, Nantes

Auteur(s): Chantal BRUET-FERREOL, journaliste - Mise à jour lundi 24 avril 2017