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L’herpès génital

On connaît souvent l’une des formes de l’herpès, le fameux « bouton de fièvre », qui se manifeste généralement au niveau du visage...

Comme l’indique son nom, il peut également apparaître au niveau des organes génitaux ou de l’anus sous la forme de petits boutons et/ou d’une douleur en urinant. Mais chez la plupart des personnes atteintes, ces signes restent invisibles.
 
Contrairement à de nombreuses IST, l’herpès génital ne se guérit pas. Le virus responsable reste niché dans le corps et se manifeste parfois sous forme de crises. On peut cependant « maîtriser » celui-ci avec des antiviraux, sous forme de crèmes ou parfois de comprimés, qui permettent de soulager les symptômes, de diminuer les risques de contamination et la fréquence des crises. La principale complication de l’herpès, et surtout la plus sérieuse, réside dans sa transmission de la mère à l’enfant, ce qui peut être très grave pour ce dernier. D’où l’importance de dépister l’herpès génital et surtout de s’en protéger. En période de crise, l’abstinence est recommandée, à moins que les lésions ne puissent être entièrement couvertes par un préservatif. Le reste du temps, le préservatif reste encore et toujours de mise.

Sources

- Brochure 100 questions sur le VIH/Sida de Sida Info Service, Direction générale de la santé et l’Association de Recherche, de Communication et d'action pour l'Accès aux Traitements (ARCAT)
- Rapport sur l’épidémie mondiale de Sida de l’ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida
- Le petit livre rose pour vivre sa sexualité en se protégeant des MST de Plate-Forme Prévention Sida (Ministère de la santé de la communauté française, Belgique)
- Sida Info Service
- ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida


 

Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste - Mise à jour jeudi 17 août 2017