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La chute grave est fréquente chez les seniors

La chute grave est fréquente chez les seniors

Loin d’être le havre de paix et de sécurité que l’on imagine, la maison est le lieu le plus dangereux pour les personnes de plus de 65 ans.

Pour nos aînés, la chute est l’accident domestique le plus fréquent. C’est aussi celui dont les conséquences sont les plus graves. En effet, le logement est le lieu où surviennent 70% des chutes mortelles. Viennent, loin derrière, les intoxications (alimentaires, médicamenteuses, produits ménagers et d’entretien…) puis les brûlures. Dix pour cent des chutes de la personne âgée entraînent une lésion traumatique (traumatisme crânien, entorse…) et 5 % une fracture osseuse (col du fémur, poignet…). Chaque année, 40 000 personnes de plus de 65 ans souffrent d’une fracture du col du fémur consécutive à une chute. La perte d’autonomie qui en résulte signe souvent l’entrée dans la dépendance voire le décès dans l’année qui suit ! Les chutes chez la personne âgée ne sont pourtant pas une fatalité. Un suivi médical régulier et l’aménagement approprié de l’habitat de nos aînés permettent bien souvent de les prévenir.

Les risques de chutes peuvent également être réduits grâce à :

  • la pratique d'une activité physique régulière et adaptée, qui favorise l'équilibre et la capacité à se relever,
  • une alimentation diversifiée et équilibrée qui limite le risque de fonte musculaire, de fracture osseuse,
  • le port de lunettes, de vêtements et de chaussures adaptées,
  • au maintien du lien social qui évite l'isolement et le risque de rester trop longtemps au sol lors d'une chute (entourage familial, amical, voisinage et aide à domicile),
  • un suivi ophtalmologique régulier qui prévient les difficultés visuelles pouvant entraîner des pertes d'équilibre,
  • une vigilance concernant la prise de médicaments avec les conseils de votre médecin.

La prévention des chutes à domicile : les professionnels et organismes à solliciter

  • Le dépistage à l’aide d’outils spécifiques peut permettre d’évaluer le risque de chute. Exemple : le test Timed up & go (lever et marcher chronométré). Muni d’une montre indiquant les secondes, on demandera à une personne de se lever de sa chaise sans se tenir à une table, de parcourir 3 mètres, de se tourner et de revenir s’asseoir. Les personnes âgées vivant à domicile et n’ayant pas de troubles de l’équilibre ou de la marche réalisent cet exercice en moins de 14 secondes. Un temps supérieur témoigne d’un risque de chute du fait d’une mobilité diminuée.
  • La mise en place d’un service de téléalarme et/ou d’une aide à domicile contribue à sécuriser la personne en cas de chutes notamment les personnes âgées particulièrement en risque. 
  • Un ergothérapeute, hospitalier ou libéral, peut vous proposer un diagnostic de votre environnement pour prévoir des travaux fonctionnels.

Le financement des travaux d’adaptation du logement peut dans certaines situations être pris partiellement ou totalement en charge par :
 

  • l’Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat (ANAH),
  • la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH),
  • les services d’action sociale des caisses de retraite principales et complémentaires,
  • les fonds d’action sociale de la complémentaire santé…

Pour être accompagnée dans vos démarches, vous pouvez faire appel aux organismes de votre secteur (CLIC, CCAS, assistante sociale…) ou contacter l’assistance d'Harmonie Mutuelle.

Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste

Des solutions pour mieux vivre chez soi lorsque l’on avance en âge

Pour de nombreuses raisons, nous avons tous besoin de nous sentir en sécurité et accompagné à certains moments de la vie. Pour y répondre, Harmonie Mutuelle propose une offre de téléassistance : Harmonie Live. 

Il s'agit d'une solution simple et efficace qui permet :

  • de sécuriser la vie au domicile, avec un système d’alerte,
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