Le scanner (ou tomodensitométrie) permet d’obtenir des images en coupe du corps humain.
Contrairement à l’IRM, cette méthode utilise les rayons X. Les données recueillies sont décryptées par un ordinateur, qui reconstitue les images point par point. Cet examen permet de façon fiable de détecter un grand nombre d’anomalies, au niveau de différents organes, qui ne sont pas visibles sur les radiographies simples ou l’échographie. Le scanner est souvent prescrit pour explorer le cerveau, le thorax, l’abdomen ou la colonne vertébrale.
Le scanner se déroule dans une salle de radiologie. Le patient est allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos. Le manipulateur radio, situé dans une autre pièce, peut communiquer grâce à un micro. Pendant l’examen, il faut essayer de rester parfaitement immobile (chez les enfants, un matériel adapté peut être utilisé comme des cales en mousse ou des sacs de sable pour éviter au maximum qu’ils ne bougent ou ne tombent). Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, d’un produit dit « de contraste » à base d’iode.
L’examen dure 15 à 45 minutes. Tout dépend du type d’information recherchée.
Non, le scanner est absolument indolore. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.
Chez les enfants, comme l’examen nécessite une immobilité totale, le radiologue aura éventuellement recours à un produit calmant. Il pourra s’agir d’un sirop, d’une injection intramusculaire ou intraveineuse. Ces produits ne sont pas des anesthésiques mais des sédatifs.
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e).
Si l’examen nécessite l’injection d’un produit de contraste, on ne doit ni manger, ni fumer, ni boire durant les 6 heures précédant l’examen. On peut repartir aussitôt après et reprendre normalement ses activités.
Il est important de signaler un début de grossesse. Des précautions seront alors prises systématiquement. Signalez d’éventuelles allergies, notamment à l’iode. Communiquez vos antécédents cardiaques, pulmonaires ou rénaux.
Un premier commentaire peut être donné juste après l’examen, il ne s’agit que d’une première approche, car les images sont ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit est ensuite adressé au médecin traitant.
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
www.radiologie-saint-remi-reims.fr/examen/scanner.html
Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.or
Auteur(s): La rédaction d'harmonie-prevention.fr et Dr Antoine Demonceaux