Les armes contre l'hypercholestérolémie appartiennent toutes à la panoplie d'une bonne hygiène de vie :
Adoptez tout d'abord une alimentation équilibrée – même si l'on suit déjà un traitement médicamenteux contre le cholestérol, restreignez la consommation d'alcool (pas plus d'un verre de vin à table).
Astreignez-vous à faire chaque jour au moins 30 minutes d'exercice physique (marche, gymnastique, vélo, natation, etc.) pour perdre des kilos superflus et brûler des graisses.
Ne fumez pas.
En cas d'antécédents familiaux d'hypercholestérolémie, de maladies cardiovasculaires, si vous souffrez de diabète, d'hypertension artérielle, si vous fumez, etc, une surveillance régulière par votre médecin traitant s'impose.
Parce qu'un traitement médicamenteux « hypolipémiant » est contraignant (il est souvent prescrit à vie), parfois assorti d'effets secondaires (en particulier des douleurs musculaires, avec les statines) et souvent injustifié en première intention, l'Assurance maladie et les autorités sanitaires recommandent donc d'adopter avant tout des mesures hygiéno-diététiques pour faire baisser un taux de "mauvais" cholestérol.
Or, adopter un meilleur comportement alimentaire ne relève absolument pas de la punition et reste conciliable avec les plaisirs de la table, comme le soulignent les médecins spécialistes de l'hypercholestérolémie dans de nombreux ouvrages publiés récemment sur la question. Il s'agit simplement de procéder par étapes et de remplacer certains aliments (en particulier les graisses nocives), par d'autres, comme dans le fameux régime méditerranéen.
Exemples
Outre le beurre, il s'agit d'éliminer ou éviter la consommation de tout aliment riche en graisses saturées, c'est-à-dire issues d'animaux à quatre pattes :
fromage (sauf allégé, mais en petite quantité), et laitages ;
viandes grasses (comme l'entrecôte, les côtelettes et le rôti de porc) et surtout la charcuterie.
On leur préférera :
les produits laitiers allégés ou écrémés,
les poissons gras contenant des oméga 3 (maquereau, sardine, saumon, thon, hareng, etc.)
les viandes maigres (beefsteak, veau, volaille sans peau, notamment la dinde, ou cheval).
Sont également à éviter :
viennoiseries,
frites,
chips,
beignets,
biscuits
autres plats préparés industriels
qui renferment « des acides gras trans très toxiques pour les artères »,avertit le Dr Eric Ménat, autre spécialiste du cholestérol.
Bien sûr, méfiez-vous des aliments naturellement riches en cholestérol : le jaune d'œuf, les abats (en particulier la cervelle qui en contient 2,1 g/100 g).
En revanche, n'hésitez pas à consommer tous les jours, voire à chaque repas, des aliments à fibres et à « bons » glucides (sucres) :
des fruits et légumes (également riches en antioxydants, comme les vitamines E et C, le bêta-carotène, le lycopène, les polyphénols, qui protègent des maladies cardio-vasculaires) ;
des légumes secs ;
des céréales complètes et des féculents (qui, en quantité raisonnable, rassasient sans faire grossir).
Enfin, pour vous convaincre d'adopter une alimentation anti-cholestérol, souvenez-vous que ce type d'alimentation ne lutte pas seulement contre l'hypercholestérolémie, mais participe aussi entre autres à la prévention du surpoids et des maladies cardiovasculaires.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_226/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-cardiovasculaires-et-facteurs-de-risques/cholesterol.html
Qu’est-ce qu’un arrêt cardiaque ?
Lorsque tout fonctionne bien, le muscle cardiaque se contracte régulièrement pour envoyer le sang dans tout le corps. Il peut arriver que le cœur se mette à fonctionner anormalement ; il n’est plus en rythme et fonctionne de façon complètement anarchique : c’est la fibrillation ventriculaire. Ces contractions anarchiques empêchent le cœur d’assurer sa fonction de pompe et d’irriguer le reste de l’organisme : c’est l’arrêt cardiaque.
Le pronostic vital à court terme est engagé si aucun geste de secours n’est réalisé (1 minute de passée = 10% de chance de survie en moins).
À quoi reconnaît-on l’arrêt cardiaque ?
Nous pouvons conclure qu'elle est en arrêt cardiaque si la personne est :
inconsciente : elle ne répond pas quand on lui parle, n’émet aucun son et ne réagit pas quand on lui demande de serrer les mains ;
ne respire pas : ni le ventre, ni la poitrine ne se soulèvent.
Nous pouvons co
Que faire en cas d’arrêt cardiaque ?
En cas d’arrêt cardiaque, il faut mettre en œuvre le plus rapidement possible ce que l’on appelle la chaîne de survie :
alerte immédiate ;
mise en place précoce du massage cardiaque ou réanimation cardio-pulmonaire (RCP) ;
utilisation précoce du défibrillateur (DSA) ;
des soins médicaux spécialisés précoces.
Schéma de la chaîne de survie
* FV : fibrillation ventriculaire
En présence de plusieurs témoins :
Le sauveteur peut demander à l’un d’eux de prévenir les secours et d’apporter un défibrillateur pendant que lui-même commence le massage cardiaque.
Si le témoin est seul face à la victime :
Il prévient lui-même les secours, se munit du défibrillateur s’il est immédiatement disponible et revient auprès de la victime pour débuter les gestes de survie.
Pour appeler les secours : faire le 18 (sapeurs-pompiers) ou le 15 (SAMU) qui sont interconnectés, ou le 112 (numéro d’appel européen) depuis l’étranger afin d’avoir un interlocuteur parlant sa langue.
Ces trois numéros peuvent être composés depuis un portable et sont gratuits.
Penser à être précis : adresse exacte, numéro de téléphone, etc, et ne raccrocher que si l'interlocuteur vous le demande.
Sources
- Fédération Française de Cardiologie https://www.harmonie-prevention.fr/rub_577/menu-haut/sante-au-quotidien/gestes-qui-sauvent/premiers-secours/l-arret-cardiaque.html
Le massage cardiaque consiste à appuyer régulièrement et fermement sur le thorax d'une victime. Ces compressions thoraciques vont faire circuler le sang dans le corps lorsque le cœur ne peut plus le faire lui-même :
s'assurer que la victime est allongée sur le dos, par terre ;
se placer à genoux auprès de la victime ;
dans la mesure du possible, dénuder la poitrine de la victime ;
placer le talon d'une main au centre de la poitrine strictement sur la ligne médiane, jamais sur les côtes ;
placer l'autre main au-dessus de la première ;
comprimer la poitrine de 4 à 5 cm, avec les bras tendus, coudes non fléchis ;
relâcher immédiatement la pression pour que la paroi remonte (décompression). La poitrine doit reprendre sa dimension initiale après chaque compression ;
enchaîner les compressions/décompressions à une fréquence régulière de 100 par minute.
Poursuivre le massage cardiaque jusqu'à :
la pose d'un défibrillateur ;
le relais par les services de secours ou un sauveteur plus compétent ;
une réaction de la victime.
Si le sauveteur n'est pas seul, il peut se faire relayer en cas de fatigue pour réaliser le massage cardiaque. Si le sauveteur sait réaliser le bouche-à-bouche, il peut le pratiquer en réalisant deux insufflations toutes les trente compressions thoraciques.
Sources
- Fédération Française de Cardiologie
- Chaine Harmonie Mutuelle - www.youtube.com
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_578/menu-haut/sante-au-quotidien/gestes-qui-sauvent/premiers-secours/le-massage-cardiaque.html
Pour éviter d’en arriver là, autant limiter le risque au maximum en éliminant les causes de chute :
Ne laissez pas traîner d’objets au sol, surtout dans les lieux de passage (couloir, entrée d’une pièce, escalier).
Fixez les fils du téléphone, des luminaires, de la télévision, de l’ordinateur… Vous risquez en effet de vous prendre les pieds dedans.
Éclairez correctement la pièce dans laquelle vous vous trouvez. Et veillez à ce que les interrupteurs soient aisément accessibles afin d’éviter de tâtonner dans l’obscurité.
Ne vous précipitez pas si le téléphone, la sonnette, l’interphone ou des coups à la porte se font entendre. Votre visiteur attendra et mieux vaut rater un appel que tomber.
Soyez particulièrement vigilant dans l’escalier. Il doit être bien éclairé, équipé d’une rampe et rien ne doit traîner sur les marches.
Évitez de monter sur une échelle. Si cela s’avère quand même nécessaire, choisissez plutôt un escabeau bien stable avec des appuis pour les mains.
Prenez garde aux sols glissants, aux bords de tapis et à vos animaux domestiques, qui ont parfois tendance à se mettre dans vos jambes au risque de vous faire chuter.
Équipez votre baignoire ou votre douche d’un tapis antidérapant.
Fixez solidement des barres d'appui à proximité des toilettes, de la douche et de la baignoire. Cela facilite les transferts des stations debout/assis.
L'utilisation de sièges ou de planches de bain limite le risque de perte d'équilibre.
Disposer d'un marche pied peut faciliter l'accès sécurisé à la baignoire.
Portez de préférence des chaussures équipées de semelles antidérapantes.
Grâce à ces conseils, vous pouvez réduire de manière considérable le risque de chute, mais l’aménagement de votre logement y contribuera également, en plus de faciliter votre quotidien.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_695/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/au-quotidien/seniors-prevenir-les-chutes.html
Avant de partir faire les courses…
La première chose à faire : regarder ce qu’il reste dans le réfrigérateur et les placards et si besoin, vérifier les dates de péremption afin de gérer au mieux le stock.
Ensuite, il suffit d’allier imagination, plaisir et équilibre alimentaire, pour, en fonction des idées de menus des prochains repas à préparer, établir une liste des courses nécessaires. Faire une liste, c’est l’assurance de ne rien oublier, de ne pas perdre de temps, voire même de faire des économies si l’on s’y tient !
Un autre conseil : éviter de partir le ventre vide afin de ne pas être tenté par des achats irrépressibles et superflus sous le coup d’une fringale...
Pendant les courses
Dans l’ordre, on commence par les produits secs puis les produits frais pour finir par les surgelés, ceci afin de respecter au maximum la chaîne du froid même si on prévoit le sac isotherme et les accumulateurs de froid. Certains produits méritent que l’on décrypte leur emballage, encore faut-il s’y retrouver car il contient de nombreuses informations.
Il est important lors de l’achat de vérifier :
La date de péremption, surtout s’il s’agit d’une date limite de consommation ou DLC.
L’absence dans la mesure du possible de matières grasses ou graisses ou huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées, indiquant la présence d’acides gras trans qui favorisent l’augmentation du LDL cholestérol. Ils sont le plus souvent présents dans les margarines, les pâtisseries et biscuits industriels, les pâtes à tartes (qui ne sont pas pur beurre), les biscuits apéritifs, les pâtes à tartiner, etc.
Épicerie pratique
Afin d’être en mesure de composer un repas équilibré, voici une liste d’aliments à toujours avoir dans le placard, pratique quand le frigo est vide :
des pâtes et du riz ;
des légumes en conserves ;
des tomates pelées ou coulis de tomates ;
du thon, du maquereau ou des sardines en boîtes ;
du lait et de la crème UHT ;
des biscottes ;
des compotes sans sucre ajouté, des fruits au sirop léger ;
de l’huile (de colza, d’olive ou de tournesol …).
Pour l’assaisonnement et la cuisson :
des épices : basilic, origan, thym, etc.,
etc.
Dans le réfrigérateur :
des œufs ;
du jambon ou équivalent (blanc de dinde, etc.) ;
du fromage ;
des laitages ;
etc.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_771/menu-haut/alimentation-recettes/equilibre-alimentaire/equilibre-alimentaire-au-quotidien/courses-alimentaires-quelques-conseils.html
Le cancer colorectal est le plus fréquent des cancers digestifs. Il représente, par sa fréquence, le 3ème cancer chez l'homme et le 2ème chez la femme. Son taux de survie avoisine 85 % lorsqu'il est diagnostiqué précocement, mais chute considérablement dès qu'il est dépisté à un stade avancé.
Quelques chiffres
40 500 nouveaux cas en 2011 ;
17 500 décès annuels ;
3è cancer le plus fréquent après ceux du sein et de la prostate ;
Le taux de survie relative à 5 ans s'élève à 56 %.
Facteurs de risque
Le cancer colorectal est rare avant 50 ans (moins de 6 % des cas) mais c'est à partir de cet âge qu'il se manifeste, les cas étant d'autant plus nombreux que le nombre des années s'accroît, et ce plus volontiers chez les hommes que chez les femmes. En plus du facteur temps, un risque plus ou moins élevé existe en fonction de l'héritage familial. Si aucun membre de votre famille n'a jamais souffert de ce type de maladie ou d'une lésion du côlon (polype adénomateux), vous avez environ 3 % de risque de développer un tel cancer. En revanche, si un ou plusieurs parents de premier degré ont développé l'une ou l'autre de ces pathologies, le danger augmente, le risque est élevé et justifie une surveillance sérieuse. De même, si vous souffrez :
d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin,
d'une rectocolite ulcéro-hémorragique,
d'une maladie de Crohn,
la méfiance s'impose.
Alors, si vous pensez entrer dans l'une de ces catégories, parlez-en à votre médecin traitant qui pourra évaluer avec vous la nécessité d'un dépistage.
Quand y penser ?
Si vous avez :
une constipation, une diarrhée qui dure ou une alternance des deux ;
des douleurs au ventre soulagées par l’émission de gaz ou d’une selle ;
la présence de sang dans les selles ;
des faux besoins d’aller à la selle ;
un parent ayant déjà eu un cancer du gros intestin ;
déjà eu des polypes ;
50 ans et plus, même sans signe d’alerte, d’antécédent familial ou personnel.
Un seul « oui » motive un dépistage, test très simple qui recherche la présence de sang dans les selles.
Le dépistage organisé en pratique
Depuis 2002, les pouvoirs publics ont mis en place un dépistage organisé du cancer colorectal. Il est généralisé sur l'ensemble du territoire français depuis 2008.
les personnes âgées entre 50 et 74 ans sont invitées par courrier tous les 2 ans à retirer un test de dépistage chez leur médecin traitant ;
le médecin détermine si ce test est approprié à la situation du patient. Si c'est le cas, il lui remet le test, après en avoir expliqué les modalités d'utilisation. Le test se fait à domicile. Il s'agit de déposer sur le test un peu de selles et de les envoyer pour analyse à un laboratoire ;
un test négatif signifie qu'aucun saignement n'a été détecté. Il faudra renouveler le test deux ans plus tard. Un test positif signifie que du sang a été détecté dans les selles. Pour en identifier l'origine, le médecin prescrit alors une coloscopie.
Sources
- Ligue Contre le Cancer www.ligue-cancer.asso.fr
- Institut National du Cancer (INCa) www.e-cancer.fr
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_805/menu-haut/maladies-et-prevention/cancers/cancer-colorectal.html
Ce dernier est constitué d’un tuyau de 1,50 m de long et de 1 cm de diamètre dans lequel des fibres de verre conduisent la lumière et renvoient une image à travers un oculaire ou sur un écran vidéo.
Le coloscope est muni d’un canal qui permet d’insuffler de l’air, d’aspirer des sécrétions ou d’introduire des instruments. La coloscopie est actuellement l’examen de référence pour mettre en évidence d’éventuelles lésions du côlon (ulcérations, polypes). Elle permet également de pratiquer des biopsies, c’est-à-dire des prélèvements d’un fragment de tissu pour l’étudier au microscope ou d’enlever des polypes. C’est un examen de référence pour le dépistage du cancer du côlon. Elle est formellement indiquée en cas d’hémocult positif (lien à faire).
Comment se déroule l’examen ?
La coloscopie se pratique en salle d’endoscopie allongé(e) sur une table d’examen, sous anesthésie générale. Le médecin introduit doucement le coloscope dans l’anus et le fait progresser lentement dans le côlon sous contrôle vidéo.
Combien de temps dure l’examen ?
L’examen dure entre 30 et 60 minutes selon que le médecin enlève des polypes ou pas.
Est-ce douloureux ?
Vous ne ressentez aucune douleur du fait de l’anesthésie générale.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Pour améliorer la tolérance de l’examen une anesthésie générale est programmée.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Si la coloscopie se fait généralement en ambulatoire (entrée le matin, sortie le soir accompagné) , une hospitalisation de 24 heures peut être nécessaire en cas d’ablation de polype. Vous serez alors placé sous surveillance médicale.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
La préparation est capitale. Le côlon doit être parfaitement propre pour permettre un examen précis et réaliser les gestes thérapeutiques utiles. Elle consiste à vider et à nettoyer complètement le côlon en buvant, en deux temps, quatre litres d’une solution spéciale. La veille de l’examen, dans l’heure qui précède le dîner, il vous faut boire les deux premiers litres. Au cours de ce repas, vous ne devez manger ni pain, ni fruits, ni légumes verts (l’alimentation doit être sans résidu). La solution, qui n’est pas absorbée par l’intestin, est rejetée et déclenche, dans l’heure qui suit, une importante diarrhée. Le jour même, au moins 4 heures avant l’examen, vous buvez les deux autres litres en moins d’une heure, ce qui provoque de nouveau une diarrhée. Lorsque le liquide évacué est clair, cela signifie que le côlon est vide et propre. Vous pourrez vous alimenter normalement dès le premier jour. Le transit intestinal reprendra spontanément.
Précautions particulières
Les complications sont rares (perforation de la paroi intestinale, hémorragie, infection …). Elles peuvent parfois se révéler quelques jours après l’examen (douleurs abdominales, sang rouge dans les selles, fièvre…), il est alors important de contacter immédiatement le médecin qui s’est occupé de vous.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Les premiers résultats sont connus le jour-même. Ceux de l’analyse des éventuelles biopsies ou des polypes le sont dans les 8 jours.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
www.passeportsante.net
www.snfcp.org › Informations et maladies › Examens et explorations : Société Nationale Française de Colo-Proctologie
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_883/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-endoscopiques/coloscopie-.html
Elle permet de faire un bilan exact des atteintes de vos artères coronaires (simple rétrécissement ou occlusion totale). Elle contribuera à déterminer le geste éventuel le plus approprié à votre état : une angioplastie (dilatation du ou des rétrécissements des artères par un micro-ballon et complétée le plus souvent par la pose d’un stent ou une intervention chirurgicale (Pontage coronarien).
Comment se déroule l’examen ?
La coronarographie se pratique en salle de radiologie. Après anesthésie locale, le médecin introduit un cathéter (une sonde extrêmement fine) au niveau de l’artère fémorale droite (située au pli de l’aine). Cette sonde est poussée doucement le long de l’artère vers l’aorte jusqu’aux artères coronaires. Le médecin suit sa progression sur un écran de contrôle. Un produit iodé dit « de contraste » car opaque aux rayons X est ensuite injecté rapidement dans la sonde, dessinant l’intérieur des artères coronaires pour en donner un véritable schéma anatomique. Des clichés radiographiques sont pris sous différents angles.
Combien de temps dure l’examen ?
L’examen dure environ 30 minutes.
Est-ce douloureux ?
Généralement, l’injection du produit de contraste iodé s’accompagne d’une impression de chaleur, qui diffuse à travers tout le corps mais n’a rien de particulièrement désagréable. Il arrive cependant que certains patients ressentent à ce moment des douleurs thoraciques, des nausées, vomissent ou aient un malaise bref et sans gravité.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
La coronarographie se pratique sous anesthésie locale.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
La coronarographie nécessite, sauf exception, une hospitalisation de 12 à 24 heures.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Il ne faut ni manger, ni fumer, ni boire depuis la veille au soir. Afin d’éviter le risque d’hématome à l’endroit de la ponction artérielle, il vous est demandé de rester allongé pendant plusieurs heures sans plier la cuisse du côté où la piqûre a été faite.
Si l’examen est réalisé en « ambulatoire », c’est après une période d’observation de quelques heures que vous pourrez retourner chez vous, accompagné. Vous ne devez pas conduire vous-même votre voiture au retour, ni prendre seul les transports en commun. Il vous sera conseillé de boire abondamment pour éliminer plus facilement le produit de contraste.
Précautions particulières
Si vous pensez être enceinte, signalez-le au médecin ou au manipulateur. Par précaution, l’exposition aux rayons X sera minimale. Une allergie connue, vraie, à l’iode doit également être signalée à votre médecin avant l’examen. De même si vous prenez un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant, aspirine…). Il faut arrêter certains antidiabétiques oraux (Glucophage®, Metformi48 heures avant l’examen.ne®)
Quand peut-on avoir les résultats ?
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées par le médecin radiologue.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
www.educationcoeur.be/fr
www.fedecardio.org/Les-maladies-cardio-vasculaires/.../la-coronarographie
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_884/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/radiologie/coronarographie.html
L'examen utilise des rayons X et un produit dit "de contraste" à base d'iode introduit dans la vessie. La cystographie permet de savoir s'il y a "un reflux urinaire", c'est-à-dire s'il y a un retour anormal de l'urine de la vessie vers les reins. Cet examen permet également de déceler une éventuelle obstruction du canal de l’urètre.
Comment se déroule l’examen ?
La cystographie a lieu dans une salle de radiologie, en position allongée, dans des conditions d’asepsie rigoureuses. Le radiologue introduit une sonde dans l’urètre. Cette dernière permet d’injecter le produit de contraste iodé et de remplir peu à peu la vessie avec de l’eau (cystographie dite « rétrograde »). Le praticien réalise différents clichés pendant que l’urètre et la vessie se remplissent. Il retire ensuite la sonde et vous demande d’uriner dans un récipient (tout en restant sur la table d’examen). Pendant ce temps, le radiologue prend de nouveaux clichés jusqu’à ce que la vessie soit totalement vide. Dans certains cas et uniquement chez l’homme, on pique directement dans la vessie après anesthésie locale (cystographie dite « sus-pubienne »).
Combien de temps dure l’examen ?
La cystographie dure entre 30 et 45 minutes.
Est-ce douloureux ?
L'introduction de la sonde dans l'urètre peut être désagréable. La distillation du produit de contraste peut provoquer une sensation de bouffée de chaleur et une petite irritation locale momentanée.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Seule la cystographie sus-pubienne, réalisée chez l'homme, nécessite une anesthésie locale.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Pour une cystographie, il n’est pas nécessaire de vous hospitaliser.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Aucune préparation n'est nécessaire. Le jour de l'examen, effectuez une toilette sérieuse. Il est préférable de ne pas uriner avant l'introduction de la sonde. Une petite gène pour uriner, le soir de l'examen, ou la perte d'une goutte de sang ne doivent pas vous inquiéter. En revanche, si vous avez des brûlures importantes en urinant, des urines teintées de sang, de la fièvre, ou des difficultés persistantes pour uriner, contactez votre médecin.
Précautions particulières
Si vous pensez être enceinte, signalez-le. Par précaution, l'exposition aux rayons X sera minimale.
Une allergie connue, vraie, à l’iode doit également être signalée à votre médecin avant l’examen.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l'examen. Il ne s'agira là que d'une première approche, car les images doivent être ensuite analysées dans le détail. Le radiologue transmettra un compte rendu écrit à votre médecin.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la sécurité sociale et les mutuelles.
Sources
robertdebre.aphp.fr
www.e-sante.fr
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_885/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/radiologie/cystographie.html
La cystoscopie a pour but d’observer la paroi de la vessie et d’y repérer d’éventuelles lésions. L’appareil utilisé est un endoscope adapté à l’observation de la vessie. Un endoscope est constitué d’un système de fibres de verre raccordé à une source lumineuse et permettant d’introduire une pince à biopsie. En effet, des biopsies, c’est-à-dire des prélèvements de fragments de tissu vésical, peuvent être pratiquées et des polypes retirés.
Comment se déroule l’examen ?
La cystoscopie a lieu dans une salle de radiologie, sur une table d’examen, allongé(e) en position gynécologique (jambes repliées, genoux écartés). Le médecin introduit doucement l’endoscope à travers le canal de l’urètre jusque dans la vessie. Il injecte ensuite de l’eau stérile afin de distendre légèrement les parois de celle-ci ; cela facilite l’observation.
Combien de temps dure l’examen ?
La cystoscopie dure environ 5 minutes.
Est-ce douloureux ?
Seule l'introduction de l’endoscope dans l'urètre peut paraître désagréable, mais n’est pas douloureuse.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Lorsque la cystoscopie n’est destinée qu’à une simple observation, elle se pratique la plupart du temps sans anesthésie chez la femme et sous anesthésie locale chez l’homme (par l’introduction d’un gel anesthésiant dans le canal de l’urètre). Lorsqu’elle est réalisée dans un but thérapeutique (ablation de polypes), elle implique, chez la femme comme chez l’homme, une anesthésie régionale voire générale.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Cet examen se pratique généralement sans hospitalisation.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Aucune préparation n'est nécessaire. Effectuez simplement une toilette sérieuse le jour de l’examen.
Précautions particulières
Aussitôt après l’examen, vous pouvez repartir et reprendre vos activités.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Les résultats de l’observation de la vessie sont le jour-même. Le compte rendu de l’analyse des éventuels prélèvements seront adressés à votre médecin dans les 8 à 10 jours.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la sécurité sociale et les mutuelles.
Sources
Dictionnaire des examens médicaux, Pr Didier Sicard et Dr Thierry Guez, chez Larousse, 1996
Dr Éric Gaconnet, radiologue à Metz
Site de la Société Française de Radiologie : http://www.sfrnet.org
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_886/connaitre-les-examens-de-sante/cystoscopie.html
La calcémie représente le taux de calcium dans le sang. Le calcium est absorbé par l’intestin, fixé dans l’os, puis éliminé par les urines. De cet équilibre résulte un taux de calcium quasi-constant. Si le calcium est en baisse (hypocalcémie), le tissu osseux en libère. En cas de hausse (hypercalcémie), le calcium est éliminé par les urines et les selles et stocké dans l’os.
Rôle
Le poids du calcium est très important dans l’organisme (de l'ordre de 1 à 2 kg chez l’adulte). 99% est fixé dans l’os et les dents, seule une petite partie joue un rôle dans l’équilibre des cellules, la coagulation du sang et dans la transmission nerveuse.
Valeurs normales
De 80 à 105 mg/l (2,2 à 2,6 mmol/l) dans le sang.
Signification d’une augmentation
L’hypercalcémie (supérieure à 105 mg/l) est rencontrée chez des patients présentant :
des métastases osseuses (cancer secondaire des os),
un myélome (tumeur de la moelle osseuse),
une hyperthyroïdie,
une intoxication à la vitamine D
ou encore en cas d’immobilisation prolongée.
Signification d’une baisse
Ou hypocalcémie (inférieure à 80 mg/l) est rencontrée lors :
d’une insuffisance rénale chronique,
d'une pancréatite aiguë,
d'une malabsorption digestive
ou encore d’un cancer de la thyroïde.
Modalité de l’examen
Aucune condition particulière n’est requise pour cet examen. Le prélèvement sanguin s’effectue au pli du coude.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_922/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/calcemie.html
Le cholestérol est le plus important lipide de l’organisme. Il est fabriqué par le foie, l’intestin et les glandes corticosurrénales (glandes situées au-dessus de chaque rein) et est apporté par l’alimentation. Il intervient dans la fabrication des hormones sexuelles, des corticostéroïdes comme la cortisone naturelle et des composants de la bile.
Il existe deux types de cholestérol : le HDL dont le taux normal doit dépasser 0,35 g/l (0,9 mmol/l) et qui est souvent appelé “bon cholestérol” et le LDL qui est a contrario considéré comme du “mauvais” cholestérol car il peut engendrer des plaques obstructives dans les artères et par conséquent des maladies cardio-vasculaires. Son taux acceptable varie de 1,9 g/l (4,9 mmol/l) à 0,7 g/l (1,8mmol/l) en fonction des risques cardio vasculaires. La Cholestérolémie désigne le taux de cholestérol dans le sang.
Valeurs normales
Le cholestérol doit être inférieur à 2 g/l (5,1 mmol/l) avec un LDL inférieur à 1,9 g/l (4,9 mmol/l) et des triglycérides inférieurs à 2 g/l également.
Variations physiologiques
Le cholestérol varie en fonction de l’âge et de sa nature. Chez la femme, il peut augmenter durant la grossesse.
Signification d’une augmentation
Le cholestérol augmente si les apports nutritionnels sont trop riches en matière grasse, en cas de stress, de manque d’activité physique et d’un facteur génétique prédisposant (hypercholestérolémie familiale). On observe également une hausse du taux de cholestérolémie lors d’une hypothyroïdie ou encore d’un syndrome néphrotique (mauvais fonctionnement des reins). On parle alors d’hypercholestérolémie.
Signification d’une baisse
Une baisse trop forte du cholestérol peut être un signe de malnutrition. On observe également une baisse lors d’une hyperthyroïdie, ou encore d'une insuffisance hépatique sévère.
Modalité de l’examen
Le patient doit être à jeun depuis 12 heures et éviter de fumer avant l’examen.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_923/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/cholesterol.html
La CPK, ou Créatine Phospho Kinase, est une protéine contenue dans les muscles striés, dans le cœur et le cerveau. Elle intervient dans le métabolisme énergétique des cellules et reconstitue les réserves.
Valeurs normales
La CPK normale est comprise entre 10 et 200 UI/l (unités internationales par litre). Si possible pratiquer le dosage à jeun et éviter des exercices musculaires violents 3 jours avant le contrôle. Préciser les traitements en cours (neuroleptiques, statines), qui peuvent en modifier le taux.
Variations physiologiques
La CPK est plus élevée chez l’homme que chez la femme.
Signification d’une augmentation
On observe une augmentation des CPK lors d’affections cardiaques, musculaires et méningées et notamment :
de l'infarctus du myocarde,
des myocardites (inflammation du muscle cardiaque),
lors de situations particulières affectant le muscle (efforts musculaires intenses, hématomes, injections intra-musculaires répétées, myopathie...)
ou encore après un massage cardiaque.
Accident vasculaire cérébral
Les atteintes des méninges, traumatisme crânien
Certains cancers (ovaire, sein, prostate)
Artérite aiguë
Hypothyroïdie
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_924/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/cpk.html
La créatinine est une substance résultant de la dégradation d’une protéine musculaire (créatine) par les reins. Elle est essentiellement localisée dans les muscles auxquels elle apporte de l’énergie. Les tissus les plus riches sont les muscles striés, le coeur et le cerveau.
Rôle
La créatinine est exclusivement éliminée par les reins, ce qui en fait un excellent marqueur de la fonction rénale. Elle permet également d’avoir une bonne idée de la masse musculaire du patient.
Valeurs normales
De 80 à 105 mg/l (2 à 2,6 mmol/l) dans le sang.
Variations physiologiques
La créatinine est plus importante chez l’homme (7 à 13 mg/l) que chez la femme (5 à 10 mg/l). Il est plus faible chez l’enfant (3 à 10 mg/l).
Signification d’une augmentation
On observe une augmentation de la créatinine essentiellement lors de l'insuffisance rénale.
Signification d’une baisse
On observe une baisse de la créatinine lors d’une dénutrition sévère et dans certains cas de myopathie.
Modalité de l’examen
Aucune condition particulière n’est requise. Le prélèvement sanguin s’effectue au pli du coude. Eviter tout effort avant le dosage car l’activité musculaire peut faire varier en augmentation le taux de créatinine.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_925/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/creatinine.html
Depuis son arrivée dans notre pays en 2012, la e-cigarette, ou « vapoteuse », serait utilisée quotidiennement par 1 à 2 millions de Français. Selon certains, elle permettrait de réduire, voire stopper, la consommation de tabac. Mais aucune étude scientifique ne permet encore de l’affirmer, ni de garantir qu’elle ne présente aucun risque pour la santé à long terme.
La e-cigarette est un dispositif électronique qui fonctionne avec une batterie : elle permet de chauffer un liquide jusqu’à produire une « vapeur » qui ressemble à la fumée d’une cigarette. Ce liquide peut être aromatisé, et contenir ou non de la nicotine.
Vapoter comporte-t-il des risques ?
Il n’y a pour l’instant aucune certitude scientifique sur le long terme. Ce que l’on peut affirmer, c’est qu’une cigarette classique contient plus de 4 000 substances toxiques, dont certaines sont cancérigènes. Par ailleurs, le monoxyde de carbone et les particules fines dégagés lors de la combustion du tabac sont les principaux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.
Ces substances ne sont pas significativement présentes dans la vapeur d’une e-cigarette. Cependant, cette vapeur est composée à 95 % d’un mélange de propylène glycol et de glycérine végétale, et de parfums de synthèse, dont on ignore les effets à long terme sur la santé.
Dans la grande majorité des cas, il y a aussi de la nicotine, dont on sait qu’elle est responsable du mécanisme de dépendance physique et qu’elle a des effets sur le fonctionnement du cerveau.
En l’état actuel des connaissances, on pense que la e-cigarette est beaucoup moins dangereuse pour la santé que la cigarette classique, mais on ne peut pas affirmer qu’elle est totalement dénuée de risques à long terme.
C’est pourquoi l’Organisation mondiale de la santé déconseille son utilisation.
La e-cigarette permet-elle d’arrêter de fumer ?
La e-cigarette n’est officiellement pas considérée comme un produit de substitution au tabac. C’est pourquoi les pharmacies n’ont pas le droit d’en vendre. Certains tabacologues, grâce au retour d’expériences de leurs patients, considèrent que la e-cigarette permet de diminuer, voire de stopper la consommation de tabac, sans qu’il y ait de phénomène de manque.
Selon les études les plus récentes, les doses de nicotine délivrées par les vapoteuses actuelles s’avèrent en effet efficaces pour contrer les envies impérieuses de fumer. Mais d’autres spécialistes estiment au contraire que la e-cigarette entretient la dépendance gestuelle et qu’elle ne permet pas toujours de contrôler la dose de nicotine délivrée. Ils déconseillent donc son utilisation dans le cadre d’un sevrage tabagique. D’autant qu’il existe une variété importante de substituts nicotiniques dont l’efficacité a été prouvée par des études scientifiques (patchs, gommes à mâcher, spray…).
E-cigarette et lieux publics
Aucune loi n’interdit pour l’instant l’usage de la e-cigarette dans l’espace public. Cependant, l’incitation au tabagisme, elle, est interdite, et beaucoup considèrent, que vapoter dans un lieu non-fumeur est une incitation à la consommation de cigarettes. C’est pourquoi la SNCF, la RATP, des compagnies aériennes et beaucoup d’entreprises ont clairement interdit l’usage de la e-cigarette dans leurs locaux.
Sources
- Zoom prévention "Tabac" - Harmonie Mutuelle
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_963/menu-haut/sante-au-quotidien/tabac-et-addictions/tabac/la-cigarette-electronique-.html
Près d'une femme sur dix aura un cancer du sein au cours de sa vie. En 2011, on dénombrait 53 000 nouveaux cas en France. C'est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme. Une mammographie peut permettre de la diagnostiquer au tout début, avant que les symptômes soient perceptibles. Les chances de guérison sont alors maximales.
Anticiper
Certains facteurs augmentent le risque d'avoir un cancer du sein. Ils doivent entraîner une surveillance rapprochée. Si vous êtes concernée, parlez-en à votre médecin ou à votre gynécologue :
l'âge : deux cancers du sein sur trois apparaissent après l'âge de 50 ans ;
avoir déjà eu un cancer du sein, de l'ovaire ou de l'utérus ;
avoir une mère ou une sœur qui ont eu un cancer du sein, surtout si plusieurs femmes de la famille sont touchées et qu'elles étaient jeunes au moment du diagnostic (moins de 40 ans).
D'autres facteurs pourraient augmenter les risques :
une puberté précoce (avant l'âge de 8 ans) et/ou une ménopause tardive (après 55 ans) ;
pas de grossesse, ou une première grossesse tardive, notamment après 40 ans ;
une consommation excessive de matières grasses, de boissons alcoolisées (supérieure ou égale à 3 verres/jour) et le tabagisme pourraient également augmenter les risques.
Dans tous les cas, vous devez consulter rapidement votre médecin ou votre gynécologue si vous constatez une grosseur au niveau d'un sein ou de l'aisselle, une zone de peau anormale au niveau d'un sein (fossette, durcissement, peau d'orange, rougeur), une anomalie d'un mamelon (rétraction, rougeur, écoulement), ou un changement dans l'aspect d'une aréole (cercle plus foncé qui entoure le mamelon).
Alerter
Plus un cancer du sein est détecté tôt, meilleures sont ses chances de guérison. S'il est diagnostiqué et traité à son début, alors qu'il est petit et ne s'est pas propagé à d'autres organes, il guérit dans au moins 90 % des cas. De plus, son traitement est souvent moins agressif. Trois mesures simples permettent de se donner toutes les chances de détecter un cancer débutant :
l’autopalpation des seins : examinez et palpez vos seins tous les mois, après les règles. Consultez au moindre changement constaté ;
une visite systématique chez le médecin : rendez-vous chez votre généraliste ou votre gynécologue une fois par an, plus souvent s'il le juge nécessaire ;
la mammographie : cette radiographie des seins peut être inconfortable, mais pas douloureuse. Elle permet de détecter les cancers de très petite taille, alors qu'ils ne sont pas encore palpables. Un prélèvement (biopsie) permet ensuite de préciser le diagnostic. Il faut faire une mammographie tous les deux ans à partir de l'âge de 50 ans (lire « Pour en savoir + »).
La mammographie par HarmonieMutuelle
Traiter
La chirurgie est la règle. Le chirurgien ne retire généralement que la tumeur et plus rarement tout le sein.
La radiothérapie consiste à appliquer à travers la peau (zone du cancer et sa périphérie) des rayons de haute énergie qui détruisent les cellules cancéreuses.
La chimiothérapie utilise des médicaments qui détruisent et empêchent la multiplication des cellules cancéreuses.
L'hormonothérapie consiste à bloquer l'action d'hormones favorisant le développement des cancers du sein dits « hormona-dépendants ».
En cas de chirurgie où le sein complet est ôté, la reconstruction du sein est le plus souvent réalisée à la fin du traitement.
En fonction du type de cancer, de sa taille et de son extension, le cancérologue choisit le ou les traitements adaptés. Dans tous les cas, un accompagnement psychologique est souhaitable par un psychologue, voire par un psychiatre.
Sources
- FLASH SANTÉ 20 : "Mieux se protéger du cancer du sein" - Mutualité Française
- Chaîne Harmonie Mutuelle -www.youtube.com
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_965/menu-haut/maladies-et-prevention/cancers/cancer-du-sein.html
Les sucres complexes (céréales, pâtes, riz, pain, etc.) sont les principales sources d’énergie dans un effort d’endurance.
Une fois ces réserves épuisées, le corps fait appel aux matières grasses, deuxième carburant de l’effort (fromage, beurre, huile de tournesol, etc.).
Constituants des muscles et autres tissus nobles de l’organisme, il faut également faire des réserves de protéines (viandes, poissons, œufs, laitages, soja, lentilles, maïs, etc.).
Avant la course, l’objectif est triple : assurer une bonne réserve de glycogène (stockage de sucre dans les muscles), garantir un bon état musculaire grâce aux produits animaliers et éviter tout inconfort digestif.
Le jour J
Plus léger que celui de la veille, le repas sera digeste et consommé au moins trois heures avant le marathon.
S’il s’agit d’un petit-déjeuner, il doit apporter 30 % de la ration quotidienne.
Évitez café ou thé au lait, laitages et graisses.
Buvez environ 2 dl d’une boisson peu riche en sucre toutes les heures et prenez une barre énergétique 30 à 40 minutes avant le départ.
Alimentation du marathonien
12 mois avant
Limitez l’alcool et les matières grasses.
Supprimez le tabac.
2 semaines avant
Diminuer les protéines (viandes…) au profit des sucres complexes (pâtes, riz, pain).
La veille
Bouillon enrichi d’huile d’olive ou de colza, viande maigre, pâtes ou riz, fruits.
3 heures avant
Petit-déjeuner : flocons d’avoine et lait de soja, jus de fruits, jambon ou fromage blanc.
Pendant
Compensez les pertes en eau et en sucre (barres de céréales, carrés de sucre, fruits secs).
Juste après
Boire tout de suite : ½ litre d’eau gazeuse.
½ h plus tard : du lait.
2 h après : des aliments salés et des sucres complexes (pâtes, riz, banane, etc.).
2 jours après
Boire : eau riche en minéraux, jus de fruits, sucres complexes.
Éviter les matières grasses.
Hydratation optimale
Pendant l’effort, le corps produit de la chaleur. La température augmente et déclenche le mécanisme régulateur de la transpiration.
Tout au long de la course, il faut compenser les pertes en eau et en sodium pouvant provoquer un malaise. En une heure de course, le coureur peut perdre jusqu'à deux litres d'eau. N’attendez pas d’avoir soif pour boire par petites quantités dès les premiers ravitaillements.
Prévenir la crampe
Contraction douloureuse, involontaire et passagère d’un muscle ou d’un groupe de muscles trop sollicités, déshydratés ou contrariés, la crampe peut surgir à tout moment.
La meilleure des préventions consiste à boire une eau minérale ou gazeuse riche en potassium et en sodium.
Sources
- Guide "La course à pied" - Harmonie Mutuelle - juillet 2012.
- Chaîne Harmonie Mutuelle - www.youtube.com
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_981/menu-haut/activite-physique/course-a-pied/course-a-pied-se-nourrir-et-s-hydrater.html
Cette phase de récupération ne doit pas être négligée, elle fait partie de l’entraînement du coureur et doit être planifiée.
Immédiatement après l’épreuve
buvez tout de suite ½ litre d’eau gazeuse, riche en minéraux,
30 minutes plus tard : buvez ½ litre de lait,
2 heures après : des aliments salés et des sucres complexes (pâtes, riz, banane, etc.),
côté muscles : des étirements sont possibles mais la meilleure façon d’effacer les courbatures, c’est encore le repos, voire de pédaler lentement, de nager, d’être massé(e).
Le soir de l’épreuve
le voyage de retour : évitez de conduire vous-même, car la position du conducteur est propice aux crampes,
le soir : une fête avec modération ! Votre foie est en plein travail d’élimination alors ne le contrariez pas avec plus d’un verre d’alcool. Le repas doit être digeste en privilégiant les féculents ; buvez surtout beaucoup d’eau,
un bain chaud ou des massages aideront à détendre vos muscles et vous relaxer.
Le lendemain et les jours suivants - semaines 1 et 2 après la course
Objectifs : dormir, s’hydrater, recharger son organisme et se reposer ! Concrètement, durant les trois jours qui suivent la course votre alimentation doit être suffisamment variée et complète pour reconstituer les réserves musculaires dans lesquelles la course a puisé : privilégiez une alimentation riche en fibres, lait et œufs. Les fibres relancent le transit intestinal et favorisent la reconstruction des fibres musculaires endommagées.
Le repos total est indispensable : n’oubliez pas que des lésions indolores prendront plusieurs semaines à guérir. Quelques prises d’aspirine ou de granules homéopathiques d’arnica, l’application de coussins thermiques peuvent également soulager les douleurs et les courbatures.
Si vous vous sentez bien après ces jours de repos (3 à 10 jours selon la course), pratiquez d’autres sports : la marche, la natation ou le vélo vous permettront de bouger, sans vous épuiser encore un peu plus et épargneront vos articulations. Mais toujours sans excès et à l’écoute de votre corps : 3 séances de 30 minutes dans la semaine au maximum ! Ces entraînements ne doivent pas engendrer de fatigue supplémentaire.
Si vous vous sentez encore fatigué(e) ou soupçonnez une blessure, reposez-vous et une douleur qui ne disparaît pas dans les 3 ou 4 jours appelle une consultation chez votre médecin.
Semaines 3 et 4 après la course
Un « blues du marathonien » peut survenir parfois : votre corps doit oublier la souffrance de la course avant de reprendre l’entraînement, les contraintes et les nouveaux objectifs de la prochaine course. La reprise se fait en douceur : les séances d’entraînement peuvent reprendre sur terrain souple avec l’alternance de phase d’échauffement et de phase d’endurance, sans oublier les étirements pour finir la séance.
Sources
- Guide "La course à pied" - Harmonie Mutuelle - juillet 2012.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_982/menu-haut/activite-physique/course-a-pied/course-a-pied-recuperer.html
Cancer de l’homme le plus fréquent entre 20 et 35 ans, le cancer du testicule représente 1 à 2 % de l’ensemble des cancers diagnostiqués chez l’homme. Plus le dépistage est précoce et meilleures sont les chances de guérison. Une bonne raison pour se faire examiner régulièrement.
Entre 20 et 35 ans surtout
On estime la fréquence du cancer testiculaire entre 3 à 6 cas pour 100 000 hommes, âgés en majorité de 20 à 35 ans. Ce cancer est rare avant 15 ans et après 50 ans. La mortalité demeure encore élevée, de l’ordre de 0,4 % de la mortalité masculine générale.
Dépisté à temps, c’est-à-dire avant le développement de métastases, ce cancer demeure d’un bon pronostic.
Des formes multiples
On devrait plutôt parler de cancers du testicule, tant les formes sont nombreuses, envahissant ou non les ganglions, plus ou moins métastatiques, c’est-à-dire diffusant à distance du testicule. Le plus fréquent demeure le cancer dit « germinal », de bon pronostic dans l’ensemble, et le plus redoutable, le choriocarcinome. Une fois le diagnostic de cancer suspecté, un bilan destiné surtout à la recherche de métastases permet d’orienter le traitement.
Facteurs de risque
Certaines situations prédisposent au développement d’un cancer testiculaire, comme l’appartenance à la race blanche, par exemple. On incrimine également :
certains dérèglements hormonaux (excès d’œstrogènes),
l’atrophie testiculaire après un traumatisme,
les séquelles d’oreillons,
et surtout la cryptorchidie (testicule "ascensionné") qui multiplie le risque par 20.
La chaleur ne semble pas augmenter le risque. Quant au cancer dit "des ramoneurs", il ne s’agit pas d’un cancer testiculaire, mais du scrotum.
« Lourdeur » et « grosseur » testiculaires
Auparavant souvent découvert lors du service militaire, en raison de l’examen systématique des appelés, le cancer du testicule se manifeste à la palpation par une masse indolore suspecte ou encore une augmentation de son volume. L’autre signe typique est une sensation de gêne au niveau d’un testicule, ou encore d’une lourdeur. C’est parfois à l’occasion d’une complication (métastase, découverte d’un ganglion, compression d’un organe abdominal…) que le diagnostic est établi. Ailleurs, c’est la réduction de la libido, un amaigrissement ou une fatigue inexpliquée qui peuvent attirer l’attention.
Traitement chirurgical surtout
Le traitement dépend, bien entendu, du type exact de cancer, de son évolution et de l’existence de métastases ou d’envahissements locaux. Dans certains cas, la radiothérapie peut permettre d’envisager 98 % de guérisons.
La chimiothérapie, à base de cisplatine surtout, permet une guérison également très élevée.
C’est la chirurgie, systématique, qui joue pourtant un rôle essentiel. Elle consiste à retirer le testicule touché (orchidectomie) ainsi que les ganglions éventuellement envahis par le cancer. On remplace le testicule par une prothèse. Les traitements n’ont pas d’influence sur la qualité de l’érection.
Traitement et stérilité
Si le cisplatine, utilisé comme chimiothérapie anticancéreuse principale, a profondément modifié le pronostic du cancer du testicule, il s’accompagne cependant d’un effet secondaire important, la stérilité. Un homme sur deux « récupérera » dans les deux ans qui suivent la chimiothérapie.
La radiothérapie, qui tâche d’épargner le testicule sain, entraîne également une azoospermie, c’est-à-dire une disparition des spermatozoïdes, réversible ou non en fonction de l’intensité de l’irradiation. La récupération survient dans l’année qui suit l’arrêt de la radiothérapie.
Conserver son sperme
Malgré la diminution de la fertilité, due au cancer lui-même, il paraît nécessaire de recourir à une autoconservation de son sperme avant le traitement, afin de préserver une certaine fertilité. Même si le risque de malformations chez un enfant conçu par un père sous chimiothérapie paraît faible, les spécialistes préconisent le port de préservatif lors de rapports sexuels pratiqués pendant la chimiothérapie et dans les deux années qui suivent.
Renseignez-vous sur les modalités de conservation auprès de la Fédération nationale des Centres d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains (Cecos).
Sources
- « La Revue du Praticien », n° 49, 1999
- « Le Généraliste », n° 2 206 du 31 mai 2002
- « Urologie », Éditions Estem, 2000
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1016/menu-haut/maladies-et-prevention/cancers/cancer-des-testicules.html
Est-ce un vaccin obligatoire ?
Oui depuis janvier 2018.
Pourquoi se faire vacciner ?
Infection produite par une bactérie (Bordetella Pertussis) elle est très contagieuse. En 2003, la coqueluche a représenté la première cause de décès par infection bactérienne chez les nourrissons de moins de 2 mois. Ce sont très souvent les jeunes adultes, bien que vaccinés dans l’enfance, qui contaminent les bébés, leur protection ayant diminué au cours du temps.
L’objectif principal de la vaccination est de protéger les nourrissons pour qui cette maladie est potentiellement mortelle.
Les recommandations
Une première injection à partir de l’âge de 2 mois, une deuxième à 4 mois et le premier rappel à 11 mois. Les rappels suivants se font à 5 ans puis entre 11 et 13 ans (associé à la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos).
La vaccination est également recommandée pour certains professionnels de santé et pour les adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou les années à venir et n'ayant pas eu le vaccin au cours des dix dernières années. Les rappels adultes peuvent se faire à 25 ans, 45 ans et après si le contexte familial le nécessite.
La protection est estimée entre 5 et 10 ans.
Le vaccin est-il remboursé ?
Oui, il est pris en charge par l'Assurance maladie. Ce vaccin peut être réalisé par votre médecin traitant ou le pédiatre de votre enfant mais également par les services des conseils généraux (notamment par les centres de Protection Maternelle et Infantile).
Effets indésirables communs à tous les vaccins injectables :
Réaction au site d’injection, telle que douleur, rougeur, gonflement : très fréquent (>10 cas sur 100 vaccinés).
Des effets généraux comme de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires : fréquent (1 à 10 cas sur 100 vaccinés).
Réaction allergique : très rare (1 cas sur 450 000 vaccinés).
Sources
http://vaccination-info-service.fr/
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1055/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccins-bacteriens/coqueluche.html
Le cyclisme est une activité d’endurance favorable à la santé qui fait travailler :
la respiration,
la fonction cardiaque,
la circulation sanguine,
les articulations,
les muscles.
Véritable sport d’équipe, le cyclisme permet également de développer des qualités mentales de surpassement, qui sauront profiter au coureur dans sa vie personnelle et professionnelle.
La fréquence des chutes est faible, occasionnant le plus souvent des lésions bénignes. Le port du casque reste cependant obligatoire. Les tendinopathies (inflammations du tendon) peuvent survenir mais restent rares : elles sont presque toujours en relation avec un matériel mal adapté ou une mauvaise position sur le vélo. Le risque de lésions musculaires et tendineuses est réduit car sur le vélo le poids est porté.
Quelques règles de base à suivre
Le coureur doit prendre conscience de l’intérêt de mettre en place un cadre d’abord propice à sa santé mais aussi adapté à la performance.
Cela se traduit par :
le choix d’un matériel adapté : un vélo ajusté à la morphologie et correctement entretenu, un casque, des chaussures adaptées à la conformation des pieds, des cales bien réglées, un cuissard de qualité.
un entraînement qui privilégie la qualité plutôt que la quantité : pour de bonnes capacités d’endurance (rouler longtemps à intensité moyenne), mais aussi de puissance, de vélocité (bien tourner les jambes) et de résistance pour des efforts brefs et intenses (sprint).
une hygiène de vie correcte avec en particulier des heures de sommeil adaptées aux besoins de chacun.
la pratique régulière des étirements et d’exercices de gainage sont des atouts précieux.
une alimentation diversifiée et équilibrée est le meilleur outil à proposer à l’organisme pour la santé et la performance.
la mise en place d’une stratégie nutritionnelle qui permet d’apporter le « bon » carburant nécessaire avant, pendant puis après la course .
La mise en place de protocoles adaptés est utile pour bien récupérer après la course.
Une règle à ne pas oublier : avant de pratiquer cette discipline, une visite médicale d’aptitude est conseillée. N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou un médecin du sport.
Sources
- Dr Jean-Jacques Menuet, médecin du sport. https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2186/menu-haut/activite-physique/cyclisme/les-specificites-du-cyclisme-sur-route.html
Prenons l’exemple d’une course dont le départ est fixé à 13h.
Le repas de la veille au soir
Il sera riche en féculents : par exemple, des pâtes cuites « al dente » ou du riz ou encore des pommes de terre ou de la semoule. Ce repas sera pauvre en graisses : préférez les sauces non grasses (sans beurre, ni crème) et les viandes maigres. Le fromage est à éviter.
Le jour de la course
Avant la course
Il est recommandé de prendre un petit-déjeuner digeste composé de :
céréales contenant moins de 10% de lipides ou du pain aux céréales, à faire griller pour qu’il soit plus digeste, avec de la confiture ;
un thé ou un café, ou du lait s’il est toléré ;
un jus de fruit.
Un repas pris avant la course et terminé 3 heures avant le départ avec des pâtes ou du riz, du jambon ou une part de viande blanche, une compote de pommes. Il est important de prendre le temps de manger tranquillement.
Consommer 250 ml d’une boisson composée d’eau plate, d’un peu de sirop et 2 cuillères à soupe de sucre fructose pendant les 90 minutes qui précèdent le départ.
Pendant la course
Boire régulièrement et ce dès le début de la course, 2 gorgées toutes les 15 mn ; 500 ml par heure est le minimum. Les boissons à privilégier sont : l’eau plate avec un peu de sirop ou de miel et un peu de sel (une pincée de sel pour 10° de température extérieure et pour 500 ml) ou une boisson de l’effort achetée dans le commerce et qui contient des glucides et des minéraux.
Si la durée de la course dépasse 2 heures, manger une barre de céréales peu grasse ou une pâte de fruits ou un gel de glucose toutes les 40 minutes.
Après la course
Après l’arrivée, rouler en tournant bien les jambes pendant 15-20 minutes.
Boire régulièrement dès la fin de la course puis jusqu’au coucher. La consommation d’aliments alcalins (pauvre en acides) va aider à bien récupérer : compote de fruit, yaourt aux fruits, quelques fruits secs. Saler un peu plus le repas qui suit la course si le coureur a beaucoup transpiré.
S’il a fait chaud, optimiser le retour veineux en passant les jambes à l’eau froide et surélever les jambes la nuit en plaçant un coussin sous le matelas.
S’étirer avant le coucher.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2187/menu-haut/activite-physique/cyclisme/se-preparer-a-la-course-cycliste.html
Ce programme, vecteur de lien social et de valeurs citoyennes, s’inscrit dans l’engagement solidaire concret porté par la Fondation Harmonie Solidarités depuis trois ans. Le dispositif propose également un parcours sensoriel original ouvert au grand public.
Formation aux gestes de premiers secours pour les déficients sensoriels
Depuis octobre 2016 et jusque fin 2018, la Fondation Harmonie Solidarités organise sur l’ensemble du territoire (une quinzaine de villes), des sessions de formation aux gestes de premiers secours accessibles aux personnes déficientes sensorielles.
Mise en œuvre par l’UNASS, Union Nationale des Associations de Secouristes et Sauveteurs, la formation Prévention Secours Civique Niveau 1 (PSC1) dispensée et traduite en langue des signes française est également adaptée aux personnes déficientes visuelles ;
Cette formation, gratuite et qualifiante, permettra aux participants d’acquérir un comportement réfléchi et efficace, seul face à une situation d’accident de la vie quotidienne : mettre en position latérale de sécurité (PLS) une personne inconsciente, pratiquer une réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) chez une personne qui ne respire pas, agir devant un malaise, etc… La formation est ouverte aux personnes déficientes sensorielles et à leur entourage.
Les prochaines formations ont lieu à Plérin :
Formation aux "Gestes de premiers secours" pour personnes déficientes auditives : les 9 et 10 janvier 2018.
Formation aux "Gestes de premiers secours" pour personnes déficientes visuelles : les 11 et 12 janvier 2018.
Pour participer aux formations, une inscription est obligatoire sur www.connaissens.harmonie-solidarites.org
Un parcours sensoriel vecteur de lien social
Egalement au programme de ce tour de France, un parcours sensoriel à la fois exploratoire et inédit qui met en scène l’environnement de nos sociétés tout en permettant une meilleure prise de conscience des problématiques liées aux déficiences sensorielles. Il invite à la recherche d’un équilibre pour un « mieux vivre ensemble » à travers le respect des singularités et la solidarité. Un concept original de l’agence E&H LAB.
Cette exposition ouverte au grand public permet des rencontres et partages d’expériences pour mieux appréhender les handicaps sensoriels et renforcer le lien social.
Un rayonnement national grâce aux acteurs de CONNAISSENS
CONNAISSENS fédère un ensemble de personnes et organisations engagées aux côtés de la Fondation Harmonie Solidarités pour l’inclusion des personnes déficientes sensorielles. Chacun d’entre eux contribue aux actions en apportant leur aide, leur expertise et leur enthousiasme, pour la réussite du projet !
Pour découvrir les acteurs de CONNAISSENS et notamment son parrain, Gérard Muller, cliquez ici.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_2213/connaissens-un-dispositif-original-autour-des-deficiences-sensorielles.html
Recette de printemps
6
personnes
Préparation
15 min
Cuisson
20 min
Repos
1h
0,45 €
par personne
Ingrédients
500 à 600 g de cerises (type Montmorency ou autres)
250 g de farine
1/2 litre de lait demi-écrémé
2 oeufs entiers
1 cuillère à soupe d'huile de tournesol
1 pincée de sel
1 sachet de sucre vanillé
Sucre en poudre
Préparation
Mettez la farine dans un saladier. Faites un puits et cassez-y les œufs entiers.
Ajoutez l’huile, le sel, le sucre vanillé et une partie du lait. Travaillez énergiquement la pâte avec un fouet pour enlever les grumeaux et la rendre plus légère. Incorporez progressivement le reste du lait tout en remuant. La pâte doit être bien lisse.
Laissez reposer la pâte 1 h au réfrigérateur.
Après 1 h, incorporez les cerises à la pâte puis versez le tout dans un moule à tarte anti-adhésif.
Préchauffez votre four pendant 10 min à 200° C et enfournez.
Faites cuire pendant 20 min à 180° C.
Sortez le clafoutis du four, déposez-le sur une assiette ou un plat à tarte et saupoudrez-le de sucre en poudre.
Variante de présentation
Découpez des formes dans le clafoutis cuit à l’aide d’un couteau ou d’un emporte pièces.
Coupez le clafoutis comme des parts de tarte.
Cuisez le clafoutis dans une poêle à blinis (de petit diamètre), ce qui donnera des clafoutis individuels.
Alternatives
Vous pouvez...
Aromatiser la pâte avec de la fleur d’oranger, du zeste de citron, de la cannelle, etc.
Utiliser d’autres fruits que les cerises, comme par exemple des pommes, des poires, des pêches, des nectarines, des abricots coupés en fines tranches.
Utiliser des cerises surgelées en les faisant décongeler au réfrigérateur avant de faire la recette.
Pour les personnes allergiques et intolérantes
Intolérance au gluten : cette recette contient du gluten avec la farine de blé. Pour l’adapter, il faut utiliser uniquement de la farine sans gluten.
Accommodez les restes
Cette recette convient aussi bien pour une dégustation au petit-déjeuner, au goûter ou en dessert.
A savoir
Cette recette permet d’utiliser des fruits frais qui ne seraient pas consommés, avant qu’ils ne se gâtent.
Intérêts nutritionnels
Recette convenant à tous et notamment :
aux personnes diabétiques : compter ce plat comme le « féculent + le fruit du repas » - remplacer le sucre vanillé par de la poudre de vanille ou de l’extrait de vanille, et supprimer le sucre en poudre à la fin de la recette ;
aux personnes qui ont un taux de cholestérol à surveiller (car recette sans beurre).
Ce plat comprend les parts de fruits, féculents et produits laitiers recommandées pour une alimentation équilibrée.
Sources
- "Ma cuisine des quatre saisons - Des recettes santé et plaisir pour tous" - Harmonie Mutuelle
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3149/menu-haut/alimentation-recettes/recettes/recettes-de-printemps/clafoutis-aux-cerises.html
Certains changements surviennent très progressivement alors que d’autres sont plutôt soudains. Les connaître permet de mieux s’y préparer.
Des changements physiologiques normaux
Production hormonale : l’activité de certaines glandes hormonales diminue (thyroïde, surrénales…) voire cesse (ovaires) ce qui peut entraîner certains troubles de l’humeur et/ou du sommeil, ainsi que des modifications physiques pour les femmes (voir article sur les troubles liés à la ménopause) et les hommes.
Changement du métabolisme : avec l’âge, le corps a tendance à perdre en masse musculaire au profit de la masse graisseuse, et ce même sans modification du régime alimentaire. Les masses graisseuses se répartissent différemment : la silhouette évolue.
Sens moins aiguisés : l’acuité auditive et visuelle est moins bonne avec l’âge ; la peau plus sèche et plus ridée devient elle aussi moins sensible ; enfin le goût et l’odorat peuvent aussi évoluer. Les 5 sens sont moins en alerte qu’auparavant.
Activité cardiaque et capacité respiratoire : toutes deux diminuent très lentement et très progressivement, ce qui rend certains efforts physiques un peu plus difficiles.
Avec l’âge, le corps change donc beaucoup, et l’image que l’on en a aussi. Le désir sexuel peut en être affecté. Cependant, la baisse de libido n’est pas une conséquence normale du vieillissement. Si elle survient et perdure, il ne faut pas hésiter à en parler avec son médecin traitant : des solutions existent.
Sources
Fédération Française de Sexologie et de Santé Sexuelle
Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes, cours sur le vieillissement normal et pathologique
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_3163/menu-haut/bien-vieillir/vie-sociale-et-affective/sexualite/quand-le-corps-change-avec-l-age.html