Coopérez avec votre médecin
Votre médecin traitant ne pensera pas forcément à explorer la piste de la fatigue chronique. N’hésitez pas à lui en parler s’il ne l’évoque pas lui-même et soyez le plus précis possible lorsque vous lui décrivez ce que vous ressentez, afin qu’il dispose d’indices pour établir son diagnostic.
Restez à l’écoute de vous-même
Évaluez les efforts que vous avez du mal à faire et les difficultés que vous rencontrez et faites le point régulièrement, avec votre médecin, sur l’évolution de votre état (progrès, faiblesses, rechutes, etc.). Cela lui permettra de vous prescrire le soutien (d’un médicament, d’un kinésithérapeute, d’un psychologue, etc.) le plus approprié.
Évitez l’inactivité totale
L’oisiveté est fortement déconseillée, quel que soit le sentiment d’abattement physique que vous ressentez. Bien souvent, les personnes atteintes de fatigue chronique ont besoin de se réadapter progressivement à l’effort, et la pratique d’une activité modérée est l’occasion de se remotiver et de minimiser le risque d’exclusion sociale. https://www.harmonie-prevention.fr/rub_285/fatigue-chronique.html
L'appareil utilisé, appelé fibroscope, se présente comme un tube souple de moins de 5 mm de diamètre. Il va permettre d’explorer la trachée puis les bronches (d'un poumon puis de l'autre), d’aspirer des sécrétions pour les analyser ou de réaliser des biopsies (c’est-à-dire prélever un petit fragment de tissu bronchique pour l’analyser). Dans certaines circonstances, la fibroscopie bronchique peut même permettre de détruire des lésions. Il s’agit alors d’une endoscopie dite « thérapeutique ». Complémentaire des explorations radiographiques. La fibroscopie bronchique sera notamment utile pour rechercher l'explication d'une toux prolongée, d'une fièvre d'origine respiratoire, d'anomalies perçues à l'auscultation pulmonaire ou découvertes sur une radiographie.
Comment se déroule l’examen ?
L’examen se pratique en salle d’endoscopie. Il est indispensable d’être à jeun deux heures avant. Vous êtes le plus souvent assis(e) face au médecin dans un fauteuil. Après anesthésie locale, ce dernier introduit le fibroscope par le nez, parfois par la bouche si les narines sont trop étroites. Sous contrôle visuel, il le fait progresser à travers le larynx, entre les cordes vocales, dans la trachée puis dans les bronches.
Combien de temps dure l’examen ?
Environ 20 minutes.
Est-ce douloureux ?
C’est un examen non douloureux mais désagréable : il peut provoquer des réflexes de toux et de vomissements et donner l’impression de manquer d’air au passage du fibroscope au travers des cordes vocales. Le désagrément est bref mais nécessite d'être détendu et de respirer calmement. En cas de geste thérapeutique envisagé ou de prélèvement biopsiques, une légère anesthésie générale peut être pratiquée.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Une petite anesthésie locale est nécessaire avant l’introduction du fibroscope. Une pulvérisation d'un anesthésique local de goût amer (identique à celui utilisé par les dentistes) est réalisée dans le nez, la gorge et les bronches. Une anesthésie générale est toujours requise pour une endoscopie thérapeutique. Elle est de courte de durée, 10 à 20 minutes et légère (neuroleptanalgésie).
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). L’examen peut se réaliser en hospitalisation ambulatoire : entrée le matin et sortie le soir.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Il est recommandé de ne pas fumer avant l'examen (24 à 48 h) pour éviter d'irriter plus les bronches ce qui rendrait l'examen plus pénible. Le retour à domicile peut être immédiat lorsqu’il n’y a eu qu’une anesthésie locale.
Précautions particulières
Vous devez rester à jeun deux heures après l’examen car l'anesthésie locale va se dissiper lentement et peut favoriser les fausses routes (avaler "de travers").
Après l'examen, on peut parfois observer de la fièvre, une accentuation temporaire de la toux ou quelques crachements de sang si une biopsie a été pratiquée. N’hésitez pas à consulter votre médecin si ces symptômes persistaient.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Les résultats des examens visuels sont connus rapidement, les résultats des divers prélèvements le sont au bout de quelques jours.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
pneumocourlancy.fr (pneumologie – groupe Courlancy – Reims)
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_898/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-endoscopiques/fibroscopie-bronchique.html
Il est fréquemment utilisé pour rechercher une anomalie rétinienne ou encore les conséquences d’un diabète, d’une l'hypertension artérielle ou d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Comment se déroule l’examen ?
Le fond d’œil est pratiqué au cabinet de l’ophtalmologue. Vous êtes assis(e) face à lui. Selon qu'il doit examiner ou non l'ensemble de la rétine, le médecin instille une goutte de collyre dit "mydriatique" qui lui permet de dilater la pupille. Celui-ci peut donner une sensation de brûlure passagère et un goût désagréable dans la bouche. Le praticien peut alors voir la rétine à travers la cornée et les autres structures de l'œil, grâce à l'ophtalmoscope ou la lampe à fente.
Combien de temps dure l’examen ?
L’examen ne dure que quelques minutes, mais prévoir une plage horaire d’une heure pour la préparation à l’examen (dilatation de la pupille).
Est-ce douloureux ?
La forte intensité du faisceau lumineux délivré par l’ophtalmoscope laisse persister immédiatement après un fort éblouissement durant 1 ou 2 minutes. Il ne faut pas vous en inquiéter. Un flou visuel, dû à la dilatation de la pupille, peut durer lui plusieurs heures.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e).
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Evitez tout maquillage et ne mettez pas vos lentilles de contact. Il est nécessaire de prévenir l’ophtalmologiste de toute pathologie oculaire connue (glaucome) et de vos traitements en cours. Votre pupille a été dilatée, ne conduisez pas pour regagner votre domicile et pensez à vous munir de lunettes de soleil car, par temps clair et ensoleillé, elles vous éviteront cette sensation désagréable d’éblouissement qui peut persister après la dilatation.
Précautions particulières
Le fond d’œil est contre-indiqué en cas de glaucome.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Les résultats sont connus le jour même.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
www.ameli.fr
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_899/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/explorations/fond-d-oeil-.html
La fonction essentielle du fer est le transport de l’oxygène grâce à l’hémoglobine (pigment des globules rouges) contenue dans les globules rouges (hématies). Il est également présent dans la myoglobine qui gère la réserve en fer dans le muscle. Cet oligo-élément absorbé essentiellement au niveau du duodénum (partie initiale de l’intestin grêle) participe également à de nombreuses autres réactions chimiques.
Valeurs normales
De 0,6 à 1,9 mg/l. (11 et 34 micromoles /l)
Variations physiologiques
La sidérémie, ou taux de fer dans le sang, varie en fonction de l’âge et du sexe. Elle est moins élevée chez la femme, sauf durant la grossesse et la période d’allaitement. En revanche, la sidérémie est plus élevée chez le nouveau-né (entre 1,1 et 2 mg/l). Enfin, les adolescents ont de plus grands besoins en fer.
Signification d’une augmentation
On observe une augmentation du fer lors :
des hépatites,
des cirrhoses, l’alcoolisme
des hémolyses (destruction des globules rouges),
et surtout de l’hémochromatose (surcharge en fer dans le sang).
Signification d’une baisse
On observe une baisse du fer associée à une anémie lors de syndromes inflammatoires. On peut également constater une diminution du taux de fer dans le sang par carence lors de problèmes digestifs (malabsorption, diminution des apports, diarrhées, parasitoses digestives...) et lors d’importants saignements ou des saignements répétés quels qu'ils soient (génital, urinaire...). Des grossesses répétées ou un allaitement long peuvent également diminuer le taux de fer dans l’organisme.
Modalité de l’examen
Aucune condition particulière n’est requise pour cet examen. Le prélèvement sanguin s’effectue au pli du coude.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
Cet examen est couplé avec le dosage de la ferritine (stockage du fer) et de la capacité totale de fixation du fer qui en précisent les variations.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_926/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/bilan-biochimique/fer.html
Encore mal connue des médecins et assimilée trop souvent à une maladie psychiatrique, cette pathologie mérite pourtant qu’on s’y attarde puisqu’elle concerne plus de deux millions de personnes en France.
La fibromyalgie est une maladie épuisante. C’est la douleur qui domine. Il s’agit de douleurs d’insertion :
au niveau des tendons de certains muscles,
à la face externe des hanches, des coudes,
à la face interne des genoux,
ou encore derrière les omoplates.
La douleur est parfois tellement diffuse que le fibromyalgique assure "souffrir de partout". Elle s’exagère au froid ou à l’effort. La fatigue est également présente. Il s’agit d’une lassitude chronique, ancienne, "depuis toujours" selon les malades. Les troubles du sommeil existent également chez la plupart des fibromyalgiques. Leurs nuits sont parasitées de dizaines de micro-réveils qui passent inaperçus mais perturbent quand même l’organisme.
Une vraie maladie
La fibromyalgie est si mystérieuse, qu’aucun examen biologique ou radiologique ne peut en affirmer l’existence. Il existerait tout au plus une anomalie de la sérotonine, ce qui pourrait expliquer les troubles du sommeil et la douleur.
Pour l’instant, seul l’examen clinique qui retrouve des douleurs multiples (au moins 11 points douloureux) et une fatigue chronique permettent d’évoquer avec plus ou moins de certitude qu’il s’agit bien d’une fibromyalgie. C’est l’absence de preuve biologique ou radiologique et le terrain dépressif fréquemment rencontré, qui ont poussé certains médecins à parler, à tort, de maladie psychiatrique. La dépression survient car la douleur chronique rend dépressif, sans parler de l’incompréhension du milieu médical ou familial, excédé par les plaintes répétées et inexpliquées. Ce bilan négatif d’investigation a toutefois le mérite d’éliminer un certain nombre de pathologies essentiellement inflammatoires, qui peuvent simuler une fibromyalgie et qui nécessitent des traitements bien spécifiques.
Sources
- Fédération Nationale des Associations de Fibromyalgie
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1029/menu-haut/maladies-et-prevention/douleurs/fibromyalgie/qu-est-ce-que-la-fibromyalgie-.html
La grande majorité des médicaments proposés, sont relativement inefficaces à long terme pour soigner la fibromyalgie, qu’il s’agisse :
des antalgiques,
des anti-inflammatoires,
ou bien encore des anti-dépresseurs.
On a recours en réalité à de nombreuses spécialités de la médecine pour tenter d’en venir à bout. L’acupuncture, la balnéothérapie (thalassothérapies, cures thermales...) et la relaxation permettent de retrouver un certain soulagement. En définitive, soigner la fibromyalgie est un travail d’équipe plus que le fait du médecin seul.
Faites du sport !
Paradoxalement, c’est le sport qui permet d’obtenir le plus d’amélioration ! Le fibromyalgique doit réapprendre à se servir de ce corps qui le fait pourtant souffrir au repos. Il ne s’agit pas de battre des records mais tout simplement de marcher à bonne allure, de courir ou de nager. L’important étant de se faire plaisir et de faire bouger toutes les articulations privées d’exercice depuis longtemps.
Peut-on la prévenir ?
La cause de la fibromyalgie n'ayant pas été formellement identifiée, aucune manière de la prévenir n'est reconnue pour l'instant.
La fibromyalgie est donc une maladie bien réelle, en quête de reconnaissance médicale, handicapante et qui ne connaît pas de traitement miracle à l’heure actuelle. Le fibromyalgique doit avoir une activité physique régulière et accepter l’absence de guérison totale ou durable, en attendant que les progrès de la médecine permettent de trouver enfin un traitement véritablement efficace.
Sources
- Fédération Nationale des Associations de Fibromyalgie
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1031/menu-haut/maladies-et-prevention/douleurs/fibromyalgie/le-traitement.html