On parle d’hypertension artérielle quand la pression exercée par le sang dans les artères est trop forte. Elle est définie par une pression maximale supérieure à 14 ou par une pression minimale supérieure à 9 au cours de trois prises de tension consécutives.
L’hygiène de vie est un élément clé dans la prévention et le traitement de l’hypertension artérielle. Elle peut parfois être suffisante pour diminuer une hypertension légère. De manière générale, la réduction des facteurs de risque permet de diminuer le traitement médicamenteux nécessaire pour maintenir une tension en-dessous de 14/9.
Piur réduire les facteurs de risque de l'hypertension artérielle :
Contrôlez et limitez votre consommation de sel (5 à 6 gr par jour maximum) :
le sel, ou chlorure de sodium, que l’on ajoute en cuisinant ne représente qu’une faible partie des apports journaliers. La grande majorité des apports provient des aliments transformés, principalement les plats cuisinés, la charcuterie et le fromage.
Mangez des aliments riches en potassium :
réduire sa consommation de sel n’est pas suffisant, il est aussi important d’avoir de bons apports en potassium. Il est présent notamment dans les fruits et légumes, et s’oppose aux effets nocifs du sodium. Privilégiez les viandes blanches telles que la volaille plutôt que la viande rouge. Evitez de consommer des aliments riches en graisses animales : proscrire les charcuteries et consommer des produits laitiers allégés en matières grasses.
Contrôlez votre poids :
même légère, une perte de poids peut aider à réduire votre pression artérielle.
Limitez la consommation d'alcool :
le fait de boire moins ou pas du tout d’alcool peut abaisser votre pression artérielle. De plus, cela permet une meilleure efficacité des médicaments contre l’hypertension et évite des calories « nutritionnellement inintéressantes » qui peuvent aggraver un problème de poids. Rappelons que la consommation d’alcool est à limiter à 3 verres par jour pour les hommes et à 2 verres pour les femmes.
Pratiquez une activité physique régulière :
la pratique d’une activité physique offre de nombreux bénéfices pour la santé. Elle permet de contrôler la pression artérielle, mais aussi de mieux gérer son poids et son stress. Pour cela, 30 minutes d’activité moyenne au minimum sont conseillées chaque jour. Marcher rapidement, passer l’aspirateur, danser, faire du vélo ou de la natation, etc., les idées ne manquent pas pour bouger !
Arrêtez de fumer :
fumer augmente le risque de développer une maladie cardio-vasculaire et diminue l’efficacité du traitement anti-hypertenseur.
Détendez-vous :
réduire le stress peut aussi aider à contrôler la pression artérielle. Faire du sport, des exercices de relaxation et bien dormir peuvent aider à faire baisser la tension artérielle.
Sources
www.comitehta.org : Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle
www.mangerbouger.fr : site du Programme National Nutrition Santé
Guide du Zoom "Activité physique" - Harmonie Mutuelle
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_359/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-cardiovasculaires-et-facteurs-de-risques/hypertension/hypertension-arterielle-7-regles-d-or.html
Quand les symptômes d’une crise se manifestent, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin qui pourra prescrire un traitement viral (application locale ou voie orale) permettant d’accélérer la cicatrisation, de diminuer la fréquence et la durée des poussées et de lutter conter la contagion.
Selon la localisation de l’herpès, il peut être nécessaire de consulter un spécialiste (ophtalmologiste pour l’herpès oculaire par exemple). Par ailleurs, quelques conseils permettront aux personnes atteintes d’atténuer l’impact de la crise :
Gardez les lésions parfaitement propres en les lavant avec de l’eau et du savon.
Séchez les parties atteintes avec un sèche-cheveux à faible chaleur par exemple. Certains produits pharmaceutiques en vente libre permettent d’assécher des lésions comme le bouton de fièvre.
Évitez de toucher la lésion et d’autres parties du visage : le virus pourrait s’y propager. Lavez-vous les mains lorsque celles-ci ont été en contact avec les lésions.
N’humectez pas vos lentilles avec votre salive.
Protégez-vous lors de relations sexuelles ou pratiquez l’abstinence si les lésions ne peuvent être intégralement couvertes par un préservatif.
Ne portez pas de vêtements serrés qui gardent l’humidité.
Ne grattez pas les lésions : vous risquez de retarder la cicatrisation et de permettre au virus de se nicher sous les ongles, donc de contaminer par la suite.
Ne pansez pas les lésions : l’air sec aide à cicatriser.
Ne partagez pas les serviettes ou gants de toilettes avec votre entourage ou votre conjoint.
Évitez absolument tout contact avec les nouveau-nés, les personnes atteintes d’eczéma ou dont les défenses immunitaires sont affaiblies (femmes enceintes, personnes atteintes du sida, ayant subi une greffe ou une transplantation d’organe, sous chimiothérapie…).
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_443/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/herpes.html
Les étapes-clés des soins bucco-dentaires :
2 ans : âge recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour une 1ère consultation d’un dentiste.
6 ans : premières molaires définitives.Visite de contrôle et scellement des sillons pour éviter les caries (acte remboursé à 100 % par l'Assurance maladie jusqu’à 14 ans). Avis orthodontique.
9 ans : surveillance de l’évolution de la croissance de la mâchoire.
12 ans : deuxième molaire définitive à protéger.
15 ans : contrôle de la fin du développement, conseils à l’adolescent (tabac,
alcool).
18 ans : arrivée des dents de sagesse et consignes pour une prise en charge d’adulte.
Quand se brosser les dents ?
2 fois par jour, matin et soir, pendant 2 minutes pour éliminer la plaque dentaire (dépôt blanchâtre où prolifèrent les bactéries) à l’origine des caries, des inflammations de la gencive et du tartre.
Mettez une brosse à dents de voyage dans votre sac ou au bureau, vous l’utiliserez après avoir mangé. Vous verrez dans quelques temps vos collègues s’y mettront aussi !
Quelle brosse à dents choisir ?
Une brosse en fibres synthétiques, plutôt souple, pour éviter de blesser les gencives et d’abîmer l’émail des dents. Pour pouvoir manier aisément votre brosse à dents, choisissez-la avec une petite tête.
Les brosses à dents électriques peuvent être utilisées, à condition d’en changer l’extrémité tous les 3 mois. Le dentifrice utilisé doit contenir du fluor, qui agit sur la plaque dentaire et renforce l’émail des dents. Jusqu’à l’âge de 6 ans, le dentifrice doit être faiblement dosé en fluor.
Quand changer de brosse à dents ?
Tous les 2 à 3 mois : quand les poils commencent à être ébouriffés, la brosse à dents étant moins efficace. Suivez les saisons et changez de brosse à dents à chaque début de saison.
Quand aller voir son chirurgien dentiste ?
Mieux vaut ne pas attendre d’avoir mal pour consulter. Une visite annuelle chez le dentiste permet de détecter à temps des caries
débutantes et sera l’occasion de pratiquer un détartrage.
N’attendez pas pour prendre votre rendez-vous, et pourquoi ne pas prendre en même temps les rendez-vous pour toute la famille.
Vers 3-4 ans le 1er bilan buccodentaire peut être établi.
Quelle est la bonne technique pour se brosser les dents ?
Pour un brossage efficace, il faut toujours aller de la gencive vers la dent avec un mouvement de rouleau. L’utilisation du fil dentaire, en complément du brossage, permet d’éliminer les résidus aux endroits inaccessibles avec une brosse à dents.
3 minutes : c’est le temps de votre chanson préférée, pour vous mettre de bonne humeur et avoir des dents impeccables !
Vos tous petits aussi doivent se brosser les dents. Dès qu’ils en sont capables, vers 2 ans, il est conseillé d’habituer les enfants à se brosser les dents. Si vous vous brossez les dents devant eux, ils auront très vite envie de vous imiter.
Le saviez-vous ?
Dents sensibles : si vos dents réagissent aux boissons ou aliments chauds, froids, sucrés, acides… c’est sûrement une dent attaquée ou une gencive infectée.
Zones à risque : les caries se logent le plus souvent entre les dents et au fond des sillons, il faut donc insister sur le brossage de ces zones à risques. Il est possible de prévenir les caries chez les enfants dès la sortie des premières molaires en coulant de la résine synthétique fluide sur les sillons des molaires. Le scellement de sillons est un traitement remboursé par la Sécurité sociale jusqu’à l’âge de 14 ans.
Boire à la paille : boire une boisson sucrée avec une paille permet de diminuer l’agression de l’émail par les sucres.
Chewing-gum : mâcher un chewing-gum (sans sucre) stimule la production de salive dont l’un des rôles est de nettoyer partiellement la bouche après un repas. Cependant, seule l’action mécanique du brossage permet de décoller la plaque dentaire.
Question d’hormones : pendant la grossesse, les modifications hormonales fragilisent les dents et les gencives qui sont plus sujettes aux inflammations. Il est recommandé de réaliser un bilan bucco-dentaire pendant cette période.
Rhumatisme articulaire : je consulte mon dentiste. En cas de lésion carieuse importante, les bactéries peuvent se retrouver dans la circulation sanguine et atteindre les organes (cœur, reins, etc.).
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_259/menu-haut/sante-au-quotidien/prendre-soin-de-sa-sante-/hygiene-bucco-dentaire.html
Les chiffres de la tension subissent des variations normales tout au long de la journée et même de la vie. Une hypertension artérielle, ou HTA, se caractérise par une élévation permanente des chiffres de pression artérielle, supérieure à 14/9. Le premier chiffre correspond à la pression artérielle maximale, ou systolique, quand le cœur se contracte pour éjecter le sang vers les artères, et le second à la pression minimale, ou diastolique, quand il se relâche. Trop de pression résulte parfois d’un dysfonctionnement des artères mais la cause reste inconnue dans la plupart des cas.
Il faut au moins trois mesures anormales, effectuées à un mois d’intervalle environ, après quelques minutes de repos, pour affirmer l’existence d’une hypertension.
Des conséquences parfois graves
Très souvent, les personnes hypertendues ne présentent aucun symptôme. Seul un contrôle régulier lors d'une consultation ou d'une visite médicale permet de dépister des chiffres tensionnels trop élevés. L'hypertension peut quelquefois se manifester par
des maux de tête,
des essoufflements,
des vertiges,
des bourdonnements d’oreille,
des troubles de la vision (éblouissements, scintillement ou brouillard devant les yeux) ou de la mémoire.
Une pression trop forte fragilise la paroi des artères, ce qui favorise la formation de plaques d’athérome, dépôts de graisses et calcium tapissant la paroi artérielle. Cela va entraîner un rétrécissement du calibre des artères et une diminution de la souplesse de leur paroi. Le cœur va devoir augmenter la force de ses contractions pour pallier ces contraintes. Une insuffisance cardiaque peut alors apparaître lorsque le cœur commence à fatiguer. De plus, les risques d’obstruction ou de rupture des artères endommagées par les plaques d’athérome peuvent être à l’origine :
d’accidents vasculaire-cérébraux ;
d’infarctus ;
d’insuffisance rénale ;
d’atteinte de la rétine.
La prise en charge de l'hypertension
Les antihypertenseurs régulent l’excès de tension. Mais d’une durée maximale d’action de 24 heures, ils doivent être pris tous les jours sans oubli.
Parfois, des règles d’hygiène et de diététique suffisent. Le Comité français de lutte contre l’HTA recommande :
d’éviter le tabac,
la sédentarité,
le surpoids
le stress,
et de
réduire la consommation de sel (moins de 5 g par jour) et d’alcool (moins de trois verres de vin par jour),
privilégier les fruits, les légumes et les produits laitiers allégés (pour leur apport en potassium, magnésium et calcium)
pratiquer une activité physique régulière et modérée.
Autant de réflexes à adopter pour retarder la prise de médicaments.
Sources
Dr Pierre Laurent, cardiologie à Paris
"L'hypertension artérielle en 200 questions " - Dr Pierre Laurent, éditions de Vecchi, 2003.
Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_450/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-cardiovasculaires-et-facteurs-de-risques/hypertension/de-tension-arterielle-a-hypertension-arterielle.html
L’hépatite virale est une infection des cellules du foie due principalement aux virus A, B, C, D ou E. On parle alors d'hépatite A, B,C...
Les virus de l'hépatite A et E (VHA et VHE) se transmettent par voie orale (ingestion d'aliments ou d'eau contaminés). L’hépatite A guérit spontanément en quelques semaines sans laisser de séquelles. Mais l’infection peut aussi être grave. Pour s’en protéger, un vaccin existe et est recommandé aux professionnels de santé ou pour certains voyages à l’étranger.
Les virus de l'hépatite B, C et D (VHB, VHC, VHD) se transmettent par voie sexuelle ou sanguine, touchant particulièrement les usagers de drogues par voie intraveineuse.
Des hépatites plus ou moins graves
L’hépatite devient aiguë lorsque le virus entre en contact avec l’organisme et passe souvent inaperçue. Une fois sur dix seulement, fatigue, nausées, vomissements, syndrome pseudo-grippal ou jaunisse peuvent apparaître.
Une hépatite devient chronique lorsque les globules blancs ne parviennent pas à chasser l’intrus. L’inflammation perdure, les cellules ne sont pas renouvelées mais simplement « pansées », le foie s’abîme alors de plus en plus et ne parvient plus à remplir toutes ses fonctions. Chronique ou aiguë, l’hépatite peut entraîner des complications, comme :
une jaunisse,
une cirrhose,
une détérioration de la coagulation sanguine,
un épanchement abdominal,
une altération des fonctions cérébrales (baisse de concentration, désorientation, somnolence),
des varices susceptibles d’entraîner une hémorragie mortelle en éclatant,
voire un cancer du foie.
Heureusement, la majorité des hépatites se soignent très bien mais la principale difficulté réside dans le diagnostic, une hépatite pouvant en effet passer inaperçue pendant des années et n’être diagnostiquée qu’après avoir fait de nombreux dégâts. Lorsqu’elle se manifeste, cela peut être par un état grippal (fièvre, douleurs musculaires, fatigue, maux de tête) ou par des signes plus spécifiques comme :
une fièvre,
des sueurs en fin de journée,
une perte d’appétit,
un amaigrissement,
des nausées,
des malaises abdominaux surtout localisés du côté droit,
une jaunisse,
une urine foncée.
Sources
Dr Arame Mbodje,
directrice des systèmes de production à Sida Info Service - 190, bd de Charonne - 75020 Paris
Livret d'information grand public,
MiJournées nationales hépatites 2006, SOS Hépatites
Dossier de presse, « Lancement du plan national de lutte contre les hépatites virales B et C 2009-2012 »,
Ministère de la Santé
« Quand faut-il faire un test ? »,
www.hepatites-info-service.org
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_658/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/hepatites/differentes-hepatites.html
Hépatite A, fréquente et bénigne
Cette hépatite virale, la plus répandue au niveau mondial, apparaît généralement chez l’enfant ou le jeune adulte (50 % des cas surviennent ainsi avant l’âge de 30 ans) à l’issue d’une période d’incubation relativement courte, de 2 à 4 semaines. Elle se transmet par voie entérale (par le tube digestif), c’est-à-dire par les eaux ou les aliments contaminés par des matières fécales et par les aliments crus ou pas assez cuits (coquillages, crustacés). Elle est donc très fréquente là où les conditions d’hygiène ne sont pas satisfaisantes. Heureusement, l’hépatite A est bénigne dans près de 99 % des cas. Le corps la terrasse en général en 4 à 6 semaines et reste ensuite immunisé à vie. La prévention de l’hépatite A repose en grande partie sur le respect des règles d’hygiène, comme le nettoyage des mains, et sur une vigilance accrue envers les aliments et les boissons dans les zones où la maladie est répandue. C’est pourquoi on conseille aux voyageurs d’éviter de boire l’eau du robinet ou de manger cru, de consulter un médecin avant son départ et s’informer des mesures préventives en vigueur dans le pays visité.
Hépatite B, la menaçante
Si l’hépatite A reste bien souvent bénigne, il n’en va pas de même pour l’hépatite B, inscrite par l’Organisation mondiale de la santé (OMS ) dans la liste des 10 principaux « tueurs » par maladie infectieuse. Le virus de l’hépatite B (VHB) toucherait ainsi 2 milliards de personnes et tuerait 600 000 personnes chaque année dans le monde.
Le VHB, bien plus infectieux que le virus du sida, se transmet principalement par le sang et les sécrétions sexuelles (sperme, sécrétions vaginales). Il entre donc dans l’organisme de multiples façons :
par une lésion cutanée,
une seringue contaminée,
un tatouage ou un piercing,
un acte médical (prélèvements, soins dentaires...) pratiqué dans des conditions d’hygiène non satisfaisantes,
des relations sexuelles non protégées,
par transmission de la mère à l’enfant (souvent lors de l’accouchement, parfois dans l’utérus).
Comme beaucoup d’hépatites, l’hépatite B ne présente pas de symptômes spécifiques visibles, c’est pourquoi 90 % des personnes contaminées la découvrent de manière fortuite suite à une prise de sang, un dépistage ou un don du sang par exemple. Dans la plupart des cas, la guérison se fait naturellement mais lorsque l’infection dure plus de 6 mois, des médicaments comme les interférons et les antiviraux peuvent être prescrits. Dans moins de 10 % des cas, l’hépatite B devient chronique et peut alors affecter la personne plus ou moins gravement ou rester inoffensive pour le porteur tout en étant transmissible à d’autres personnes. D’où la nécessité de respecter les mesures de prévention, identiques à celles de l’hépatite C, comme :
se protéger lors de rapports sexuels,
éviter les échanges de seringues,
vérifier que le matériel est stérilisé ou jetable lors d’un tatouage, d’un piercing ou d’une séance d’acupuncture.
Enfin, mieux vaut mettre des gants lorsqu’on touche le sang d’une autre personne.
Hépatite C, la chronique
Elle se transmet surtout par contact direct avec du sang infecté (échange de seringues, transfusion de sang non soumise au dépistage). Contrairement aux autres hépatites, elle guérit rarement spontanément et devient souvent chronique. L’hépatite C est souvent qualifiée de silencieuse, car les symptômes restent cachés de longues années dans 90 % des cas, et s’avère très difficile à guérir, le virus étant très résistant. Cependant, les interférons associés à la ribavirine en viennent à bout dans 30 à 50 % des cas selon l’OMS.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_660/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/hepatites/hepatite-a-b-c.html
Le holter électrique est fréquemment prescrit en cas de douleurs thoraciques, de palpitations, d’essoufflements ou encore de malaises avec perte brutale de connaissance. Il permet également de détecter un éventuel trouble du rythme cardiaque passé inaperçu jusque là. Le holter tensionnel permet, lui, de confirmer ou d’infirmer l’existence d’une hypertension artérielle.
Comment se déroule l’examen ?
On vous demande de porter jour et nuit un enregistreur, de la taille d’un gros livre de poche, accroché à la ceinture ou en bandoulière, relié à des électrodes placées sur la poitrine (holter électrique) ou relié à un brassard (holter tensionnel). Alors que le holter électrique enregistre l’activité électrique du cœur en continu, le holter tensionnel, lui, se déclenche automatiquement à intervalles réguliers (en général toutes les 15 minutes pendant la journée et toutes les heures pendant la nuit).
Une fois le holter posé par votre cardiologue, vous repartez et menez une vie normale pendant toute la durée de l’enregistrement. Il est conseillé de noter sur une fiche les événements de la journée et les symptômes ressentis (avec leur horaire précis). Le cardiologue retire l’appareil au bout de 24 heures et peut ensuite analyser les tracés.
Combien de temps dure l’examen ?
La pose et la dépose du holter ne dure que quelques minutes. Le temps d’enregistrement est de 24 heures (durée pendant laquelle on vous demande de poursuivre votre activité comme si de rien n’était).
Est-ce douloureux ?
Le holter est indolore. Le gonflement du brassard est parfois inconfortable (surtout la nuit).
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e). La pose et la dépose du holter a lieu au cabinet de cardiologie.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
On ne doit pas prendre de douche, ni de bain, pendant toute la durée de l’enregistrement.
Précautions particulières
Il est recommandé de renseigner votre cardiologue sur votre traitement habituel ; certains médicaments peuvent interférer avec l’interprétation du holter. Il n’y a aucune contre-indication à pratiquer cet examen. Il ne nécessite aucune préparation particulière.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Une fois l’appareil rapporté au cardiologue, les résultats sont disponibles dans les 8 jours suivants, après la lecture de l’enregistrement et son interprétation.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
www.fedecardio.org (Fédération française de cardiologie)
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_901/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-electrophysiologiques/holter.html
Afin de pouvoir visualiser ces organes, il faut injecter dans l’utérus un produit dit « de contraste » opaque aux rayons X. Elle est parfois demandée lorsqu’une femme présente des troubles des règles ou des saignements anormaux, à la recherche par exemple d’un fibrome. Si l’échographie et l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) restent des examens permettant de voir l’utérus et les trompes, l’hystérographie seule permet de vérifier la perméabilité des trompes (bilan de stérilité).
Comment se déroule l’examen ?
L’hystérographie se pratique dans un cabinet de radiologie, en position allongée, sur le dos, genoux pliés et écartés. L'examen commence comme un examen gynécologique, par un toucher vaginal qui permet au radiologue de mettre en place une sonde dans le col de l'utérus et d’injecter le produit de contraste iodé. Celui-ci opacifie progressivement le col de l’utérus, la cavité utérine puis les trompes. Différents clichés sont ensuite pris dans plusieurs positions.
Combien de temps dure l’examen ?
L’examen dure environ 30 minutes.
Est-ce douloureux ?
La mise en place de la sonde présente les désagréments d'un examen gynécologique. L'injection du produit de contraste peut entraîner des sensations désagréables comme une bouffée de chaleur. À l’issue de l'examen, il est possible de ressentir des coliques parfois identiques à celles ressenties lors de l'ovulation mais elles disparaîtront rapidement.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisée.
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Afin d’éviter tout risque d’infection, le médecin peut prescrire un traitement antiseptique local à appliquer pendant les trois jours qui précèdent l’examen. D’autre part, pour limiter les spasmes durant l’injection du produit de contraste, il peut être nécessaire de prendre un traitement antispasmodique la veille et le jour de l’examen.
Précautions particulières
L'hystérographie ne doit pas être réalisée pendant une grossesse et surtout au début. C'est pour cela qu'elle doit être réalisée juste après les règles.
Une allergie connue, vraie, à l’iode doit être signalée au médecin avant l’examen.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Le médecin radiologue qui réalise l'examen fait une première interprétation des images. Après avoir revu les images pour une interprétation définitive, il transmettra un compte-rendu écrit au médecin ou au gynécologue.
Est-ce remboursé ?
Intégralement par la Sécurité Sociale et les mutuelles.
Sources
www.info-radiologie.ch
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_902/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/radiologie/hysterographie.html
L’hématocrite (Ht) est le volume total des globules rouges par rapport au reste du sang. Calcul effectué sur 100 ml de sang. L'interprétation des chiffres est donc très dépendante du nombre de globules rouges et de la quantité d'hémoglobine. L'Ht se mesure en pourcentage. C'est un indicateur du taux d'hémoglobine contenu dans les globules rouges.
Valeurs normales
Entre 37 et 46 % chez la femme, entre 40 et 55 % chez l'homme.
Variations physiologiques
Plus élevé chez le nouveau-né, plus bas chez l'enfant et l'adolescent.
Signification d'une augmentation
Polyglobulie (augmentation de globules rouges) : maladies de la moelle osseuse, maladies cardiaques, certaines tumeurs, dopage (érythropoïétine ou EPO qui augment le nombre des globules rouges).
Signification d'une baisse
Anémie dont la cause est multiple : carence en fer, malabsorption, pertes sanguines excessives
Modalités de l'examen
L'Ht se pratique au cours d'un hémogramme.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d'un laboratoire à l'autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_932/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/hematocrite.html
C’est un pigment rouge vif (métalloprotéine contenant du fer) qui donne la couleur au sang artériel et qui est contenu dans les globules rouges. Elle est destinée à véhiculer l'oxygène (O2) des poumons vers les tissus et une partie du gaz carbonique (CO2) des tissus vers les poumons. Elle prend une couleur bleue lorsqu'elle a perdu son oxygène.
Valeurs normales
Entre 12,5 et 15 grammes, chez la femme et entre 14 et 17 grammes chez l'homme, pour 100 ml de sang.
Variations physiologiques
L'hémoglobine est naturellement plus basse chez l'enfant et plus haute chez le nouveau-né.
Signification d'une augmentation
Elle peut être élevée :
lors d'une polyglobulie,
en cas d'hémoconcentration (déshydratation),
lors d'un séjour en haute montagne,
lors de certaines maladies hématologiques comme la maladie de Vaquez,
lors de la prise d'EPO (dopage),
chez les fumeurs,
dans l’emphysème pulmonaire (distension des alvéoles pulmonaires).
Signification d'une baisse
La baisse de l'hémoglobine sous 12,5 grammes chez la femme ou 14 grammes chez l'homme permet de parler d'anémie (essoufflement, fatigue et pâleur chronique). Elle peut être secondaire :
à une hémorragie,
à une hémolyse (destructions des globules rouges),
à certaines maladies hématologiques ou médullaires osseuses, comme les leucémies,
au cancer, au SIDA, une hépatite,
une carence en fer ou en vitamine B12,
à un syndrome inflammatoire.
Modalités de l'examen
On calcule l'hémoglobine au moyen d'une prise de sang au pli du coude. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d'un laboratoire à l'autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_933/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/hemoglobine.html
L’hémochromatose est une maladie souvent mal connue du public mais qui peut être traitée simplement sous réserve d’un dépistage précoce.
Qu’est-ce que l’hémochromatose ?
L’hémochromatose est une maladie génétique. La mutation du gêne HFE a pour conséquence une absorption excessive de fer provenant des aliments au niveau du tube digestif. Un sujet normal absorbera 1 à 2 mg de fer alimentaire par jour pour 1 mg éliminé. Par contre, chez les personnes atteintes par l’hémochromatose, un seul mg de fer alimentaire est éliminé pour 5 à 10 mg de fer absorbés.
Cette absorption excessive a pour conséquence une accumulation progressive de fer dans tous les organes :
le foie,
le pancréas,
le cœur,
les glandes endocrines,
les articulations,
la peau.
Ce fer accumulé détruit les organes et développent l’apparition :
d’un diabète sucré,
d’une insuffisance cardiaque,
de douleurs articulaires,
d’une cirrhose,
parfois même d’un cancer.
Les symptômes
La maladie diagnostiquée de manière précoce (entre 20 et 35 ans) est bénigne. Il est donc important de prêter attention à certains signes qui sont incohérents avec cette tranche d’âge, tels que :
un état de fatigue permanent ou intense et brutal,
des douleurs articulaires surtout au niveau des 2è et 3è doigts (poignée de main douloureuse),
des troubles sexuels (de l’érection, de la libido, une aménorrhée),
des troubles cardio-respiratoires au moindre effort,
une hypertransaminasémie ou une hyperglycémie.
Le dépistage pratiqué entre 20 et 35 ans permet un traitement accessible et la disparition de la plupart des symptômes. Comme il s’agit d’une maladie génétique, le patient décelé doit prévenir l’ensemble de sa famille. Si d’autres membres sont atteints par la maladie, ce diagnostic précoce permettra de les soigner plus tôt.
Un seul mot d’ordre lors de cette semaine de sensibilisation : sauver sa santé et celle de sa famille en pratiquant le dépistage de la maladie le plus jeune possible !
Le dépistage en pratique
Le dépistage de l’hémochromatose consiste, dans un premier temps, à faire une prise de sang sur prescription du médecin traitant pour doser la ferritine et le coefficient de saturation de la transferrine.
En fonction des résultats (coefficient de saturation de la transferrine supérieur à 45 %), il peut y avoir une suspicion d'hémochromatose génétique. Un test génétique, sur prise de sang également, permet alors de confirmer, ou non, le diagnostic.
L’ensemble des ces analyses est pris en charge par l'Assurance Maladie dans les conditions habituelles.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1032/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-genetiques/hemochromatose.html
Aujourd’hui, les techniques de génie génétique permettent de savoir avant la naissance si l’enfant est porteur de la maladie… ou encore si les femmes issues de familles touchées par l’hémophilie peuvent donner naissance sans risque.
Comment se transmet l’hémophilie ?
Maladie hémorragique génétique, l’hémophilie touche 6 000 personnes en France et se transmet de père en fille et de mère en fils. Porteurs d’un gène anormal, garçons et filles peuvent transmettre la maladie, mais, à de très rares exceptions près, l’hémophilie ne se révèle que chez les garçons et leur a été transmise par leur mère. Raison pour laquelle on parle de femmes « conductrices » de l’hémophilie.
Quels sont les traitements ?
Pour la moitié des personnes touchées par la maladie, l’hémophilie est sévère. Spontanément ou à l’occasion de traumatismes même mineurs, l’hémophile est victime d’importantes hémorragies, le plus souvent internes, touchant muscles (hématomes) et articulations (hémarthroses), que seule la transfusion rapide de médicaments antihémophiliques peut enrayer.
Fort heureusement, l’hémophilie est passée – en 40 ans – d’une absence quasi complète de traitement à des médicaments adaptés qui permettent aujourd’hui de juguler rapidement les hémorragies (perfusions de facteur VIII ou IX). Ces médicaments dérivés du plasma humain bénéficient de méthodes qui inactivent les agents infectieux potentiels, notamment le virus du sida. Ils peuvent également être fabriqués par génie génétique. Dits « recombinants », ils ne font pas appel au plasma, certains même n’utilisent plus de produits sanguins d’origine humaine.
L'autotraitement
Le traitement à domicile désigne le fait de perfuser, en cas d’accident hémorragique, un médicament antihémophilique en dehors de l’hôpital. La perfusion peut être effectuée par une infirmière ou un médecin, ou bien par l’hémophile lui-même (on parlera dans ce cas d’autotraitement) ou l’un de ses proches à conditions d’avoir suivi une formation à cet effet.
L’autotraitement n’est que l’une des formes de traitement à domicile. On peut se former à l’autotraitement à partir de 12 ans.
Comment la dépister ?
Dépister le plus tôt possible une hémophilie est primordial pour éviter des conséquences parfois dramatiques. Désormais, les médecins disposent du diagnostic prénatal de la maladie grâce, entre autres, à une méthode d’analyse de liaison génétique permettant de démontrer la présence du gène, normal ou anormal, chez le fœtus.
Ils peuvent aussi proposer aux familles concernées par l’hémophilie une autre méthode de prévention qui consiste à dépister les femmes susceptibles d’être conductrices. Il s’agit d’une analyse familiale des gènes de l’hémophilie. Elle permet ainsi de rassurer les sœurs ou les filles d’hémophiles…ou, au contraire, de les informer sur les risques qu’elles encourent d’avoir un garçon malade. En revanche, il n’existe aucun moyen de dépister la maladie si aucun membre de la famille ne l’a déclarée auparavant.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1036/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-genetiques/hemophilie-.html
Est-ce un vaccin obligatoire ?
Oui depuis janvier 2018.
Pourquoi se faire vacciner ?
L’Haemophilus de type b est une bactérie qui provoque des infections fréquentes chez les nourrissons et les jeunes enfants avant 5 ans. Les principales complications sont principalement les méningites, mais aussi les laryngites aiguës, les pneumonies et les septicémies. La maladie se transmets par les voies aériennes supérieures.
Les recommandations
Il est préconisé 2 injections à deux mois d’intervalle avec un rappel 1 an plus tard. La 1re injection est recommandée dès l’âge de 2 mois. Ce vaccin est proposé en association avec la diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche et le tétanos (également avec l’hépatite B grâce à un vaccin dit « hexavalent »). Il n’est pas nécessaire de vacciner au delà de 5 ans.
Le vaccin est-il remboursé ?
Oui, il est pris en charge par l'Assurance maladie. Ce vaccin peut être réalisé par votre médecin traitant ou le pédiatre de votre enfant mais également par les services des conseils généraux (notamment par les centres de Protection Maternelle et Infantile).
Sources
www.mesvaccins.net
https://eurekasante.vidal.fr
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1058/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccins-bacteriens/infections-a-haemophilus-type-b.html
Pourquoi sommes-nous plus malades en hiver ?
L’hiver, l’organisme dépense plus d’énergie pour se réchauffer : les vaisseaux sanguins et les muscles se contractent pour limiter les pertes de chaleur. L’air froid et sec irrite les voies respiratoires qui jouent donc moins bien leur rôle de barrière contre les microbes. Et nous avons tendance à consommer moins de fruits et de légumes crus, et manquons parfois de vitamine C, dont on sait qu’elle participe à l’efficacité des défenses immunitaires. Notre organisme est fragilisé et donc plus sensible aux infections.
Par ailleurs, lorsqu’il fait froid, nous avons tendance à rester confinés dans des lieux clos età davantage utiliser notre voiture ou les transports en commun. Or, il suffit qu’une personne tousse ou éternue pour que les microbes se propagent et contaminent plusieurs personnes présentes dans le même espace.
Quelles sont les maladies les plus fréquentes ?
Toute la sphère ORL (nez, gorge et bronches) est fragilisée : rhumes ou rhinopharyngites, angines et maux de gorge, bronchites, bronchiolites et otites plus particulièrement chez les enfants se succèdent durant tout l’hiver. Ces maladies peuvent être provoquées par des bactéries ou plus souvent des virus.
La grippe saisonnière est quant à elle due à des virus, qui survivent mieux dans le froid et l’humidité, c’est pour cela qu’elle sévit surtout en hiver.
Enfin les gastroentérites sont plus fréquentes à la saison froide, car nous restons davantage confinés et négligeons parfois l’hygiène des mains.
Comment se transmettent ces microbes ?
Les virus se transmettent essentiellement par :
les postillons, les éternuements ou la toux, ,
la salive et les sécrétions nasales présentes sur les mains des personnes infectées,
le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, poignée de porte, clavier d’ordinateur, etc.) contaminés par une personne malade,
Comment se préparer à l'approche de l'hiver ?
- Je me fais vacciner contre la grippe : il faut compter environ quinze jours entre la vaccination et le moment où l'organisme est protégé. Mieux vaut donc ne pas attendre les premiers grands froids ou le début de l'épidémie pour se faire vacciner ! Il est toutefois toujours temps de le faire au cours de l’hiver. Et n’oubliez pas qu’il est nécessaire de se faire vacciner chaque année.
Le vaccin est particulièrement recommandé chez les personnes âgées de plus de 65 ans et les femmes enceintes, et pour toute personne, y compris les enfants de plus de 6 mois, souffrant notamment des maladies suivantes : maladies broncho-pulmonaires chroniques (asthme, BPCO, mucoviscidose…), insuffisances respiratoire, cardiaque, rénale ou hépatique sévères, diabète, déficit immunitaire. Elle est aussi fortement recommandée aux personnes séjournant dans un établissement de soins ou médico-social, quel que soit leur âge.
- Je consulte mon médecin traitant : à l'entrée de l'hiver, cela permet de faire le point sur les vaccins, l’alimentation, un éventuel traitement médicamenteux en cours et de prévenir un certain nombre de maux.
- J’agis en prévention : selon le niveau de garantie souscrit, certaines mutuelles, dont Harmonie Mutuelle, remboursent des prestations curatives et/ou préventives comme l'ostéopathie, l'acupuncture, la chiropraxie...
Sources
- « Quelques conseils de prévention pour bien vivre l’hiver » et « Virus saisonniers de l'hiver : comprendre et agir », Santé Publique France
- « La vaccination contre la grippe saisonnière », Assurance Maladie
- Dossier « Bien passer l’hiver » Sciences & Avenir n°828 février 2016
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1095/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/prevenir-les-maux-de-l-hiver/les-epidemies-hivernales.html
Des mesures d’hygiène essentielles
- Se laver les mains plusieurs fois par jour, avec de l’eau et du savon pendant plus d'une minute, des ongles aux poignets, pour limiter la diffusion des microbes. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après être allé aux toilettes, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. À défaut, une solution hydro-alcoolique peut être utilisée pour désinfecter les mains, mais il ne faut pas en abuser car un usage trop fréquent fragilise la peau.
- Utiliser des mouchoirs jetables en papier, les jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.
- Se couvrir la bouche lorsque l’on tousse, éternue ou baille (dans sa manche ou dans un mouchoir jetable).
- Si vous êtes malade, éviter de serrer la main, d’embrasser ou de faire la bise, de partager vos effets personnels, éviter aussi les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun…) À défaut, porter un masque chirurgical pour limiter la diffusion des microbes.
La vaccination et les traitements médicaux
Pour les personnes fragiles (de plus de 65 ans, enceintes, ou atteintes de certaines maladies), la vaccination antigrippale reste aujourd’hui la meilleure arme contre la grippe, même si elle ne protège pas à 100 %.
Certains médicaments (neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines et apparentés, sédatifs, antihypertenseurs et vasodilatateurs…) ont des répercussions sur la façon dont l’organisme s’adapte au froid, ils peuvent provoquer ou aggraver une hypothermie. En cas de grand froid, et si vous suivez un traitement, il est donc essentiel d’en parler à votre médecin traitant ou à votre pharmacien.
À l’inverse, certains médicaments ou dispositifs médicaux peuvent perdre en efficacité lorsqu’il fait froid : c’est le cas par exemple des bandelettes, solutions de contrôle et lecteurs de glycémie utilisés par les personnes diabétiques, des patchs (contraceptifs, analgésiques ou substitut nicotinique), des médicaments administrés par voie sous-cutanée, et de certains antiépileptiques. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.
Sources
- « Quelques conseils de prévention pour bien vivre l’hiver » et « Virus saisonniers de l'hiver : comprendre et agir », Santé Publique France
- « Bon usage des médicaments en cas d’épisode de grand froid », Agence Nationale de Sécurité du Médicament
- « La vaccination contre la grippe saisonnière », Assurance Maladie
- Dossier « Bien passer l’hiver » Sciences & Avenir n°828 février 2016
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1096/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/prevenir-les-maux-de-l-hiver/les-gestes-barrieres-a-adopter.html
L’habillement et les sorties
- S’habiller chaudement : l’idéal est de superposer trois couches de vêtements, car l’air entre chacune joue un rôle isolant. La première couche, au contact de la peau doit permettre à celle-ci de respirer et d’évacuer la transpiration (en cas d’activité physique, mieux vaut privilégier des sous-vêtements techniques qui ne restent pas humides), la seconde isole du froid (par exemple en laine ou en polaire), et la troisième a un rôle de coupe-vent et/ou d’imperméable.
- Protéger les extrémités : porter des gants, de bonnes chaussettes dans une matière qui ne retient pas l’humidité, une écharpe ou un cache-nez permettant de réchauffer l’air que l’on respire et de protéger ainsi les voies aériennes, et se couvrir la tête avec un chapeau (même si l’on n’a pas froid au crâne, le corps perd énormément de chaleur par la tête).
- Éviter de porter des chaussures et des vêtements trop serrés, qui limitent la circulation sanguine et accentuent la sensation de froid.
- Éviter les expositions prolongées au froid, en particulier les sorties le soir et la nuit. Ne pas oublier que le vent accentue la sensation de froid.
- Être attentif aux signes annonciateurs de l’hypothermie (frissons puis arrêt des frissons, désorientation, difficultés d’élocution) ou de gelures (peau blanche ou cireuse et engourdissement).
- Le froid et les lavages de mains réguliers peuvent agresser tous les types de peau. En cas de crevasses ou de gerçures, des crèmes hydratantes ou des crèmes protectrices (qui laissent un film isolant sur la peau) peuvent être une bonne solution.
- Par grand froid et/ou grand vent, éviter de sortir les nourrissons, même bien protégés.
L’hygiène de vie
- Il n’est pas nécessaire de manger plus lorsqu’il fait froid. Une bonne alimentation en hiver signifie surtout qu’il faut conserver une alimentation variée et équilibrée : fruits et légumes de saison (orange, clémentine, potiron, navet, chou, etc.), qui peuvent être achetés frais mais aussi congelés ou en conserves, légumes secs (lentilles, haricots, pois chiche…), féculents (pain, pâtes, riz…), poissons et fruits de mer, viandes…
- Pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour. Si vous craignez le froid, pensez au vélo d'appartement, aux clubs ou aux associations qui proposent des activités en salle, etc.,
- Dormir suffisamment, au moins 8h par nuit. En effet, un manque de sommeil peut affaiblir les défenses immunitaires.
Dans la maison
- Ne pas surchauffer son intérieur car les différences de températures (intérieur-extérieur) fatiguent l’organisme. Par ailleurs certains chauffages assèchent l’air ambiant, ce qui fragilise les muqueuses du nez et des poumons.
- Aérer son logement (et si possible son bureau !) en ouvrant les fenêtres en grand chaque jour pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air, de préférence en dehors des heures de circulation intense si vous êtes en milieu urbain.
- Faire vérifier le bon état de marche de son système de chauffage et veiller à son entretien régulier, pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone.
Sources
- « Quelques conseils de prévention pour bien vivre l’hiver » et « Virus saisonniers de l'hiver : comprendre et agir », Santé Publique France
- « La vaccination contre la grippe saisonnière », Assurance Maladie
- Dossier « Bien passer l’hiver » Sciences & Avenir n°828 février 2016
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1097/menu-haut/maladies-et-prevention/maladies-infectieuses/prevenir-les-maux-de-l-hiver/se-proteger-du-froid-.html