Se faire vacciner, c’est avant tout éviter de s’exposer à des risques inutiles. Parce qu’ils sont sûrs et efficaces, les vaccins sont vos meilleurs alliés pour votre santé !
Les vaccins permettent de lutter contre certaines maladies en stimulant les défenses immunitaires de l’organisme contre les agents responsables de ces pathologies. Suite à l’injection du vaccin, notre organisme produit des anticorps qui vont nous immuniser sans donner lieu aux symptômes et complications qui se développent lorsqu’on contracte la maladie.
Quelles sont les vaccinations obligatoires ?
Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite sont obligatoires pour tous. Les rappels de l'adulte sont désormais recommandés à âges fixes soit 75 ans, 85 ans, etc.
En revanche, depuis 2007, le BCG (vaccin contre la tuberculose) n'est plus obligatoire pour les jeunes entrant en collectivité (crèche, assistante maternelle, halte-garderie, école maternelle…). La vaccination est recommandée dès la naissance et jusqu'à l'âge de 15 ans chez certains enfants exposés à un risque élevé de tuberculose.
Quelles sont les vaccinations recommandées ?
Il est recommandé pour la population générale de se faire également vacciner contre
la rougeole,
les oreillons,
la rubéole (vaccin ROR),
la coqueluche,
l’Haemophilus influenzae type b (méningite bactérienne la plus courante).
La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est recommandée pour tous les enfants à l'âge de12 mois avec une deuxième dose entre 16 et 18 mois. Pour les personnes nées à partir de 1980, être à jour signifie avoir reçu deux doses du vaccin.
Le rappel de la coqueluche se fait à 25 ans. Les futurs parents sont particulièrement concernés, car la vaccination protège les nourrissons de moins de 3 mois que l'on ne peut pas encore vacciner. La vaccination sera à nouveau recommandée à l'entourage des nourrissons à l'occasion d'une nouvelle grossesse, si le dernier rappel date de plus de 10 ans.
Le vaccin contre l'hépatite B est plus controversé. Disponible depuis 1981, il connaît un très fort essor au début des années 90, avec l’instauration d’une obligation de vaccination pour le personnel de santé et une importante campagne en direction des nourrissons et des pré-adolescents. La France devient alors le pays ayant la meilleure couverture vaccinale contre l’hépatite B du monde. Parallèlement, certains cas de poussées de sclérose en plaques sont imputés au vaccin. Une polémique sur ces effets secondaires naît alors et de nombreux professionnels de santé n’osent plus recommander cette vaccination. En 1998, neuf sociétés savantes affirment que les données scientifiques sont largement en faveur de cette vaccination. En 2003, la Haute Autorité de Santé (HAS) se prononce également en faveur de la vaccination et estime que le lien entre la vaccination et les poussées de sclérose en plaques n’a pas été scientifiquement prouvé. Actuellement, cette vaccination, considérée comme efficace à plus de 90 %, reste obligatoire chez les personnels de santé (à moins qu’ils ne soient immunisés) et recommandée chez les personnes à risque et les nourrissons (Article L3111-4 du code de la santé publique).
Pour les personnes âgées de plus de 65 ans, il est conseillé d’être vacciné contre la grippe. Cette recommandation s’applique également aux personnes souffrant d’insuffisance respiratoire et de maladies respiratoires plus généralement, d’affections cardio-vasculaires, d’insuffisance rénale, de drépanocytose, de diabète et les sujets dont les défenses immunitaires sont fragilisées (immunodéprimés). Pour ces personnes, le vaccin est gratuit.
Le calendrier 2016 introduit une nouvelle recommandation de vaccination contre le zona pour les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus. Il est également possible, durant un an, c’est-à-dire jusqu’à la publication du calendrier des vaccinations 2017, de proposer une vaccination de rattrapage aux personnes âgées de 75 à 79 ans révolus.
Les vaccinations contre la leptospirose et la rage sont recommandées pour les sujets exposés professionnellement à un risque de contamination, tout comme l'hépatite A. Ce dernier vaccin est recommandé depuis 1992 aux voyageurs, aux personnes exposés dans leur profession à un risque de contamination, aux malades de la mucoviscidose ou d’une maladie chronique du foie, aux enfants de plus d’un an séjournant dans des structures collectives...
Consulter le calendrier vaccinal
Si vous partez en voyage en zone tropicale ou dans des pays aux conditions sanitaires précaires, sachez que certains vaccins sont obligatoires notamment le vaccin contre la fièvre jaune. D’autres vaccins sont recommandés en fonction de la région et du risque pour le voyageur. Il est donc conseillé de consulter un médecin 2 à 3 mois avant le départ afin de faire un bilan de votre couverture vaccinale. Mais attention, le vaccin anti-amaril (contre la fièvre jaune) ne peut pas être effectué par votre médecin traitant ! En France, seuls les centres de vaccinations internationales agréés par le Ministère de la Santé sont habilités à pratiquer cette vaccination.
Par ailleurs, la plupart de ces vaccinations restent à votre charge. Les prix de ces vaccins étant libres, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de plusieurs pharmacies avant de procéder à l’achat.
Les vaccins obligatoires sont totalement pris en charge
Une grande majorité de vaccins, sous réserve qu’ils aient été prescrits, sont pris en charge à 65% par l’Assurance maladie et le complément par votre mutuelle.
Pour les vaccins prescrits non remboursés, votre mutuelle peut, selon le contrat souscrit, participer à la prise en charge. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseiller.
Quand se fait-on vacciner ?
La plupart des vaccinations sont réalisées pendant l’enfance, selon un calendrier vaccinal, avec des rappels à l’adolescence. Mais il ne faut pas oublier que pour certaines vaccinations, des rappels sont également nécessaires à l’âge adulte : c’est la cas pour le tétanos et la poliomyélite. Tout le monde est concerné par la vaccination !
Tout le monde n’est pas à jour dans ses vaccinations …
Les vaccins ont démontré depuis de nombreuses années leur efficacité. La variole a ainsi pu être éradiquée. Mais de nombreux Français, des adultes en particulier, ne sont pas à jour dans leurs vaccinations. Par exemple, presque la moitié de la population adulte n’aurait pas eu de rappel pour le tétanos. Il ne faut pas oublier qu’être à jour dans ses vaccinations, c’est aussi un geste citoyen !
Que faire si je ne suis pas à jour ?
Votre médecin, selon le retard pris dans le calendrier vaccinal, procédera au nombre d’injections recommandées afin de vous assurer à nouveau une protection optimale.
Enfin, pour ceux qui ont peur des piqûres, il existe aujourd’hui des patchs anti-douleurs à poser avant l’injection. Vous n’aurez ainsi plus d’excuses pour ne pas être à jour dans vos vaccinations !
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_202/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccination-memento-pratique.html
Contrairement aux idées reçues, travailler toute la journée sur un écran ou regarder la télévision ne provoque pas de troubles de la vue. En revanche, cela les amplifie et une myopie peu gênante peut alors poser de gros problèmes. Par ailleurs, les personnes travaillant beaucoup sur écran évoquent également des maux de tête et surtout de la fatigue. En effet, lorsque notre regard est fixé sur un écran, nous clignons moins des yeux, nous sécrétons donc moins de larmes, ce qui entraîne une sécheresse oculaire et une sensation de fatigue.
Voici quelques conseils pour le confort de vos yeux lorsque vous travaillez sur écran :
le bon emplacement : l’écran doit être placé perpendiculairement à la fenêtre, afin d’éviter que la lumière du jour ne l’éclaire, ce qui diminue la netteté des caractères et la qualité du contraste. À l’inverse, mieux vaut ne pas placer l’écran dos à la fenêtre, cela obligerait nos yeux à jongler perpétuellement avec deux luminosités différentes, celle du dehors et celle de l’écran, et la fatigue oculaire s’en trouverait accentuée ;
une lumière atténuée : la luminosité doit être inférieure à celle nécessaire pour la lecture d’un document papier. Si cela est possible, diminuez au maximum la lumière ambiante et utilisez une lampe orientable pour lire vos documents ;
un écran bien réglé : il doit être à la bonne hauteur (haut du front au niveau du haut de l’écran), à la bonne distance (entre 50 et 70 cm), dépoussiéré et pas trop lumineux ;
d’une manière générale, essayez de faire des pauses « oculaires », idéalement 15 minutes toutes les heures, et hydratez régulièrement vos yeux avec des gouttes.
Sources
- Guides d’information ASNAV (Association Nationale pour l’Amélioration de la Vue)
- Syndicat National des Ophtalmologistes de France (SNOF)
- Clinique de la Vision de Paris (www.cliniquedelavision.com)
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_536/menu-haut/sante-au-quotidien/prendre-soin-de-sa-sante-/vue/l-ecran-et-les-yeux.html
La réadaptation visuelle permet d’utiliser au mieux le potentiel visuel restant pour améliorer l’autonomie dans la vie quotidienne et vivre mieux. Cette prise en charge s’appuie sur une rééducation pluridisciplinaire et l’utilisation d’aides techniques. Elle doit être individualisée selon les besoins.
Ni bien-voyants ni aveugles, les malvoyants demandent à être connus et reconnus. Selon l’enquête Handicap-Incapacités-Dépendance, près d’1 650 000 personnes seraient malvoyantes en France métropolitaine. Sont considérées comme malvoyantes les personnes dont l’acuité visuelle est comprise entre 1/20e et 4/10e après correction. La grande majorité a plus de 65 ans. Le glaucome, le diabète, les maladies vasculaires et surtout la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) sont les principales causes de leur basse vision. L'atteinte visuelle peut être d'origine héréditaire comme la rétinite pigmentaire. Mais même faible, la vision existe encore. Même imparfaite, elle fonctionne.
Réadapter la vision
Développer ses capacités visuelles et apprendre à les utiliser au mieux, acquérir des stratégies de compensation, tels sont les buts de la réadaptation visuelle. Elle peut se faire à tous les âges. Cependant, la motivation est indispensable. Un projet sera élaboré pour chaque personne en fonction de sa vision restante et de ses besoins visuels. Au rythme de quelques séances par semaine ou en hospitalisation complète, la réadaptation visuelle repose sur une prise en charge pluridisciplinaire :
rééducation orthoptique (entraînement visuel, coordination œil-main...) ;
ergothérapie (tonus musculaire, maîtrise de trajectoires) ;
locomotion (sécurisation dans les déplacements, franchissement des escaliers...) ;
activités de la vie quotidienne (soins personnels, préparation et prise des repas, lecture, loisirs, lien social…) ;
accompagnement psychologique.
Les aides visuelles
De nombreux outils peuvent aider la personne malvoyante dans l'organisation de sa vie personnelle comme professionnelle. Les opticiens spécialisés en basse vision proposent un ensemble de systèmes grossissants tels que :
les loupes (à main ou à poser, sur pied, articulées, avec un système d'éclairage, intégrées à des lunettes) ;
les vidéo-agrandisseurs, plus récents, qui permettent d’obtenir un très fort grossissement et pour certains d’écrire ;
d’autres aides pour vivre mieux au quotidien (postes téléphoniques à grosses touches, montres à gros cadrans, balances alimentaires et pèse-personnes parlants, jeux de cartes adaptés, livres et journaux à gros caractères, systèmes informatiques adaptés avec synthèse vocale et terminal Braille, etc.).
Sources
- Docteur Jean Michel BOSC, ophtalmologiste à Nantes
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_694/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/basse-vision-les-solutions-pour-vivre-mieux.html
Mais dans bien des cas, le rôle fondamental est joué par la prévention. Elle concerne toutes les tranches d'âge sans oublier les nourrissons.
C'est seulement vers 5-6 ans que la qualité de la vision chez l'enfant devient comparable à celle de l'adulte. Les affections visuelles peuvent s'aggraver avec l'âge, mais aussi être corrigées et parfois rééduquées si elles sont identifiées suffisamment tôt. C’est bien tout l’intérêt d’un dépistage précoce. Les yeux de nos chères têtes blondes sont à surveiller dès le berceau : le dépistage des anomalies de la vue fait partie des examens obligatoires dès les 4e et 9e mois, et ce n’est pas un hasard !
Le strabisme est sans aucun doute le défaut de développement visuel le plus fréquent. Il touche environ 4 % des enfants, sans discrimination de sexe. S'il peut être normal que le bébé louche par intermittence, une paresse persistante de l'un ou des deux yeux ne doit jamais être banalisée. D'autant qu'une diminution de l'acuité visuelle, ou amblyopie, lui est associée dans la moitié des cas.
« On récupère l'amblyopie en bas âge à 95 %. Après 2 ans, le traitement sera plus long et la récupération d'une vision correcte plus difficile. À partir de 5-6 ans, malheureusement, elle ne se corrige pratiquement plus », souligne le professeur Jean-Luc George, chef du service ophtalmologique au CHU de Nancy-Brabois.
Hérédité
Comment se rendre compte à temps d'éventuels troubles du comportement visuel des tout-petits ? Par une certaine fixité du regard, un manque d'intérêt pour les visages ou les objets qui entourent le nourrisson. Ils peuvent aussi être atteints de myopie, d'hypermétropie ou d'astigmatisme, autant d'anomalies souvent héréditaires.
En deux mots, la myopie c'est le fait d'avoir l'œil trop long. Ses caractéristiques : vision de près très bonne, vision de loin floue. La myopie simple, dite scolaire, débute entre 7 et 14 ans et évolue pendant 4 ou 5 années avant de se stabiliser. La myopie-maladie, quant à elle, débute plus tôt dans l'enfance. Dans les myopies fortes, d'autres complications sont à craindre qui peuvent conduire à la perte irrémédiable de la vision centrale et à la cécité.
L'hypermétropie, c'est le défaut inverse, l'œil est trop court, la vision de loin est bonne contrairement à la vision de près. Seul un effort d'accommodation, qui augmente la puissance de convergence du cristallin, permet au sujet jeune de voir net, au risque d'une fatigue visuelle, de maux de tête, voire du développement d'un strabisme.
Le terme mystérieux d'astigmatisme signifie que l'œil n'a pas des caractéristiques uniformes dans la focalisation des images (action de faire converger les rayons lumineux vers la rétine). Ainsi, les lignes verticales peuvent être vues floues alors que les horizontales sont à l'inverse nettes.
Reste la presbytie qui apparaît vers 45 ans et se traduit par une diminution de l'amplitude d'accommodation lors de la vision de près.
Sources
- Pr Jean-Luc George, chef du service ophtalmologique au CHU de Nancy-Brabois
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_760/menu-haut/sante-au-quotidien/prendre-soin-de-sa-sante-/vue/vision-s-en-preoccuper-des-la-naissance.html
À partir de 40 ans, la baisse progressive de la vision est la plupart du temps en rapport avec une hypermétropie, une presbytie ou une opacification lente du cristallin (ou cataracte). Ces trois anomalies peuvent être associées, ce qui aggrave la gêne visuelle. Enfin, il s'agit rarement d'une myopie. Cette dernière apparaît le plus souvent pendant l'enfance ou l'adolescence où elle est alors dépistée précocement.
Attention danger
Certes la vision s'altère avec l'âge, et plus ou moins vite selon les individus, mais une diminution brutale de l'acuité visuelle doit faire l'objet d'un examen des yeux en urgence pour rechercher l'éventualité d'un glaucome ou d'une maladie de la rétine (décollement de la rétine, dégénérescence maculaire…) du nerf optique qui réclament chacun un traitement urgent bien spécifique. N'hésitez pas à consulter rapidement un spécialiste.
Baisse de vue et conduite nocturne
Après 40 ans, un bon nombre d'individus perdent 20 à 25 % de leur acuité visuelle nocturne. D'où la nécessité d'être extrêmement vigilant au volant et de respecter les distances de sécurité (au minimum 80 mètres) et de porter des lunettes si besoin. La voiture qui vous devance n'est peut être pas aussi loin qu'il vous paraît.
Sources
- Hervé Périn, opticien diplômé d’état
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_761/menu-haut/bien-vieillir/preserver-sa-sante/troubles-lies-a-l-age/quand-la-vue-baisse-avec-l-age.html
Strabisme, fatigue visuelle, presbytie, malvoyance... l'orthoptiste corrige les anomalies et aide à mieux utiliser sa vision. Qui sont ces rééducateurs des troubles de la vue, quel est leur champ d'activité, leur mode d'exercice ? Le point sur cette discipline paramédicale qui prend soin de nos yeux.
Qu'est-ce que l'orthoptie ?
Vous avez mal à la tête le soir après votre journée de travail sur écran d'ordinateur, votre bébé semble loucher, vous êtes malvoyant, vous n'arrivez pas à vous habituer aux verres progressifs... l'orthoptie (ou orthopsie) peut vous aider. Du grec "orthos" (droit) et "opsie" (voir), cette profession paramédicale aide à « voir droit ». Ses indications sont nombreuses et variées. Et elles vont en augmentant dans notre société très sollicitée sur le plan visuel. Dès l'âge de six mois, un enfant atteint de strabisme peut bénéficier d'une rééducation par un orthoptiste. Quand un œil est dévié, les deux yeux ne savent plus regarder ensemble. Ils ne sont plus coordonnés. Pourtant, comme nous percevons une image unique, il faut l'accord parfait entre nos deux yeux pour ne pas voir flou. Les yeux doivent dans toutes les positions du regard se diriger dans la même direction afin que la superposition des deux images au niveau du cerveau soit parfaite. L'orthoptie réapprend aux deux yeux à fonctionner normalement dans un premier temps, puis ensemble dans un deuxième temps. Mais les déviations des axes oculaires sont difficiles à corriger. Le traitement peut durer plusieurs années. Parfois, une intervention chirurgicale est nécessaire.
Corriger les anomalies
La fatigue, le stress, la fixation prolongée d'écrans vidéo, les traitements antidépresseurs peuvent majorer des anomalies de la coordination des deux yeux. Résultat : maux de têtes (induits par l'effort demandé aux muscles des yeux pour ne pas voir double), puis gêne oculaire (rougeurs, yeux qui piquent, troubles de la lecture). La rééducation orthoptique permet de corriger ces problèmes d'adaptation. Différents exercices sont pratiqués : bâtonnets à suivre du regard, dessins imprimés sur des feuilles à superposer en les approchant des yeux, etc. Le but est de jouer sur l'élasticité musculaire pour renforcer un réflexe et une coordination entre les deux yeux. L'orthoptiste aide aussi le presbyte qui voit le monde tanguer à travers ses verres progressifs. Pas toujours facile de s'adapter à ses nouvelles lunettes ! Neuf fois sur dix, l'orthoptie permet de s'y adapter en douceur.
Mieux utiliser sa vision
L'orthoptiste est aussi le rééducateur de la malvoyance. Le glaucome, le diabète, des maladies vasculaires et neurologiques et surtout la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) peuvent provoquer une perte de la vision. L'atteinte visuelle peut aussi être d'origine héréditaire comme la rétinite pigmentaire. Dans ces différentes maladies, même faible la vision existe encore. Les personnes malvoyantes peuvent développer leurs capacités visuelles et apprendre à les utiliser au mieux. La rééducation basse-vision, concept encore mal connu, est une aide précieuse. Elle apprend non pas à revoir comme avant mais à voir autrement. Il existe des centres de rééducation et des hôpitaux où des équipes pluridisciplinaires sont spécialisées en basse-vision. L'orthoptiste travaille alors en équipe avec un ophtalmologiste, un opticien, un ergothérapeute, un instructeur en locomotion et un psychologue.
Sources
- Monsieur Hervé Périn, opticien diplômé d’état
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_763/l-orthoptie-du-bebe-a-la-personne-agee.html
La vitesse de sédimentation, ou VS, désigne la vitesse à laquelle les globules se sédimentent au fond d’un tube à essai placé verticalement. On mesure la hauteur des globules rouges à la fin de la première heure de sédimentation, puis à la fin de la seconde. Cet examen, sensé mesurer une inflammation, est peu spécifique.
Valeurs normales
Exprimée en mm, elle est inférieure à 10 mm à la première heure et à 20 mm à la fin de la seconde.
Variations physiologiques
Elle augmente normalement avec l’âge, la grossesse et certains médicaments (anti-inflammatoires).
Signification d’une augmentation
État inflammatoire en général. La VS augmente donc en cas :
d’infections (virales, microbiennes, parasitaires),
de cancers,
d’obésité,
de maladies inflammatoires auto-immunes et rhumatologiques,
de cirrhoses.
Signification d’une baisse (la VS peut être normale malgré une pathologie)
La polyglobulie (augmentation du nombre de globules rouges) rencontrée par exemple au cours de la maladie de Vaquez ou lors de séjours en altitude et les hypoviscosités sanguines (diminution du fibrinogène), une leucémie aiguë diminue la VS.
Modalité de l’examen
Examen à pratiquer plutôt à jeun.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_946/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/vitesse-de-sedimentation.html
Le Volume globulaire moyen, ou VGM, définit le volume moyen d’un globule rouge. Il s’exprime en micromètre cube. Il sert à détecter les anémies et leur caractéristique (macrocytaire, grandes cellules ou microcytaire, petites cellules).
Valeurs normales
Entre 80 et 95 microcubes chez la femme et l’homme.
Variations physiologiques
Plus élevé chez les nouveau-nés et chez les nourrissons âgés de moins de 3 mois.
Signification d’une augmentation
Ou macrocytose, le VGM peut être augmenté :
lors d’anémies régénératives (fabrication accélérée d’hématies par la moelle osseuse),
prise de certains médicaments (colchicine, metformine, anticancéreux),
en lien avec à un déficit en vitamine B12 ou en acide folique,
lors de certaines parasitoses,
en cas d’alcoolisme.
Signification d’une baisse
Ou microcytose, le VGM peut être abaissé :
en cas d’anémies non régénératives,
par insuffisance médullaire,
dans le cas d’un déficit en fer ou encore inflammatoire,
en cas d’anémies par hémorragies occultes.
Modalité de l’examen
Le calcul du VGM se pratique lors d’un hémogramme.
Les valeurs normales indiquées dépendent des techniques utilisées par les laboratoires et peuvent donc varier d’un laboratoire à l’autre.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_947/menu-haut/examens-analyses-vaccins/analyses/hematologie/volume-globulaire-moyen.html