Voici quelques conseils afin de vous aider à faire le point sur les indispensables d'un voyage réussi.
Quelle que soit votre façon de voyager, itinérant, séjour en club ou circuit, les conseils prodigués sont applicables à tous avant, pendant et après le voyage*.
Informez-vous au préalable des conditions sanitaires du/des pays visité(s), avant de rencontrer votre médecin. Cela vous permettra de lui poser vos questions (traitements, conseils sanitaire, vaccins...), d'avoir les ordonnances nécessaires en cas de traitement spécifique (antipaludique par exemple), mais aussi de constituer ou de compléter votre trousse de secours.
Les Français se rendant à l’étranger sont invités à consulter la rubrique Conseils aux voyageurs du site Internet du ministère des Affaires étrangères sur le site www.diplomatie.gouv.fr ou sur le site du Comité d’informations médicales (CIMED) : www.cimed.org.
Avant tout voyage il convient de mettre à jour et/ou de faire les vaccins nécessaires en tenant compte de deux critères :
> Vaccins et voyages à l'étranger : êtes-vous au clair ?
Le paludisme est une maladie grave, transmise par des moustiques, et très répandue en zone tropicale. Il existe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus dangereuse, car elle est responsable des formes mortelles, c’est également la plus fréquente (en Afrique tropicale surtout, mais aussi en Amérique et en Asie forestière). C’est prioritairement contre cette espèce que sont dirigées les mesures préventives.
Ses modalités dépendent de la destination, des conditions et de la durée du séjour, de la saison, etc.
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale contre le paludisme, c’est pourquoi il convient de recourir simultanément :
Les régions impaludées du monde sont classées en 3 groupes, définis selon le niveau de chloroquinorésistance, auxquels correspondent différentes possibilités de traitement préventif. Consultez votre médecin pour plus d’informations.
Pensez à prendre rendez-vous avec votre généraliste (et spécialiste en cas de pathologies connues), mais aussi votre dentiste et, pour vous mesdames, votre gynécologue si le dernier examen n’est pas récent. La visite se passe en trois temps :
Pensez à demander à votre médecin une ordonnance rédigée en anglais en cas de traitement usuel ou périodique et de noter la DCI (dénomination commune internationale) des produits pharmaceutiques prescrits.
En ce qui concerne l'hygiène corporelle et générale, il faut se prémunir des bactéries ou parasites qui peuvent se trouver dans les sols ou l’eau (prévention du larbish, anguillulose, ankylostomoses, bilharzioses, infections cutanées...) :
Attention également aux maladies transmises par piqûres ou morsures d’arthropodes (moustiques, tiques, mouches, ...) : un grand nombre d’infections, contre lesquelles on ne dispose pas toujours de vaccin ou de traitement médicamenteux, sont transmises par les arthropodes. Les moyens de protection sont les mêmes que ceux que l’on utilise contre les moustiques vecteurs du paludisme, mais l’horaire peut varier : ainsi, les moustiques vecteurs de la dengue piquent dans la journée ou en début de soirée.
Pour prévenir les envenimations (par morsures de serpents, scorpions, fourmis, ou contact avec des poissons ou des coquillages venimeux) :
Il est conseillé de se renseigner localement.
Pour ce qui touche à la traumatologie, soins médicaux : les accidents (de la circulation ou non) représentent 30 % des causes de rapatriement sanitaire.
La prudence s’impose donc du fait notamment de l’état des routes et du non-respect des règles de circulation. Le port du casque est indispensable en deux roues. Une assurance auprès d’une société d’assistance est indispensable avant le départ. Les transfusions sanguines, les soins médicaux avec injection ou incision ou endoscopie, les soins dentaires représentent un risque majeur dans la plupart des pays aux structures sanitaires insuffisantes (hépatite B, hépatite C, infection par le virus du SIDA) :
Contre les infections sexuellement transmissibles (IST) (hépatite B, VIH, gonococcie, syphilis, chlamydiose...), l’usage adéquat de préservatifs est la seule prévention efficace (en dehors de l’abstention) pour tout rapport sexuel. N'oubliez pas de les emportez avec vous.
Pour ce qui est de l'hygiène alimentaire (prévention de la diarrhée des voyageurs, de l’hépatite A, de l’amibiase...) :
N'ingérez pas des aliments ou des boissons à risque tels que :
Dans certaines régions, se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissons de mer, indépendants du degré de cuisson (ciguatera).
La diarrhée est un problème de santé rencontré fréquemment par les voyageurs. Il s’agit généralement de troubles bénins dus à des infections contractées lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Ces troubles disparaissent en général spontanément en 1 à 3 jours.
Ce sont les voyageurs en provenance des pays industrialisés qui sont les plus exposés au risque de diarrhée, lorsqu’ils voyagent dans des pays à faible niveau d’hygiène ou que les conditions du séjour sont précaires. La prudence recommande de respecter les mesures d’hygiène alimentaire indiquées. Il n’y a pas encore de vaccination disponible. Le traitement curatif est souvent un auto-traitement pour lequel il est pratique de disposer de médicaments dont on se sera muni avant le départ.
> Voyage à l'étranger, attention à l'eau
*ATTENTION : Les éléments que vous trouverez dans cet article ne sont que des conseils et ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de notre service d’assistance, ni de ses auteurs. Par conséquent, il est impératif de consulter votre médecin avant votre départ et d’interroger les services compétents quant aux formalités à accomplir.
- Ressources Mutuelles Assistance
Auteur(s): La rédaction d'harmonie-prevention.fr