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Terreurs nocturnes ou cauchemars : comment ne pas les confondre ?

Terreurs nocturnes ou cauchemars : comment ne pas les confondre ?

Des cris en pleine nuit, des pleurs inconsolables et finalement un enfant qui se rendort comme si de rien n’était : les terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil rares, à ne pas confondre avec les cauchemars.

 

Les terreurs nocturnes peuvent survenir de l’âge 18 mois jusqu’à 6 ans environ, avec des intensités différentes selon les enfants. Elles se manifestent en début de nuit, l’enfant est soudain très agité, semble terrifié voire agressif, ne prend pas conscience de votre présence et vous ne parvenez pas à calmer, quoique que vous fassiez. La crise peut durer jusqu’à 20 minutes et s’arrêter de façon aussi brusque qu’elle a commencé. Le lendemain, l’enfant ne se souvient de rien. Ces manifestations peuvent être très impressionnantes pour les parents. Il ne faut pas les confondre avec les cauchemars, qui surviennent plutôt en fin de nuit, pour lesquels il est beaucoup plus facile de calmer et rassurer un enfant.

Les causes

Les pédiatres et les spécialistes du sommeil évoquent souvent un manque de maturité du cerveau, parfaitement normal à ces âges-là, qui distinguerait alors difficilement l’état d’éveil et celui de sommeil.
La fatigue, les périodes de changement ou de stress, des rythmes de sommeil irréguliers et la fièvre sont autant de facteurs qui favorisent la survenue des crises de terreurs nocturnes.

Comment réagir ?

  • Restez avec votre enfant, prenez-le dans vos bras s’il l’accepte, ou bien asseyez vous à côté de lui, en lui prenant la main par exemple.
  • Parlez-lui, même si vous avez la sensation qu’il ne vous entend pas.
  • Soyez patient, et ne cherchez pas à tout prix à le " réveiller " pour le sortir de sa crise.
    Le lendemain, si votre enfant n’en parle pas de lui-même, il n’est pas nécessaire d’évoquer la crise, cela pourrait rajouter de l’inquiétude.
    Pour prévenir les crises, le plus important c’est la qualité et la quantité de sommeil de votre enfant, les horaires de siestes et du coucher le soir doivent être les plus réguliers possibles.

Sources

 

  • Les terreurs nocturnes, sur le site de naitreetgrandir.com, un site de la Fondation québécoise Lucie et André Chagnon qui propose des informations sur l’enfance validées par des professionnels de la santé.
  • Les parasomnies de l’enfant (troubles du sommeil) expliquées par le Dr Marie Josèphe Challamel, pédiatre et spécialiste du sommeil chez l’enfant.

 

Auteur(s): Emilie Gillet - Mise à jour vendredi 24 février 2017