Faites le point sur les différents examens et les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité en France avec 180 000 décès par an. Pourtant, ces maladies peuvent souvent être évitées, grâce à une bonne hygiène de vie, ou guéries, grâce au progrès d’une chirurgie cardiaque de moins en moins invasive.
D’un point de vue anatomique, nous n’avons pas un cœur mais plutôt un cœur gauche et un cœur droit. Ces deux parties ont la même structure mais un rôle différent. Le cœur droit recueille le sang issu de toutes les parties du corps et le mène jusqu’aux poumons afin qu’il se charge en oxygène. Le cœur gauche prend la relève en récupérant le sang oxygéné venant des poumons et en l’envoyant dans toutes les parties du corps.
Ce phénomène se déroule en deux étapes successives. La diastole désigne le relâchement du cœur au cours duquel les oreillettes droites et gauches aspirent le sang. L’oreillette droite se gorge ainsi du sang vicié provenant de tout le corps via les veines caves inférieures et supérieures tandis que l’oreillette gauche se remplit du sang oxygéné issu du poumon via les veines pulmonaires. Survient alors la systole, ou contraction du cœur, qui permet à chaque oreillette d’expulser son contenu vers le ventricule correspondant après ouverture des valves « mitrale » à gauche, « tricuspide » à droite. Il existe ainsi 4 valves, sorte des petites portes hermétiques permettant d’éviter le refoulement du sang. Une fraction de secondes plus tard, la contraction atteint le ventricule qui éjecte le sang dans le corps par l’aorte (à gauche) ou dans le tronc pulmonaire (à droite) tandis que les valves mitrales et tricuspides se ferment et que les valves aortiques et pulmonaires s’ouvrent.
C’est ainsi qu’une simple anomalie au niveau d’un élément du cœur peut avoir de graves conséquences : rétrécissement des valves ou insuffisance de fermeture, malformation…
Il existe des techniques d’imageries plus sophistiquées comme le scanner et l’IRM mais leur utilisation répond à des situations très particulières du fait de leur coût élevé notamment.
Enfin il existe des examens biologiques servant pour la plupart à surveiller l’efficacité d’un traitement ou à diagnostiquer des facteurs de risque cardiovasculaire (bilan lipidique pour le cholestérol par exemple).
La plupart des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires sont bien connus et peuvent être classés dans trois catégories différentes.
- Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie, Anatomie du Cœur humain
- Réseau pédagogique de la faculté de Rennes
- Haute Autorité de Santé (HAS)
- Fédération française de Cardiologie, site et guide, examens en radiologie
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS)