Découverte dans les années 1950 par Alfred Jost, elle joue un rôle essentiel dans la formation des organes sexuels de l’enfant à venir.
Chez la femme, elle permet de mesurer la réserve ovarienne (comme l’inhibine B). Elle sert également de test lors des stimulations ovariennes pour éviter le risque d’hyperstimulation.
Chez l’homme, l’AMH permet d’avoir une bonne idée de la fabrication des spermatozoïdes.
Femmes: 2,45 et 5,94 ng/ml
Homme: 3,1 à 5,3 ng/ml
Chez la femme, au delà de 6 ou 7 ng/ml il est envisagé un syndrome d’ovaires polykystiques qui sont d’un mauvais pronostic pour la fertilité.
Chez la femme en dessous de 0,75 ng/ml, ce peut être le signe d’une mauvaise réponse à la stimulation ovarienne.
Aucune condition particulière n’est requise pour cet examen. La prise de sang s’effectue au pli du coude.
Auteur(s): Dr Antoine Demonceaux