En été, des plantes potentiellement toxiques fleurissent maisons et jardins. Identifier les plantes toxiques qui nous entourent est le b.a-ba pour éviter l’accident et savoir réagir lorsqu’il survient.
Des espèces très répandues (arum, if, troène, lierre, chèvrefeuille, sureau, laurier-cerise, aubépine, houx…) produisent des fruits toxiques… et appétissants pour les enfants. Dans la maison, les tentations existent aussi. Les symptômes digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhées) apparaissent dans les deux heures qui suivent l’ingestion.
Chez les adultes, l’accident survient en général en jardinant. Le feuillage des thuyas ou d’autres conifères ou encore la résine du lierre peuvent provoquer des éruptions cutanées, des démangeaisons ou des cloques. Dans la maison, la sève de certaines plantes (ficus, dieffenbachia, anthurium et spathiphyllum) est également très irritante pour la peau et les yeux. En cas d’accident, il est conseillé de consulter un médecin ou de prendre conseil auprès d’un centre antipoison.
En attendant les secours, il ne faut ni vomir ni boire d’eau ou de lait car riche en graisse, il favorise le passage du poison dans le sang. Ensuite, tout dépend de la plante et des quantités ingérées.
Pour une plante peu toxique (aucuba, cotonéaster) ou pour une faible quantité, un traitement symptomatique à base de pansement digestif sera prescrit. Il est préférable d’éviter les lavages gastriques au profit d’un traitement moins agressif absorbant les principes toxiques de la plante.
Pour des plantes plus toxiques pour le cœur (belladone, muguet, if), une surveillance à l’hôpital s’impose.
Certaines informations peuvent être précieuses pour les secours, il est donc utile de :
Auteur(s): Anne-Sophie Prévost, journaliste
- Consultez la liste des plantes et baies toxiques.
- « Reconnaître facilement les plantes », François Couplan, Delachaux et Niestlé, 2003.
- « Guide des plantes sauvages, comestibles et toxiques », François Couplan et Eva Styner, Delachaux et Niestlé, 2002.