Votre médecin traitant ne pensera pas forcément à explorer la piste de la fatigue chronique. N’hésitez pas à lui en parler s’il ne l’évoque pas lui-même et soyez le plus précis possible lorsque vous lui décrivez ce que vous ressentez, afin qu’il dispose d’indices pour établir son diagnostic.
Évaluez les efforts que vous avez du mal à faire et les difficultés que vous rencontrez et faites le point régulièrement, avec votre médecin, sur l’évolution de votre état (progrès, faiblesses, rechutes, etc.). Cela lui permettra de vous prescrire le soutien (d’un médicament, d’un kinésithérapeute, d’un psychologue, etc.) le plus approprié.
L’oisiveté est fortement déconseillée, quel que soit le sentiment d’abattement physique que vous ressentez. Bien souvent, les personnes atteintes de fatigue chronique ont besoin de se réadapter progressivement à l’effort, et la pratique d’une activité modérée est l’occasion de se remotiver et de minimiser le risque d’exclusion sociale.
Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste