Bien qu’un vaccin existe, des cas d’oreillons se déclarent chaque hiver dans les écoles, pouvant entraîner de sérieuses complications…
Cette maladie touche non pas les oreilles mais les glandes salivaires (parotides) situées sous la mâchoire. D’origine virale, l’infection se transmet par voie aérienne. Après une incubation du virus pendant deux à trois semaines, elle se manifeste par de la fièvre, des maux de tête et un gonflement douloureux des parotides (devant, sous et derrière l’oreille). Elle dure environ dix jours et l’enfant est ensuite définitivement immunisé.
Les traitements visent à réduire la fièvre ainsi que les douleurs. Si l’enfant a du mal à mâcher et à déglutir, proposez-lui des aliments liquides pour éviter de faire travailler ses mâchoires. L’inflammation des glandes salivaires se résorbe en quatre à six jours. Très contagieux jusqu’à neuf jours après le début des symptômes, les oreillons nécessitent l’éviction de la collectivité pendant cette période.
Les oreillons peuvent être responsables de graves complications (méningites, encéphalites, surdités, atteintes testiculaires et ovariennes…) chez les adolescents ou les adultes. Le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) est facultatif mais fortement recommandé dès 1 an. La première injection s’effectue à 12 mois et la seconde entre 13 et 24 mois. Pour les enfants gardés en collectivité, elle est recommandée dès 9 mois avec la deuxième dose entre 12 et 15 mois. Pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie jusqu’à 13 ans, le ROR permet de se protéger à vie contre ces trois maladies.
Plaquette à télécharger : Rougeole, oreillons, rubéole, c’est bénin sauf quand c’est grave, Inpes, 2007.
Auteur(s): Anne-Sophie Prévost