Tout commence par un son, c’est-à-dire des vibrations de l’air caractérisées par leur intensité, en décibels (Db), et leur fréquence, en hertz (Hz). Celles-ci sont d’abord captées par le pavillon, la partie externe de l’oreille semblable à une parabole.
Elles sont ensuite acheminées par le conduit auditif au tympan, une membrane souple entre l’oreille externe et la moyenne qui vibre afin de retransmettre le son dans toute sa complexité. Ce dernier passe alors dans une chaîne constituée de trois minuscules osselets (le marteau, l’enclume et l’étrier) qui répercutent les vibrations vers l’oreille interne. Le son atteint alors la cochlée, qui abrite environ 15 000 cellules sensorielles fragiles et indispensables, les « cellules ciliées ». Celles-ci vont analyser les vibrations avant de les transformer en influx nerveux envoyés jusqu’au cerveau via le nerf auditif. C’est là que naît alors la sensation auditive, qui sera interprétée et décodée.
Un son est caractérisé par :
Ces trois caractéristiques permettent d’identifier et de reconnaître l’origine du son. Il est rare d’entendre des sons d’une seule fréquence (par exemple le son du diapason). Le plus souvent, il s’agit de sons complexes formés par un ensemble de fréquences, par exemple la voix.
Le seuil d’audibilité pour l’Homme est de 0 dB(A). Un son devient nocif dès 85 dB(A), c’est le seuil de danger ; au-dessus de cette limite, tout type de son peut endommager l’oreille. Au-delà de 120 dB(A), il provoque une douleur.
- Une audition à protéger et à conserver, guide d’information et de prévention de l’association JNA (Association pour l’information et la prévention dans le domaine de l’audition)
- Nos oreilles on y tient, guide d’information et de prévention de l’association JNA (Association pour l’information et la prévention dans le domaine de l’audition).
Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste