Les conversations centrées sur l’éducation des enfants, devenus grands ou partis, et sur les péripéties professionnelles ne sont plus à l’ordre du jour. Une occasion de découvrir une nouvelle vie de couple
Une question peut se poser : « Comment allons-nous vivre ensemble les prochaines années ? ». Parfois, des tensions peuvent s’installer quand on demande à l’autre de remplir le vide laissé par l’arrêt des activités professionnelles ou que l’on s’aperçoit que le conjoint n’est pas aussi disponible que ce que l’on avait imaginé.
Il est donc nécessaire de parler en couple des désirs de chacun. On peut découvrir alors que les projets et les attentes de l’un ne sont pas partagés avec le même enthousiasme par l’autre. Chacun a changé, tant par le poids des ans que par la vie qui l’a fait évoluer.
Le sens de sa vie, de la vie en couple est à repenser, à harmoniser sur un nouveau tempo. Des ajustements sont à rechercher et, surtout la vie avec l’autre est à renouveler, le regard sur l’autre est à raviver !
La retraite demande à deux êtres de vivre dans un même univers, avec une confrontation permanente à l’autre. L’espace de chacun est alors modifié, ce qui peut générer de l’étouffement. Une question peut même se poser : « Comment vivre sous le même toit sans « se marcher sur les pieds » ? ».
Une des solutions peut passer par une définition de l’espace et l’octroi d’espaces personnels définis comme le « lieu », le « coin ». Et si la maison est trop exiguë pour accueillir un bureau, certains choisissent souvent un lieu périphérique : grenier, garage, jardin. L’espace de chacun peut aussi être une activité propre dans un club, une association, que ce soit en tant que bénéficiaire ou en tant que bénévole.
La sexualité après 50 ans n’est plus un tabou aujourd’hui, elle se revendique et se vit au grand jour : il n’y a pas d’âge limite pour une vie sexuelle et amoureuse épanouie !
Pour entretenir ou retrouver une vie intime, il est surtout important d’accepter les modifications du corps, et d’adapter voire découvrir de nouvelles formes amoureuses.
Les galipettes deviennent moins acrobatiques, la performance laisse plus de place à l’érotisme et à la tendresse. Le désir est toujours là mais les préliminaires doivent être plus longs pour que le corps réagisse.
Chez l'homme : les troubles de l’érection sont de plus en plus fréquents avec l’âge (34 % des sexagénaires sont concernés). Les « pannes sexuelles » sont généralement liées à une grande fatigue, une période de stress ou une consommation excessive d’alcool ou la prise de certains médicaments. Ne les assimilez pas à de l’impuissance ou à une perte de virilité.
Les sexologues considèrent qu’il existe réellement un problème d’érection lorsque 25 % et plus des rapports sont infructueux avec la même partenaire. En cas de doute ou de mal-être, consultez votre médecin traitant.
Chez la femme : après les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale est le deuxième symptôme le plus fréquent chez la femme ménopausée sans traitement hormonal. La baisse d’hormones oestrogéniques a tendance à assécher les muqueuses au niveau du vagin.
Elle entraîne des sensations de brûlures, de démangeaisons, d’irritations qui peuvent perturber l’harmonie sexuelle du couple.
La lubrification étant plus lente, il est important de prendre son temps et d’allonger les préliminaires. Des traitements existent pour atténuer cette sécheresse intime, parlez-en à votre médecin traitant ou votre gynécologue.
Sources- Guide « Cap vers la retraite » - Harmonie Mutuelle
Auteur(s): La rédaction de Harmonie-prevention.fr - Mise à jour lundi 26 février 2018
