À mesure qu'ils grandissent, les enfants développent des peurs qui leur étaient étrangères jusqu'à présent.
Par exemple, la peur du noir est inconnue chez les nourrissons. Ces peurs sont bien réelles et sont vécues de manière intense par les enfants, plus intensément que par les adultes.
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La peur est avant tout un mécanisme de défense qui vise à assurer la survie de l'espèce. Elle est d'abord d'ordre physiologique avant de devenir psychologique. La peur survient suite à l'activation d'une partie du cerveau appelée l'amygdale, qui met le corps en alerte avant de permettre au cortex préfrontal d'analyser et d'évaluer la situation. Les enfants sont plus sujets à la peur que les adultes car leur cerveau est moins mature, ce qui les rend moins capables de réguler leurs émotions. De plus, leur imagination est très puissante.
Apprendre à surmonter ces peurs est important pour le développement de l'enfant, car cela lui permet de distinguer les situations réellement dangereuses de celles qui ne le sont pas, contribuant ainsi à sa construction.
Les peurs varient d'un enfant à l'autre et évoluent au fil de leur développement :
Faites attention à ne pas transmettre involontairement vos propres peurs à votre enfant ! Si vous réagissez avec effroi en voyant une araignée ou si vous êtes anxieux lors d'un orage, votre enfant pourrait penser que ces choses sont réellement dangereuses par contagion émotionnelle, ce qui pourrait renforcer ses craintes. Essayez autant que possible de ne pas laisser transparaître votre propre peur lorsqu'il fait ses premiers pas.
Il est important de noter que tant que la peur n'est pas excessive, il ne faut pas nécessairement chercher à l'éviter à tout prix. Par exemple, ne supprimez pas systématiquement les personnages méchants des histoires, car les contes qui suscitent une légère peur aident l'enfant à apprivoiser cette émotion. De plus, lorsque le méchant est vaincu et que le héros l'emporte, votre enfant ressent une victoire symbolique. Toutefois, évitez les contes excessivement effrayants qui ne conviennent pas aux jeunes enfants, comme ceux mettant en scène des ogres ou des sorcières dévorant les enfants, ou des parents abandonnant un petit personnage. Ces histoires, bien qu'elles soient des classiques, ne sont pas adaptées avant l'âge de 5 ou 6 ans.