Elles présentent de nombreux points communs quant à leur origine (bactérienne), leurs symptômes, leur traitement.
De plus, il n’est pas rare que l’une de ces deux maladies accompagne l’autre. Pourtant, la gonorrhée est plus connue, notamment sous les termes de "blennorragie" ou "chaude-pisse", sans pour autant être la plus répandue. La chlamydia serait en effet plus fréquente et toucherait 5% à 20% des femmes, 3% à 7% des hommes.
Les signes de gonorrhée ou de chlamydia sont assez similaires. Chez l’homme, ce sont :
Chez la femme, on retrouve la plupart de ces signes ainsi que :
Malgré tout, dans la majorité des cas, tous ces symptômes n’apparaissent pas ou passent inaperçus, surtout chez les femmes. C’est pourquoi ces deux maladies peuvent rester « cachées » très longtemps avant d’entraîner des complications comme l’infertilité, une grossesse ectopique (hors de l’utérus), une inflammation de la prostate (prostatite), de l’utérus, des trompes de Fallope. Pourtant, gonorrhée et chlamydia se soignent très bien, avec des antibiotiques le plus souvent, mais encore faut-il les détecter au plus tôt. Or, il n’existe à l’heure actuelle aucun dépistage pour ces maladies car on ignore encore quelles sont précisément les populations à risque à cibler prioritairement. L’accent est donc mis sur le meilleur moyen de prévention connu, le préservatif, car ces maladies se propagent surtout au cours de rapports sexuels.
- Brochure 100 questions sur le VIH/Sida de Sida Info Service, Direction générale de la santé et l’Association de Recherche, de Communication et d'action pour l'Accès aux Traitements (ARCAT)
- Rapport sur l’épidémie mondiale de Sida de l’ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida
- Le petit livre rose pour vivre sa sexualité en se protégeant des MST de Plate-Forme Prévention Sida (Ministère de la santé de la communauté française, Belgique)
- Sida Info Service
- ONUSIDA, programme commun des nations unies sur le vih/sida
Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste