Le groupe sanguin et le rhésus font partie de l’identité génétique d’un patient. Il donne la variété d’antigènes et d’anticorps contenus dans le sang.
Des réactions hémolytiques graves (destruction des globules rouges) surviennent quand le sang transfusé n’est pas compatible avec celui du patient receveur.
Les personnes du groupe AB sont appelées “receveurs universels” parce qu’elles n’ont pas ce genre d'anticorps : théoriquement, elles peuvent donc recevoir le sang de n’importe quel groupe. Ils ne peuvent donner qu’au groupe AB.
A l’inverse, les individus du groupe O sont appelés “donneurs universels” parce que les globules de ce groupe ne provoquent aucune réaction de défense et, qu’en conséquence, ce sang peut théoriquement être transfusé à n’importe qui. Ils ne reçoivent que du sang du même groupe.
Le sang du groupe A peut être transfusé aux individus du groupe A et AB, et ceux du groupe B aux sujets B et AB.
Cependant, sauf en cas d’extrême urgence, on ne transfuse que le sang d’un donneur du même groupe sanguin que le receveur.
Le rhésus est, lui aussi, un sous groupe sanguin existant dans les globules rouges de 85 % des sangs humains (Rh+) et absent chez les autres (Rh-).
La détermination du groupe sanguin est indispensable lors d’une grossesse pour déterminer les incompatibilités parentales qui pourraient avoir des conséquences sur l’enfant et nécessiter des mesures préventives.
Aucune condition particulière n’est requise. On définit les groupes sanguins au moyen d’une prise de sang au pli du coude.
Auteur(s): Anne-Marie Muja et Dr Antoine Demonceaux