Très fréquents dans la petite enfance, les cauchemars permettent d’extérioriser certaines angoisses. Inutile d’expliquer aux petits la différence entre rêve et réalité, ils ne comprendraient pas ! Aidez-les à apprivoiser ces monstres pour grandir encore un peu plus…
L’enfant commence à rêver vers l’âge de 2 ans... puis à faire des cauchemars. Ils surviennent et le réveillent en général pendant les phases de sommeil agité, en fin de nuit. Ils permettent d’évacuer les tensions, les frustrations et les petits conflits de la journée : jalousie à l’égard d’une sœur, colère contre un parent, angoisses de séparation, peur de l’école… À ne pas confondre avec les terreurs nocturnes (cris angoissés et agitation) de la première partie de la nuit dont l’enfant ne garde aucun souvenir.
Le petit se souvient du cauchemar et a besoin d’être rassuré pour se rendormir. Consolez-le, parlez-lui, prenez-le dans vos bras ou écoutez-le s’il souhaite décrire ces images effrayantes. Assurez-le de votre présence, laissez-lui sa peluche favorite, une petite lumière allumée ou la porte entrouverte. Dans la majorité des cas, ces épisodes naturels et nécessaires à son développement psychologique diminueront avec le temps.
Le lendemain, n’hésitez pas à lui proposer de reparler ou de dessiner ses rêves d’angoisse et éventuellement de trouver ensemble la solution pour s’en débarrasser. Avant le coucher, évitez les histoires terrifiantes et encouragez les pensées heureuses (projets de sorties, de fêtes…) pour ne pas s’endormir sur des images désagréables. Si ces mesures simples ne suffisent pas et si les mêmes cauchemars se répètent régulièrement, n’hésitez pas à solliciter l’aide d’un psychologue.
Sur le blog Essentiel Santé magazine, consultez l’article "Le sommeil des enfants"
" Le Sommeil, le rêve et l’enfant ", Dr Marie Thirion et Dr Marie-Josèphe Challamel, Albin Michel, 2002.
" Moi la nuit, je fais jamais dodo ", Lyliane Nemet-Pier, Fleurus, 2000.
Auteur(s): La rédaction harmonie-prevention.fr