Au quotidien, la toilette et le repas revêtent une grande importance par leur difficulté mais également par leur signification.
Au cours de la toilette, le malade peut éprouver des difficultés à tout faire lui-même. Tant qu’il reste capable de l’effectuer, il est important de veiller à mettre à sa disposition le nécessaire indispensable et à éliminer le superflu. Mais l’évolution de la maladie peut conduire à abandonner cette possibilité.
La toilette s’avère alors délicate car ce moment habituellement intime nécessite du fait de la maladie l’intervention d’une personne extérieure. On conseille en général qu’elle soit effectuée par un tiers n’ayant pas de lien affectif avec le malade. En effet, si l’aidant est un membre de la famille, et même s’il s’agit du conjoint, il n’aura bien souvent pas eu accès au corps de l’autre de cette manière.
Au niveau de l’environnement, il faudra essayer d’anticiper la perte d’autonomie en prévenant le risque de chute (tapis antidérapant, chaise ou tabouret devant le lavabo...) et en veillant au côté pratique des équipements (robinets faciles d’utilisation, long tuyau de douche...). L’aide devra être présente tout au long de la toilette et accompagner le malade par des instructions en le laissant faire ce qui est possible. Dans tous les cas, la personne aura besoin d’être rassurée car elle pourrait se montrer agressive, par peur ou inconfort.
Les repas peuvent constituer un moment compliqué pour la personne malade qui peut éprouver des difficultés à reconnaître le contenu de son assiette.
Le choix des couverts est important : mieux vaut ne mettre à disposition que le strict nécessaire pour consommer ce qui est sur la table et si la personne à tendance à manger avec les mains, prévoir des aliments faciles à manger ainsi. Pensez à stimuler les automatismes : l’injonction « Prends ta fourchette pour manger » aura moins d’effet que de mettre délicatement le couvert dans la main du malade.
Auteur(s): La rédaction d'harmonie-prevention.fr