L’ostéoporose est parfois connue sous l’un de ses surnoms, « épidémie silencieuse » ou
« voleur silencieux ». Ce dernier terme résume à lui seul l’importante perte osseuse qu’elle entraîne et qui est souvent révélée par sa principale conséquence : la fracture.
Les fractures caractéristiques d’une ostéoporose ne sont pas celles qui surviennent après un accident violent mais plutôt celles qui résultent d’un léger choc ou d’une chute de faible hauteur.
Fracture du poignet : elle survient généralement lorsqu’on utilise sa main pour se réceptionner d’une chute. On estime qu’une femme sur cinq connaîtra ce type de fracture dans sa vie, et le risque augmente nettement après la ménopause.
Fracture d’une vertèbre : c’est la plus fréquente et contrairement à celle du poignet, elle peut passer totalement inaperçue. La plupart du temps, elle est suivie d’autres fractures vertébrales, ce qui déforme la colonne, voûte le dos et diminue ainsi la taille. Elle entraîne alors une gêne dans de nombreuses activités qui deviennent de plus en plus difficiles à accomplir.
Fracture du col du fémur : elle découle en général d’une chute. Elle est assez grave et nécessite une intervention en urgence, avec tous les risques que cela comporte pour les personnes les plus fragiles. Parmi celles-ci, les plus de 70 ans, qui sont également les plus enclines à ce type de fracture. Les séquelles peuvent entraîner une perte d’autonomie plus ou moins importante.
En fait, tous les os peuvent subir une fracture par fragilité osseuse, à l’exception de ceux du crâne, de la colonne cervicale, de la main, des doigts, des orteils. Des fractures sur ces os ne sont jamais dues à une ostéoporose banale.
Ainsi, une fracture survenue suite à une petite chute ou un faible choc ne doit pas être banalisée car elle peut être un signe d’ostéoporose. Or détecter la maladie assez tôt permet d’en prévenir les conséquences, notamment en limitant le risque de chute.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_514/osteoporose/survenue-des-fractures.html
Si l'ostéoporose touche surtout les femmes à la ménopause, elle ne doit pas pour autant être négligée aux autres âges. Elle dépend en effet de la densité et de la qualité de la masse osseuse que nous construisons toute notre vie, surtout en période de croissance.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_513/osteoporose.html
Pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’obésité se définit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Il ne s’agit donc pas d’une maladie, dans la mesure où la pertinence de ce terme fait encore débat. C’est en revanche un vrai problème de santé publique qui risque de s’amplifier au fur et à mesure du temps. L’OMS estime en effet que, en 2015, 700 millions d’adultes seront obèses et 2,3 milliards seront en surpoids.
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_551/obesite.html
Nous l’avons tous déjà constaté un jour, nous sommes loin d’être égaux dans la prise de poids. Pour un même repas, (mêmes portions et composition), une personne peut prendre un kilo tandis qu’une autre peut même en perdre. Ce sont parfois nos gènes qui nous jouent ce tour.
Il existe en effet une prédisposition à l’obésité, généralement polygénique, c‘est-à-dire qu’elle dépend de plusieurs gènes. Cela ne signifie pas forcément que la personne concernée est ou sera obèse, mais qu’il existe un terrain favorable sur lequel les mauvais comportements alimentaires ou la sédentarité ont un impact plus fort. Cette prédisposition génétique n’est pas toujours qu’une affaire de famille, elle touche parfois toute une ethnie. Les aborigènes d’Australie ont ainsi plus de probabilités d’être obèses que d’autres populations. Cela s’explique bien souvent par leur histoire. Ceux dont les ancêtres ont survécu à d’importantes famines peuvent par exemple hériter d’un organisme habitué à stocker, en prévision d’autres disettes.
Il existe une autre forme de prédisposition à l’obésité qu’on pourrait qualifier de « culturelle ». En clair, une personne issue d’une famille où on mange mal aura plus facilement tendance à reproduire ce comportement alimentaire plus tard, notamment avec ses descendants. Ces deux héritages vont parfois de pair, si bien qu’on rencontre parfois des familles d’obèses pris dans un cercle vicieux très difficile à briser. Mais pas impossible.
Parmi les facteurs de risque d’obésité, on trouve également l’âge. En vieillissant, on devient moins actif, on perd de la masse musculaire et les besoins en calories sont alors moins importants. Ainsi, si l’on ne réduit pas sa consommation avec l’avancée en âge, on peut connaître une prise de poids. Enfin, dans la série des facteurs de risque non contrôlables, on trouve également les maladies. Certaines entraînent des difficultés physiques, si bien que la dépense énergétique devient insuffisante, avec les conséquences que l’on connaît. D’autres pathologies, plus rares, contribuent directement à la prise de poids,comme l’hypothyroïdie, la maladie de Cushing ou les tumeurs de l’hypothalamus. D’autres problèmes médicaux peuvent indirectement constituer des facteurs de risque en raison de leur traitement favorisant la prise de poids, les corticoïdes par exemple.
L’obésité ne dépend donc pas toujours de choix de vie, elle peut découler de facteurs externes impossibles à contrôler. Mais dans la liste des responsables, on peut également ajouter notre société, qui par certains aspects va à l’encontre du maintien d’un bon poids de santé.
Sources
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Obésité et surpoids, aide mémoire n°311
- Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), Obésité - Bilan et évaluation des programmes de prévention et de prise en charge, 2006 (ISBN 2-85598-852-7)
- Insee première, L'obésité en France : les écarts entre catégories sociales s'accroissent, février 2007
- Haute Autorité de Santé (HAS), Chirurgie de l’obésité, juillet 2009
- Conseil Européen d’Information sur l’Alimentation (EUFIC), L’obésité et la surcharge pondérale, juin 2006 https://www.harmonie-prevention.fr/rub_552/obesite/inegaux-face-a-l-obesite.html
Ceux qui sont ou ont été obèses le savent bien : les gros ont mauvaise réputation. Qualifiés au choix de paresseux, gourmands, égocentriques, sans volonté, sans respect pour leur corps, ils sont souvent considérés comme les seuls responsables de leur surpoids. Si celui-ci s’explique en partie par des facteurs uniquement personnels, les véritables causes sont souvent plus complexes et profondes.
Au plan alimentaire, on ne rencontre pas toujours une surconsommation, on peut également avoir des déséquilibres alimentaires. Des repas trop riches en gras, en sel ou en sucre favorisent la prise de poids. De même que des prises alimentaires irrégulières, sauter le petit déjeuner par exemple ou manger beaucoup un jour et jeûner le lendemain. Certains de ces comportements découlent de troubles alimentaires (boulimie par exemple) mais ils sont plus souvent liés aux émotions. On peut ainsi manger pour se déstresser, pour passer le temps, pour ne plus être triste, etc. Ce réflexe n’est pas l’apanage des obèses, nous sommes en effet nombreux à manger parfois des aliments réconfortants, à l’image du chocolat et de son effet antidépresseur. Mais chez un obèse, la fréquence ou la quantité sont généralement supérieures. Les inconditionnels de chocolat ne grossissent pas pour autant car d’autres facteurs, comme la sédentarité, entrent en jeu.
L’activité physique nous permet de brûler une partie des calories ingérées, elle permet donc d’établir un équilibre entre notre consommation et notre dépense énergétique. Or la majeure partie des personnes obèses ont un mode de vie sédentaire associé à des comportements alimentaires non adaptés. Il est particulièrement difficile d’enrayer une prise de poids due à la conjonction de ces deux facteurs car plus on grossit, plus l’activité physique devient difficile, plus on réduit la dépense énergétique et ainsi de suite. Sans compter que ce cercle vicieux entraîne de la tristesse, du dégoût, de la culpabilité, des sentiments négatifs qui paradoxalement peuvent donner envie de se réconforter par la nourriture…
Les facteurs personnels occupent donc une place importante dans la prise de poids mais ils s’avèrent bien plus complexes qu’on ne le pense. D’autant plus qu’ils se greffent parfois sur d’autres facteurs de risque très difficiles, voire impossible, à maîtriser. https://www.harmonie-prevention.fr/rub_553/obesite/les-causes-de-l-obesite.html
Lorsqu’on parle d’obésité, on pense souvent à l’individu, à l’image d’un Américain bedonnant engloutissant des hamburgers à longueur de journée. Or notre société a aussi sa part de responsabilité.
Elle l’est tout d’abord indirectement, par son évolution qui a changé en profondeur notre façon de vivre. Au niveau professionnel, l’automatisation des tâches, les nouvelles technologies, la raréfaction de nombreux métiers manuels, le développement des moyens de transport ont sédentarisé le travail. On ne se dépense plus en travaillant, mais on ne le fait pas plus en s’amusant. Il y a moins d’un demi-siècle, la télévision faisait ses premiers pas dans les foyers aisés, l’internet et les jeux vidéo n’existaient pas, les loisirs comportaient donc une part d’activité physique bien plus importante. On brûlait sans cesse des calories. Aujourd’hui, selon le baromètre santé 2008 de l’INPES, seulement 43 % des 15-75 ans estiment avoir un niveau suffisant d’activité physique. Cette évolution de la société étant difficile à inverser, les campagnes de prévention visent surtout à réintégrer un minimum d’activité physique dans notre quotidien, d’autant plus que les rythmes de vie ne permettent pas toujours d’en faire avant ou après le travail.
Si la sédentarisation de la société ne semble imputable à personne, il n’en va pas de même pour la surconsommation de calories. D’abord parce que l’offre est omniprésente. Les rayons de supermarchés regorgent de produits gras, sucrés, salés, de plats en sauce préparés à consommer sur le pouce, de goûters hypercaloriques, le tout en quantités de plus en plus importantes. Et les restaurants ne sont pas en reste. Un exemple frappant : depuis 1955, dans les fast-foods américains, les portions de frites ont triplé et la taille des hamburgers a été multipliée par cinq. Quant aux barres chocolatées, elles sont treize fois plus grosses qu’en 1908. L’erreur serait de croire que seuls les États-Unis et leurs fast-foods sont concernés car cette démesure se propage partout dans le monde.
La télévision reflète très bien cela puisque ce sont les produits les plus gras, les plus sucrés ou les plus salés qui sont vantés à longueur de journée. Les quelques publicités pour les pommes ou les pruneaux et les messages de prévention ne pèsent pas bien lourd face à la marée des pâtes à tartiner, barres chocolatées, plats en sauces à réchauffer, hamburgers, etc. Par ailleurs, un nombre important de publicités se tournent vers les enfants, moins informés sur l’équilibre nutritionnel donc plus faciles à convaincre. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’obésité infantile fait des ravages. Or les personnes ayant un surpoids à l’enfance ou à l’adolescence sont plus exposées aux problèmes de poids que les autres.
Sources
- Bilan et évaluation des programmes de prévention et de prise en charge (INSERM)
- Haute Autorité de Santé (HAS)
- Le Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (EUFIC)
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_554/obesite/une-societe-en-partie-responsable.html
La lutte contre l’obésité est parfois vécue par les personnes concernées comme une forme de " racisme anti-gros ". On peut pourtant lutter contre la discrimination envers les personnes obèses sans occulter pour autant les problèmes de santé qui les attendent. Parmi ceux-ci, on distingue particulièrement le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle.
En effet, plus l’indice de masse corporelle (IMC) est élevé, plus les risques de contracter un diabète de type 2 sont importants. Ils sont amplifiés par certains facteurs associés à l’obésité, comme la sédentarité ou une mauvaise alimentation. Ainsi, une femme obèse a 12 fois plus de risques de devenir diabétique qu’une autre ayant un poids-santé. Elle a également trois fois plus de probabilités d’avoir une crise cardiaque. L’obésité est en effet le troisième facteur de risque de maladie cardio-vasculaire, après l’âge et l’hypertension. Cette dernière est de plus associée à l’obésité dans 30 à 65 % des cas. Une personne obèse de 20 à 44 ans a six fois plus de risques d’être sujette à l’hypertension qu’un adulte du même âge dont le poids est normal. C’est pourquoi la lutte contre le surpoids se trouve bien souvent au premier plan des campagnes de prévention du diabète ou des maladies cardio-vasculaires.
Si ces deux risques sont bien documentés, d’autres restent encore à explorer. Plusieurs études ont démontré un lien entre l’obésité et certains cancers. Celui qui affecte le côlon est le mieux évalué puisqu’on l’estime multiplié par trois chez les personnes en surpoids. D’autres organes et parties du corps sont également concernés, mais dans une proportion insuffisamment connue : seins, ovaires et cervicales pour les femmes obèses, rectum et prostate pour les hommes. D’une manière plus générale, l’obésité a un impact sur la qualité de vie. Elle provoque notamment des dommages aux articulations ou au dos, ce qui entraîne des douleurs, mais aussi des difficultés à marcher, courir, se baisser. Enfin, le surpoids a des répercussions psychologiques importantes. D’une part, parce que les discriminations envers les personnes obèses sont particulièrement nombreuses, de la remarque dépréciative à la discrimination à l’embauche. D’autre part, si certains vivent particulièrement bien leur surpoids, d’autres en souffrent énormément, au point parfois de se haïr eux-mêmes et de s’enfoncer dans une spirale négative.
Sources
- Bilan et évaluation des programmes de prévention et de prise en charge INSERM
- Haute Autorité de Santé (HAS)
- Le Conseil Européen de l'Information sur l'Alimentation (EUFIC) https://www.harmonie-prevention.fr/rub_555/obesite/un-vrai-risque-pour-la-sante.html
L’ostéoporose est une maladie osseuse silencieuse et fréquente, surtout chez les femmes. Elle est caractérisée par une diminution de la densité calcique des os du squelette et par une modification de leur architecture interne qui les rend moins résistants. Cette fragilité osseuse est responsable de fractures.
Évolution de la masse osseuse
L’os est un tissu en perpétuelle reconstitution. Les ostéoblastes contribuent à la formation du tissu osseux, ou ostéoformation, et les ostéoclastes à leur destruction, ou résorption.
Pendant l’enfance et l’adolescence, la masse osseuse augmente rapidement, jusqu’à atteindre un pic. Ce pic est en partie déterminé génétiquement mais aussi influencé par la nutrition et l’activité physique. À l’âge adulte, la masse osseuse constituée reste stable, l’activité des ostéoblastes et ostéoclastes s’équilibrant. En pré-ménopause, la résorption osseuse devient supérieure à la formation osseuse.
Il s’agit d’un phénomène naturel non pathologique lié au vieillissement du squelette. Chez certains, cette diminution de la masse osseuse est sans conséquence mais chez d’autres, une ostéoporose peut se constituer, notamment chez ceux dont la masse osseuse maximale était faible ou qui présentent des facteurs de risque.
Les différents types d’ostéoporose
L’ostéoporose post-ménopausique : elle survient chez la femme dans les 5 à 15 ans suivant le début de la ménopause. Elle s’explique par la chute du taux d’œstrogènes, qui, en favorisant l’ostéoformation et en diminuant la résorption osseuse, protège le tissu osseux.
L’ostéoporose sénile : elle survient chez l’homme ou chez la femme après 70 ans.
L’ostéoporose secondaire, induite par :
- des affections endocriniennes (notamment l’hyperthyroïdie) ;
- des maladies inflammatoires du squelette (polyarthrite rhumatoïde, ou spondylarthrite) ou du tube digestif (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) ;
- certaines pathologies nécessitant un traitement prolongé à base de corticoïdes (asthme, allergies sévères, maladie de Horton, broncho-pneumopathies chroniques obstructives, connectivites et autres maladies inflammatoires) ;
- des traitements anti-hormonaux privant de toute hormone sexuelle les femmes ayant un cancer du sein ou les hommes ayant un cancer de la prostate.
Sources
- Le Groupe de Recherche et d'Informations sur les Ostéoporoses (GRIO) https://www.harmonie-prevention.fr/rub_572/osteoporose/qu-est-ce-que-l-osteoporose-.html
Nous ne sommes pas tous égaux face à l’ostéoporose. Les risques de développer cette maladie varient selon certains facteurs, répartis en deux catégories : ceux sur lesquels on peut agir et ceux sur lesquels aucune action n’est possible.
Les facteurs de risque non modifiables
Le sexe : les femmes sont davantage concernées que les hommes. Après 50 ans, la maladie touche une femme sur trois et un homme sur cinq.
L’âge : vers 50 ans, une perte osseuse sur tout le squelette apparaît.
L’origine ethnique : les personnes d’origine caucasienne ou asiatique sont davantage concernées par l’ostéoporose.
La corpulence : un poids « plume » prédispose à la diminution de la masse osseuse.
Les antécédents familiaux : les enfants dont les parents ont développé une ostéoporose ont un risque plus important au cours du vieillissement car ils ont une plus faible masse osseuse.
Une ménopause précoce : une ménopause avant 40 ans accélère la perte osseuse et donc favorise l’apparition de l’ostéoporose.
Les facteurs de risque modifiables
Une carence en calcium : une alimentation pauvre en calcium prédispose à la perte osseuse.
Une carence en vitamine D : le manque d’ensoleillement provoque une diminution de la synthèse de la vitamine D, vitamine qui contribue à la formation osseuse.
La sédentarité : le manque d’activité physique ou une immobilisation prolongée favorisent la perte osseuse.
L’alcool : une consommation excessive est responsable d’une diminution de la formation de l’os.
Le tabac : il exerce une action toxique sur les cellules osseuses.
Les régimes diététiques inappropriés :
- les régimes pauvres en lait (cause des carences en calcium) ;
- une alimentation trop riche en sel (responsable de fuite de calcium dans les urines) ;
- les régimes amaigrissants trop sévères.
La prise de certains médicaments :
- les corticoïdes nécessaires pendant une longue période (3 mois consécutifs minimum) ;
- surdosage en hormones thyroïdiennes.
Autres affections
Certaines pathologies, de par leurs conséquences ou traitements, constituent un facteur de risque
hystérectomie totale ou ovariectomie bilatérale précoce ;
maladies avec risque d’hyperthyroïdie ;
maladie de Parkinson par le risque de chute.
La grossesse et l’allaitement ne sont pas des facteurs de risque d’ostéoporose. Les pertes osseuses modérées qui se produisent pendant ces périodes sont récupérées dans les 6 mois suivant la fin de l’allaitement.
Sources
- INPES, Société Française de Rhumatologie https://www.harmonie-prevention.fr/rub_573/osteoporose/les-facteurs-de-risque.html
Il est difficile de déceler l’ostéoporose en l’absence de fracture. C’est pourquoi, en cas de présence de facteurs de risque ou de signes évoquant l’ostéoporose, le médecin peut être amené à prescrire une ostéodensitométrie.
Cet examen permet de mesurer la densité minérale osseuse (DMO) et donc de diagnostiquer l’ostéoporose. Son déroulement est très simple : il suffit de s’allonger sur une table de radiologie et de rester immobile quelques minutes. Deux zones sont explorées car plus exposées au risque de fracture : la hanche et les vertèbres lombaires.
Le principe de l’ostéodensitométrie est le suivant : lorsqu’un faisceau d’énergie traverse un corps solide, une partie de cette énergie va être absorbée. Or la quantité absorbée est d’autant plus grande que le corps traversé a une densité élevée. Ainsi, pour apprécier la densité de l’os, il suffit de faire passer à travers le corps une certaine quantité d’énergie et de mesurer la quantité d’énergie qui en ressort. Avec une simple soustraction on obtient la quantité absorbée par l’os et donc on peut évaluer la “ densité ”, c’est-à-dire la qualité de minéralisation de l’os. En fonction de l’importance de la perte osseuse, le diagnostic est posé.
En cas d’ostéoporose, des examens sanguins et urinaires sont ensuite pratiqués pour chercher une cause à l’ostéoporose. Cette première mesure de la densité minérale osseuse sert de point de repère pour le traitement et la prise en charge. Une nouvelle ostéodensitométrie pratiquée sur la même machine permet d’en apprécier l’efficacité car les résultats sont comparables. https://www.harmonie-prevention.fr/rub_574/osteoporose/l-osteodensitometrie.html
S’il est impossible d’intervenir sur certains facteurs de risque d’ostéoporose (âge, sexe, antécédents familiaux), il est possible d’agir sur quelques règles d’hygiène de vie permettant de constituer un bon capital osseux, de l’entretenir et de diminuer sa dégradation :
manger équilibré et couvrir ses besoins nutritionnels en calcium et vitamine D ;
pratiquer une activité physique régulière ;
limiter, voire stopper sa consommation d’alcool et de tabac.
Zoom sur deux éléments clés de la prévention de l’ostéoporose
Le calcium et la vitamine D
Le calcium est essentiel à tout âge de la vie :
- jusqu’à l’âge de 20 ans : pour constituer un pic de masse osseuse aussi élevé que possible ;
- après 20 ans : pour entretenir le capital osseux et lutter contre la destruction osseuse ;
- chez les personnes à risque (femmes ménopauées, personnes âgées) : pour réduire la perte osseuse.
Les produits laitiers sont la source essentielle de calcium. On en trouve également dans :
les légumes verts,
les fruits secs,
certaines eaux minérales.
La vitamine D est nécessaire à l’absorption du calcium. Certains aliments en contiennent beaucoup (poissons gras, foie, jaune d’œuf, crème) mais notre alimentation seule ne peut couvrir nos besoins. C’est notre organisme, plus précisément notre peau, qui, sous l’effet des rayons solaires, produit la plus grande partie de nos besoins.
L’activité physique
L’activité physique a un rôle bénéfique sur la densité minérale osseuse. L’os est un tissu vivant qui se renouvelle continuellement, il requiert une stimulation régulière sous peine de se détériorer. L’activité physique permet d’optimiser le capital osseux au cours de la croissance en augmentant le calibre des os et en renforçant leur solidité. Au-delà de 20 ans, elle va permettre de réduire la perte osseuse, de maintenir un bon capital musculaire et un bon équilibre.
À chacun sa prévention
De l’enfance à l’âge de 19 ans
Pour constituer une masse osseuse aussi importante que possible, avoir un apport suffisant en calcium et vitamine D
Apports conseillés en calcium :
- enfant 1-3 ans : 500 mg/j ;
- enfant 4-6 ans : 700 mg/j ;
- enfant 7-9 ans : 900 mg/j ;
- adolescent 10-19 ans : 1200 mg/j.
Apports en vitamine D :
- sortir tous les jours au minimum 30 minutes contribue à couvrir les besoins ;
- pratiquer un sport, avec une préférence pour la course à pied, les jeux de ballon ou le tennis. Mais quelle que soit l’activité physique choisie, il y a une amélioration de la densité minérale osseuse. Les enfants les plus actifs physiquement gagnent environ 40 % de masse osseuse supplémentaire par rapport aux moins actifs du même âge.
Après 19 ans
Pour entretenir le capital osseux et lutter contre la destruction osseuse , avoir un apport suffisant en calcium et vitamine D.
Apports conseillés en calcium
- adulte au-delà de 19 ans : 900 mg/j ;
- femme au-delà de 55 ans 1200 mg/ ;
- homme au-delà de 65 ans 1200 mg/ ;
- femme enceinte (3e trimestre) ou allaitante, ou après allaitement, 1000 mg/j .
Un produit laitier par repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner) et des légumes verts permettent de couvrir les besoins en calcium de l’adulte. Pour les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les personnes âgées, ajouter un produit laitier dans la journée en collation.
Apports en vitamine D :
- sortir tous les jours au minimum 30 minutes contribue à couvrir les besoins. Une supplémentation est conseillée pour les femmes enceintes et les personnes âgées ;
- pratiquer au moins 30 minutes d’activités physiques tous les jours est bénéfique pour la santé (bénéfices cardio-respiratoires, musculaires, etc.). Les activités particulièrement stimulantes pour les os sont celles qui produisent un impact sur le sol (marche, course à pied, danse, tennis, gymnastique, football, volley-ball, etc.). D’autre part, muscler son dos au milieu de sa vie peut aider à prévenir voussure du dos et fracture des vertèbres.
Chez les personnes à risque
Pour réduire la perte osseuse, avoir un apport suffisant en calcium et vitamine D
Apports conseillés en calcium après 50 ans :
-de 1 200 à 1 500 mg/j.
Un produit laitier à chaque repas ou collation et un apport suffisant en légumes verts sur la journée couvrent une bonne partie de ces besoins. Pour compléter ces apports certaines préparations peuvent être enrichies avec du lait ou du fromage (gratins, quiches, potages, etc.). Consommer si besoin une eau richement minéralisée en calcium.
Apports en vitamine D :
- avec le vieillissement la capacité de production de vitamine D diminue et les activités extérieures tendent à être moins fréquentes. Une supplémentation en vitamine D est nécessaire ;
- après 50 ans, l’activité physique permet de réduire la perte osseuse et de maintenir un bon capital musculaire, diminuant ainsi la fréquence des chutes et donc des fractures. Il est démontré que le risque de fracture du col fémoral est beaucoup moins important chez les femmes ayant toujours été actives. Pratiquer une heure d’exercice physique, deux ou trois fois par semaine ou l’équivalent de 30 à 45 minutes de marche rapide chaque jour permet de maintenir une bonne forme physique et de freiner la perte de densité osseuse ;
- après 60 ans, même si l’on sait que les sports à impact sont meilleurs, il ressort des études que n’importe quel exercice joue un rôle bénéfique.
Sources
- INPES https://www.harmonie-prevention.fr/rub_575/osteoporose/osteoporose-comment-s%5c-en-premunir.html
En France, le pourcentage d’enfants présentant un excès pondéral est passé de 3 % en 1965 à 16 % aujourd’hui. L'obésité infantile n'est pas une fatalité, même chez un sujet prédisposé génétiquement. Un enfant ne devient pas obèse s'il surveille son alimentation et s'il augmente son activité physique. D'où le rôle important des parents qui sont souvent dans le collimateur des nutritionnistes !
La France, au cours des dix dernières années, a vu le nombre d’enfants obèses plus que doubler, pour tendre à rejoindre ainsi les chiffres nord-américains. Aux États-Unis, le phénomène touche en effet trois enfants sur dix. « La frénésie alimentaire s'est ajoutée depuis peu à l'anorexie et à la boulimie, ce qui signifie que l'obésité est bel est bien une maladie », explique le Docteur Gérald Vernhes, spécialiste de la nutrition. C'est pendant les premières années de la vie qu'il faut apprendre à manger. Pendant l'enfance et l'adolescence -tout se joue avant 12 ou 14 ans- l'alimentation des jeunes doit être surveillée. Il existe bien une prédisposition congénitale à l'obésité mais elle s'accompagne presque toujours d'une "ambiance" alimentaire familiale favorable : « Dans une famille où un parent est obèse, il y a une probabilité de 50 % que l'enfant le devienne. Si les deux parents présentent une surcharge pondérale, cette probabilité grimpe à 80 %. Mais attention, ce n'est qu'une influence héréditaire. Si l'alimentation est contrôlée, l'enfant ne grossira pas anormalement ». C'est pourquoi les nutritionnistes ne cessent d'alerter les parents sur les effets désastreux des mauvaises habitudes alimentaires des jeunes Français.
Deux périodes clés
Certains événements favorisent une prise de poids chez l'enfant : une rupture dans son environnement existentiel (scolarisation, intervention chirurgicale, stress affectif comme la mort d'un animal), une rupture affective du contexte familial (mésentente parentale, divorce), ou la prise en charge par les grands-parents qui ont tendance à trop nourrir l'enfant. « Mais le plus terrible est la sédentarité chez ces jeunes. Ils vont à l'école en bus, ils ne sortent plus de façon spontanée car hypnotisés par la télévision… Ils n'ont plus d'activité physique. Il ne s'agit pas uniquement d'une ou deux heures de sport hebdomadaire, c'est tout leur mode de vie qu'il faut changer ». Sachez cependant qu'une heure de course à pied brûle l'équivalent calorique d'un repas. Deux périodes clés chez l'enfant doivent être plus précisément surveillées. A 4 ans et pendant la pré-puberté, il ne faut pas le suralimenter car ses tissus adipeux sont aussi en pleine croissance. Il est donc souhaitable de connaître la valeur calorique des aliments pour éviter des erreurs grossières. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse : éliminer les aliments les plus caloriques au risque de créer des carences.
La prévention en avant
La prévention de l'obésité peut s'exercer dès le plus jeune âge. L'enfant obèse a besoin d'une cohésion familiale pour retrouver une alimentation normale, et de pratiquer une activité sportive. Si la prise en compte de la surcharge pondérale n'est pas trop tardive, l'enfant qui n'a pas fini sa croissance a de fortes de chances de ne plus grossir. « Il faut pour cela des repas réguliers et fractionnés. Un petit-déjeuner avec un apport lacté et un peu de solide, un petit 10h (un biscuit mais pas une barre de chocolat), un déjeuner, un petit 4h, et un dîner ».
Sources
- Dr Gérard Vernhes, nutritionniste endocrinologue, Centre Médico-Diététique à Scy-Chazelles
- Centre de Recherche et d'Information Nutrionnelle (CERIN)
- Parce qu’à ses débuts, l’obésité infantile ne se voit pas, il faut la dépister le plus tôt possible, INPES, 13 février 2012 https://www.harmonie-prevention.fr/rub_746/obesite/le-poids-de-l-obesite-infantile.html
Effet yo-yo garanti
75 % des personnes qui suivent des régimes draconiens maigrissent dans un premier temps… mais, sur une durée de 5 ans, 5 à 15 % seulement ne reprennent pas le poids perdu. Pire, nombreuses sont celles qui gagnent encore plus de kilos. A la longue, ces régimes font prendre de nombreux kilos qui deviennent impossibles à perdre et minent le moral !
Attention au ventre en pomme !
Les médecins tiennent compte aussi du tour de ventre pour évaluer les dangers du surpoids. Un excès de masse grasse autour de l’abdomen est véritablement néfaste pour la santé. C’est le cas du traditionnel embonpoint masculin, passé la quarantaine. Un ventre conséquent en forme de pomme favorise ainsi les maladies graves associées au surpoids. En revanche, l’excès de masse grasse autour des cuisses et des fesses, plus fréquent chez les femmes, semble avoir moins de retentissements néfastes sur la santé.
Pas de pilule miracle
Les médicaments amaigrissants actuels sont très décevants. La plupart sont vraiment inefficaces, d’autres permettent un amaigrissement mais sont dangereux pour la santé. En outre, à l’arrêt du traitement, la reprise de poids est garantie… sauf à trouver le médicament miracle, sans effets secondaires et qui pourrait être administré à vie. Pour l’heure, chercheurs et spécialistes s’intéressent de près à certaines hormones fabriquées par les cellules graisseuses, l’estomac et/ou l’intestin, qui semblent avoir une action stimulante sur la satiété. À suivre…
Chirurgie de l’estomac… des effets
Réduire le volume de l’estomac par la chirurgie pour moins manger, c’est l’enjeu actuel de la gastroplastie. Agrafage, cerclage à l’aide d’un anneau ou ballonnet inséré dans l’estomac… plusieurs techniques sont au goût du jour. Mais la gastroplastie n’est jamais anodine. Outre les accidents liés à l’acte opératoire, les personnes opérées peuvent souffrir de douleurs, de carences, de vomissements répétés et persistants, de dénutrition, de troubles nerveux, de troubles des conduits alimentaires, d’anémie… La décision chirurgicale doit être précisément évaluée et prise en équipe.
Vive la faim et la satiété
Au lieu de diaboliser certains aliments dits grossissants et d’idéaliser certains autres, au lieu aussi d’imposer des régimes restrictifs impossibles, le Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (Gros), qui regroupe médecins, psychologues, diététiciens et paramédicaux, préconise aujourd’hui une prise en charge novatrice. Elle est guidée par les préférences alimentaires des personnes en difficulté de poids et s’appuie sur les mécanismes de régulation interne de la faim et de la satiété, propres à chacun. Cette prise en charge doit s’accompagner d’un travail de fond sur l’estime de soi et les difficultés affectives et relationnelles.
Sources
- Dossier de presse, Anneau gastrique, laboratoires Mc Ghan et Bioenterics
- Documentation du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids (Gros) au 49 rue Lamartine, 78000 Versailles
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_747/obesite/obesite-halte-aux-idees-recues.html
Efficace dans le traitement de l’obésité, la gastroplastie par anneau intragastrique n’est pas pour autant la panacée. Entre avantages et inconvénients, le point sur ce traitement chirurgical qui consiste à mettre en place un anneau ajustable autour de l’estomac.
Très efficace, la chirurgie de l'obésité, ou chirurgie bariatrique, connaît un succès grandissant. Pour autant, elle ne s'adresse en priorité qu'aux personnes qui présentent une obésité importante retentissant sur leur santé. La voie chirurgicale ne doit être envisagée qu’après une prise en charge médicale qui peut comporter :
une reprise de l'activité physique ;
la mise en place d'un régime alimentaire ;
la prise d'un médicament ;
le traitement des éventuelles complications.
En d'autres termes, souffrir de quelques kilos superflus n'est pas suffisant pour prétendre à ce type de chirurgie qui n'est pas sans risque.
Un bilan pré-opératoire indispensable
Le choix de la technique chirurgicale revient au chirurgien qui doit évaluer le rapport bénéfice-risque de la technique employée. Un bilan endoscopique visant à montrer l'état de l'œsophage et de l'estomac peut être nécessaire.
Enfin, si la chirurgie par anneau ajustable permet de perdre en partie l'excès de poids, elle ne résout pas le trouble alimentaire responsable de l'obésité. Ce trouble pousse parfois les patients opérés à contourner la solution chirurgicale (par exemple, en mangeant autant qu’avant l’opération mais en petites quantités tout au long de la journée), d'où une stabilité du poids. Il est donc important de connaître les raisons liées à ces troubles alimentaires afin d’en envisager un traitement adapté, qui n’est pas forcément toujours (ou uniquement) chirurgical.
La gastroplastie n’est pas pour tout le monde
Cette méthode qui consiste à diminuer la taille de l’estomac grâce à un anneau ajustable placé sur sa partie supérieure, est exclusivement réservée aux personnes souffrant d’une obésité dite morbide. Elle est donc indiquée, et prise en charge par l'Assurance maladie, si l’indice de masse corporelle (IMC) de la personne obèse est supérieur à 40, ou à 35 si elle souffre de gros problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle sévère, de diabète difficile à traiter… Cependant, cette intervention n’est efficace que chez les obèses qui mangent d’énormes quantités de nourriture au cours des repas. Elle présente un intérêt moindre pour les personnes qui grignotent toute la journée des aliments très riches comme le chocolat, sans pour autant manger en quantité importante.
Différentes techniques existent
Plusieurs techniques de gastroplastie sont au goût du jour : agrafage d’une partie de l’estomac et cerclage de sa partie haute par un anneau Toutes visent à réduire le volume de l’estomac pour moins manger. Mais ces interventions ne sont jamais anodines. La plus courante reste néanmoins la pose de l’anneau intragastrique. L’estomac se trouve alors divisé en deux parties reliées par un petit orifice, créé par l’anneau, dont le diamètre est ajusté lors de l’intervention chirurgicale. Les aliments passent ainsi lentement de la poche supérieure à la poche inférieure, et la sensation de satiété dure plus longtemps. Cette opération n’exige aucune incision, agrafage ou traumatisme de l’estomac. Généralement, elle permet de perdre de nombreux kilos (environ 25% de son poids initial dans l'année qui suit – source additionnelle) à condition d’avoir parallèlement une alimentation équilibrée. La personne opérée ne peut plus dévorer de trop grandes quantités de nourriture. Enfin, signalons qu'elle peut s'effectuer par cœlioscopie.
Quels sont les risques ?
Comme toute opération chirurgicale, la gastroplastie n’est pas anodine. Outre les accidents lors de l’acte opératoire lui-même et notamment à l’anesthésie, les personnes opérées peuvent ensuite souffrir de douleurs, de carences, de vomissements répétés et persistants, de dénutrition, de troubles nerveux ou de la conduite alimentaire, d’anémie… raisons pour lesquelles la décision d’opérer doit être précisément évaluée et prise par une équipe pluridisciplinaire : chirurgien, gastro-entérologue, psychiatre, nutritionniste ou diététicien…Restent les risques de glissement de l'anneau ou de migration dans l'estomac. L'anneau peut être retiré à tout moment en cas de problème.
Rond(e)… ou obèse ?
Les médecins définissent le surpoids par rapport à l’IMC. Pour le calculer, il suffit de diviser son poids par le carré de sa taille.
Exemple : pour une taille de 1,80 m et un poids de 70 kg, l’IMC est d’environ 21,6 (70/[1,8 x 1,8]).
État
IMC
Normal
18,5 à 24,9
Surpoids
25 à 29,9
Obésité modérée
30 à 34,9
Obésité sévère
25 à 39,9
Obésité morbide
À partir de 40
Attention : ces valeurs ne sont pas valables chez le sportif à très forte masse musculaire, l’enfant et la personne âgée de plus de 70 ans.
Sources
- Dossier de presse, Anneau gastrique, laboratoires Mc Ghan et Bioenterics
- Documentation du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids (Gros) au 49 rue Lamartine, 78000 Versailles
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_748/obesite/obesite-la-gastroplastie-dans-la-balance.html
Une densité osseuse anormalement faible, caractéristique de l’ostéoporose, constitue un excellent indicateur du risque de fracture, qu’il s’agisse de tassements vertébraux ou de fractures du col du fémur. C’est un examen de dépistage et surveillance de l’ostéoporose.
La méthode de référence pour apprécier la qualité de l’os est aujourd’hui l’absorptiométrie biphotonique à rayons X. Elle consiste à émettre des rayons X en direction d’un os, que celui-ci absorbe en partie. On mesure alors ce qui reste du rayonnement après sa traversée dans l’os, ce qui renseigne sur sa densité.
L’examen se fait sur deux sites : le rachis lombaire et le col du fémur.
Cet examen est indiqué devant toute fracture vertébrale ou périphérique (poignet), une ménopause précoce (avant 40 ans), un état de maigreur, des antécédents de traitements à risque d’ostéoporose
Comment se déroule l’examen ?
L’ostéodensitométrie est pratiquée dans un centre spécialisé. Vous êtes allongé sur une table d’examen. Vous devez retirer tout vêtement comportant des pièces métalliques. Vous ne devez pas bouger pour ne pas perturber les mesures. Le manipulateur radio est installé à côté de vous, assis devant son écran d’ordinateur. De là, il dirige l’appareil émetteur de rayons X qui « balaye » la région à examiner (une sorte de portique se déplaçant lentement au-dessus de votre corps).
Combien de temps dure l’examen ?
L’examen dure 15 à 20 minutes.
Est-ce douloureux ?
C’est un examen totalement indolore.
Une anesthésie est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire de pratiquer une anesthésie.
Une hospitalisation est-elle nécessaire ?
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé(e).
Ce que vous devez faire (avant, le jour, après l’examen)
Cet examen ne requiert aucune préparation. Aussitôt après, vous pouvez repartir et reprendre vos activités.
Précautions particulières
L’ostéodensitométrie utilise le plus souvent des rayons X, mais aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées (dix fois moindre que pour une radiographie pulmonaire). Toutefois, pour les femmes enceintes, des précautions doivent être prises systématiquement, c’est pourquoi, il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.
Quand peut-on avoir les résultats ?
Les résultats sont connus le jour-même. La valeur notée : T-score correspond à la différence entre votre mesure et celle d’une population jeune et sans risque de fracture. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la valeur T-score inférieure à -3 comme étant un signe d’ostéoporose.
Est-ce remboursé ?
Cet examen est remboursé à 70 % par la Sécurité Sociale. Il est pris en charge sur prescription médicale et sous certaines conditions.
Dans quels cas l’ostéodensitométrie est-elle remboursée ?
Chez la personne (homme ou femme) :
en cas de maladie ou de traitement connus pour induire une ostéoporose,
en cas d’antécédent de fracture sans vrai traumatisme.
Chez la femme ménopausée, il existe des indications supplémentaires :
antécédents de fracture du col du fémur chez un parent du 1er degré,
ménopause précoce (avant 40 ans),
indice de masse corporelle inférieur à 19 kg/m2.
Sources
public.larhumatologie.fr (Société française de rhumatologie)
Site de la Société Française de Radiologie : www.sfrnet.or
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_905/menu-haut/examens-analyses-vaccins/examens-de-sante/examens-metriques/osteodensitometrie.html
Est-ce un vaccin obligatoire ?
Oui depuis janvier 2018.
Pourquoi se faire vacciner ?
Les oreillons, dus à un virus (virus ourlien), comme la rougeole ou la rubéole, sont trop souvent considérés comme une maladie de l’enfance « normale » et sans gravité. Elle peut cependant être responsable de complications graves notamment chez les préadolescents et les jeunes adultes : méningite, surdité ou stérilité masculine.
Les recommandations
Tous les enfants âgés d’au moins 12 mois devraient avoir reçu deux doses de vaccin associant la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). La première injection est recommandée vers l’âge de 12 mois. La seconde injection est faite entre 16 et 18 mois.
Un rappel chez l’adulte peut être recommandé en cas d’exposition (collectivités).
Le vaccin est-il remboursé ?
Le vaccin ROR est pris en charge à 100 % jusqu’à l’âge de 13 ans inclus.
Sources
http://vaccination-info-service.fr/
https://www.harmonie-prevention.fr/rub_1060/menu-haut/examens-analyses-vaccins/vaccins/vaccins-viraux/oreillons.html