C’est peut-être une évidence mais on peut parfois oublier, aux troubles manifestés par le malade, qu’il est capable d’émotions et de sentiments comme n’importe quel être humain.
Le malade a ainsi besoin de respect, d’affection, de sécurité et de communication. Des difficultés à comprendre ou à s’exprimer ne signifient pas que le malade est insensible à l’attention qu’on lui porte. La communication, élément indispensable de l’accompagnement de la maladie, nécessite de la patience, de l’imagination et quelques règles de base :
essayez d’être toujours face à la personne et d’établir un contact physique, en prenant sa main par exemple, afin de retenir son attention ;
regardez-la dans les yeux, cela vous aidera non seulement à capter son intérêt mais également à mieux faire comprendre ce que vous dites ;
parlez doucement, simplement et distinctement : un vocabulaire et une syntaxe simples faciliteront la compréhension. Évitez aussi de cumuler plusieurs informations ou questions en même temps ;
répétez ce que vous dites lorsque c’est important et que la personne ne semble pas avoir compris ;
montrez des objets à l’appui de votre discours, lorsque cela est possible. S’il est l’heure de manger, ce sera la table, les couverts... ;
évitez de manifester des émotions négatives qui peuvent avoir un fort impact sur la personne, celle-ci s’appuyant sur les expressions de votre visage pour comprendre ;
soyez rassurant, positif, même si cela n’est pas toujours évident ;
observez bien les expressions de son visage, elles vous indiqueront si votre discours est bien compris et bien perçu ;
privilégiez les moments où la personne s’exprime spontanément, il sera alors plus facile de mener une conversation.