En France, on dénombre environ un arrêt cardiaque toutes les 10 minutes.
Lorsque tout fonctionne bien, le muscle cardiaque se contracte régulièrement pour envoyer le sang dans tout le corps. Il peut arriver que le cœur se mette à fonctionner anormalement ; il n’est plus en rythme et fonctionne de façon complètement anarchique : c’est la fibrillation ventriculaire. Ces contractions anarchiques empêchent le cœur d’assurer sa fonction de pompe et d’irriguer le reste de l’organisme : c’est l’arrêt cardiaque.
Le pronostic vital à court terme est engagé si aucun geste de secours n’est réalisé (1 minute de passée = 10% de chance de survie en moins).
Nous pouvons conclure qu'elle est en arrêt cardiaque si la personne est :
Nous pouvons co
En cas d’arrêt cardiaque, il faut mettre en œuvre le plus rapidement possible ce que l’on appelle la chaîne de survie :
Schéma de la chaîne de survie
* FV : fibrillation ventriculaire
En présence de plusieurs témoins :
Le sauveteur peut demander à l’un d’eux de prévenir les secours et d’apporter un défibrillateur pendant que lui-même commence le massage cardiaque.
Si le témoin est seul face à la victime :
Il prévient lui-même les secours, se munit du défibrillateur s’il est immédiatement disponible et revient auprès de la victime pour débuter les gestes de survie.
Pour appeler les secours : faire le 18 (sapeurs-pompiers) ou le 15 (SAMU) qui sont interconnectés, ou le 112 (numéro d’appel européen) depuis l’étranger afin d’avoir un interlocuteur parlant sa langue.
Ces trois numéros peuvent être composés depuis un portable et sont gratuits.
Penser à être précis : adresse exacte, numéro de téléphone, etc, et ne raccrocher que si l'interlocuteur vous le demande.
- Fédération Française de Cardiologie
Auteur(s): Céline SARLOT, responsable prévention