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Hyperglycémie/hypoglycémie

Hyperglycémie/hypoglycémie

Hyperglycémie ou Hypoglycémie, que cela signifie-t-il ? Quels sont les symptômes ?

À l’origine du diabète, dans l’abdomen, derrière l’estomac, devant et au-dessus des reins, se trouve un organe, le pancréas. Celui-ci comporte deux parties distinctes dont l’une, dite endocrine, ne représente que 1 % de son nombre de cellules et de sa masse. C’est pourtant là que se situent les îlots de Langerhans, sortes d’usines chargées de produire l’insuline, une hormone permettant de réguler la glycémie, c’est-à-dire la concentration de glucose dans le sang. Or le glucose est un carburant essentiel à notre organisme.
Une fois déclaré, le diabète au quotidien est surtout une question de glycémie.
Chez les diabétiques, celle-ci connaît des variations extrêmes : du trop, c’est l’hyperglycémie, au trop peu, c’est l’hypoglycémie. Le traitement thérapeutique (alimentation, activité physique en premier puis souvent médication) vise donc un équilibre entre les deux.

L’hyperglycémie peut avoir de nombreuses causes, comme une surconsommation de sucre, une diminution de l’activité physique, un mauvais dosage des médicaments, le stress, une infection grave comme la pneumonie ou encore la prise de médicaments déconseillés. Elle se traduit par les symptômes communément associés au diabète : élimination excessive d’urine, grande soif, faim accrue, fatigue.

L’hypoglycémie
a bien sûr des causes inverses, comme une consommation insuffisante de sucre, une augmentation de l’activité physique, l’alcool, un repas sauté ou un surdosage de médicament (insuline par exemple). Elle se traduit par des tremblements, des sueurs, des étourdissements, des palpitations, de la fatigue, des bâillements, une pâleur et, si elle n’est pas traitée, une perte de conscience éventuellement accompagnée de convulsions.

Dans les deux cas, l’un des premiers réflexes doit être de mesurer la glycémie. On utilise généralement pour ça un autopiqueur, qui permet de prélever une goutte de sang au bout du doigt, et un lecteur de glycémie, qui analyse l’échantillon et donne le taux de glucose sanguin. En fonction du résultat, il faut ajuster soit par le biais de l’alimentation (des glucides lors d'hypoglycémie), soit par une injection d’insuline (lors d'hyperglycémie). En revanche, si la glycémie est supérieure à 20 millimoles par litre, soit 3,60 g par litre, il faut consulter un médecin d’urgence.

 Sources

- Association française des diabétiques
- Professeur Patrick Vexiau, secrétaire général de l’AFD et chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris
- Association française des diabétiques (AFD)
- Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°43, InVS, 12 novembre 2008
 

 

Auteur(s): Clément GILBERT, journaliste

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